Oct 112009
 

Fred a fini la pièce desservant la mezzanine et qui servira de bureau / bibliothèque / espace privé pour les invités.
C’est magnifique et cosy à souhait, j’adore. Et on a encore fait des miracles d’optimisation des rangements, mais vous allez voir.

D’abord, deux petits rappels :
On voit un plan de l’appart ici. Le bureau n’apparaît pas dessus mais avec un effort d’imagination, on le visualise très bien quand on sait qu’il entoure l’escalier le long du mur de la salle de bain.
Dans ce même article vous verrez l’état de l’entrée d’origine, je vais pas vous refaire le topo.

Voici donc les différentes étapes :

D’abord la mise en place de la structure en métal :

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Ensuite la pose du placo
PlacoBLOGclic pour agrandir

Puis les aménagements :

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Et enfin, comme c’est tout marvellous (c’est quand même le plus intéressant)
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Comme d’habitude, on a utiliser au maximum des produits et matériaux écolos : bois de chêne, hêtre ou sapin d’europe quand c’est pas local, huile dure et cire végétale, et peinture écolo. Vous trouverez tout ça mieux expliqué dans cet article par exemple.

Juin 062009
 

On vient de recevoir notre facture d’électricité pour une année avec à peu près l’isolation terminée.
On peut donc se permettre de faire un bilan énergétique.

Rappel : notre appartement n’utilise que l’électricité comme source d’énergie. Tous les appareils ménagers sont de classe A minimum et notre ordinateur est « energy star« . Nous n’avons pas de TV, pas de sèche-linge, pas de lave vaisselle et peu d’appareils électroménager dans la cuisine.
Bien sûr, les ampoules sont à économie d’énergie.

On calcule le bilan énergétique pour les consommation d’eau chaude et de chauffage. C’est ce qui détermine la classe énergétique du logement.

Consommation : 4931 kWh en un an
Estimation de la consommation hors chauffage et eau chaude : 100 kWh / mois
Surface de l’appart’ : 46 m2
Température maintenue dans la maison par chauffage l’hiver : 19°C.

Consommation par an et par m2 : 81 kWh / m2 / an.
L’hiver a été très froid spécialement en janvier, et l’isolation n’a été terminée qu’en février.

Je ne sais pas quel ratio appliquer à cette consommation en kWh d’énergie utile pour l’avoir en kWh d’énergie primaire. Ce qui fait que je suis bien embêtée pour la comparer aux classes de consommation ci-dessous. Je pense néanmoins que c’est peu. Si quelqu’un sait me renseigner, je suis preneuse !!



À savoir :
-la moyenne actuelle du parc immobilier français se situe autour de 240 kWh / m² / an.
-pour une maison passive la norme est 50 kWh / m² / an maximum d’énergie finale (chauffage + l’énergie nécessaire au chauffage de l’eau + l’électricité consommée par la ventilation + climatisation+ électricité domestique). Mon calcul ne prend pas en compte l’électricité domestique.

 

Avr 062009
 

Petites images vite fait avant – après pour que vous ayiez une idée du boulot phénoménal que Fred a dû abattre.
Je vous fais le détails après.

AVANT

APRÈS


Incroyable non ?

Pour en arriver là, il a donc fallu refaire des cloison (et pour ça remettre des poutres), refaire le sol, refaire les murs, refaire l’électricité, l’isolation et j’en passe et des meilleures (voir article précédent).
La coiffeuse se situe sous l’escalier (vous pouvez avoir une idée de sa situation et ). Il y avait jusqu’à récemment un passage entre l’entrée (enfin maintenant, c’est la mini-chambre d’ailleurs, mais on verra ça un autre jour) et notre chambre (très pratique pour la louloute, quand par hasard notre porte était fermée). Vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, qui présente le tout début des travaux : peinture (écologique), électricité et un peu de tasseaux :


L’idée était donc de faire une coiffeuse dans la partie médiane et des placards à gauche et à droite. Afin de rendre les placards accessibles quand le besoin s’en fait sentir, Fred a imaginé de faire une tablette de coiffeuse escamotable. Dans mes plans, moi j’avais surtout prévu tout les p’tits détails choukaï pour faire une vraie coiffeuse de fille avec des casiers dans tous les sens. J’ai dû en abandonner 3 (sur les 9…) c’était plus raisonnable et surtout plus pratique !

Et voilà le résultat en détail :

Il reste plus qu’à installer la lampe (commandée, elle arrive fin avril) à faire le miroir (ça c’est ma partie…), et à mettre des rideaux pour cacher la misère dans la partie placard. Pour ça il me faudrait une machine à coudre. Quelqu’un n’en aurait pas une à vendre d’occas’, de bonne qualité et en bon état de fonctionnement ?

Avr 052009
 

Je viens d’écrire un article sur la coiffeuse (terminée ou tout comme et comme dans mes rêves) et je viens de me rendre compte que je n’ai jamais fait de topo sur notre chambre. Pourtant, c’était assez sportif encore c’t’histoire. Bon, là ça fait plus d’un an et demi qu’on dort dedans, alors on a oublié tout ça, mais c’était monstrueux (je viens de préparer les photos c’est pour ça que je m’en rends compte à c’t’heure).

Alors comme d’habitude, une petite présentation de la chambre telle quelle quand on a investit l’appart. Un certain, …., genre dirons-nous…
Il parait que la « peinture » est signé d’un nom assez connu au moins dans le milieu artistique Orléanais (j’ai bien une hypothèse de la raison pour laquelle c’est le cas), mais nous on a préféré la cacher hein…


La chambre d’origine était très grande (en tous cas pour nous) au moins 18m2. On a réduit de 0,8m en largeur (ce qui correspond à réduire la surface du mur gris ci-dessus)  et on a une chambre de belles dimensions. Cela nous a permis d’installer l’escalier dans l’entrée qui est d’ailleurs en train de se transformer en mini-chambre ; ainsi que d’installer le placard à balais dans l’entrée.

Pour présenter les travaux de la chambre, j’ai choisi de faire une « diapo » par thème qui permette de voir rapidement l’évolution avant après et une technique.

Commençons par ce mur horrible :


Vous voyez le cheminement de l’isolation. Nous avons dû tout isoler car on s’est rendu compte très rapidement (au premier coup de masse dans le mur du salon) qu’il n’y avait aucune isolation. On savait qu’il nous fallait ré-isoler le toit pour utiliser tout le volume dans le salon et faire la mezzanine mais on pensait que quand même les murs l’étaient. Et bien non, ça a fait pas mal de boulot en plus et un coût non négligeable (le chanvre, c’est très très bien et on reviendrait pas sur notre décision, mais c’est cher). On pose donc d’abord les rails, puis les plaques de chanvre et enfin, on coffre avec les plaques de plâtre. Entre temps on a fait passer l’électricité dans les nouveaux murs (encore un truc pas prévu ça, de refaire l’électricité…).
Je peux vous dire que le recouvrement de cette peinture a été le plus grand soulagement visuel que j’ai pu vivre.

Autre mur, autre technique, quand on rentre dans la chambre, à droite, il y avait derrière les plaques de placo un mur de pierre et un conduit de cheminée en brique. On avait déjà la technique de décrassage après la rénovation dans le salon de ces deux types de surface (franchement, on devrait parler de reconstruction…) :


Le mur de pierre est mis à jour au marteau burin pneumatique ou manuel (je sais plus trop pour la chambre, je me souviens juste qu’à un moment on a cassé la marteau burin pneumatique), l’ancien jointement enlevé de la même manière. Pour la brique, plus fragile, c’est à la main. C’est pas très difficile en fait car le jointement, très sableux, était très friable. On voit Fred refaire ensuite le jointement du mur du pierre avec un mélange chaux-sable. Pour le mur de brique, le même jointement est fait, sauf qu’au préalable, on a enduit les briques d’huile de lin pour que leur nettoyage soit plus facile par la suite. En effet, dans le salon, on a eu beaucoup de mal à récupérer les briques après avoir refait le jointement qui s’incruste dans les briques, poreuses. On avait réussi à les récupérer en utilisant une « carbure » (une pierre abrasive) et de l’eau vinaigrée à la brosse (et surtout beaucoup d’huile de coude). Là, avec le passage préalable à l’huile de lin, tout s’est facilement enlevé à la brosse.
Après séchage (plusieurs semaines, durant lesquelles ça sent la chaux) on a frotté le mur pour éviter que des particules ne tombent sans cesse. Ça fonctionne bien, on peut se frotter dessus sans devenir blanc et il n’y a pas de résidus par terre.

Comme expliqué dans l’article sur la mezzanine, pour la construire il a fallu détruire le faux plafond existant et poser des poutres. On a donc passé un moment sans plafond dans cette partie de l’appartement (on vivait alors comme dans un studio, salle de bains exemptée, dans la partie salon. Ça nous a pas empêché de recevoir des invités à tour de bras ). Voici donc l’état de la chambre à cette période critique….

Il a donc fallu reposer des poutres, des chevrons et un nouveau plancher, qui est en l’occurrence le plafond de notre chambre. Et ben, on trouve ça très beau. Le bois des poutres et des planches (chêne) vient d’une scierie des environs.

Pour le sol, on a choisi de faire un plancher. On a d’abord dû enlever l’horrible moquette que vous pouvez apercevoir sur la première image. Pour ça on a utilisé un couteau à moquette, mais aussi un horrible dissolvant chimique qui pue la mort et qui pollue tout autant, c’est très honteux, mais à vrai dire, on voyait trop comment faire autrement. En plus ça fonctionne pas terriblement bien et c’est plus la force herculéenne de Fred qui a finit par venir à bout de la colle que ce f*cking produit.


Les planches sont posées sur des lambourdes, vissées dans la dalle (il parait que les voisins du dessous n’ont rien entendu…). Les planches, rainurées par la scierie, sont clouées dans les lambourdes (le clou est enfoncé dans la rainure à l’aide d’un chasse-clou, c’est pour ça qu’on les voit pas), et encastrées les unes aux autres.
Enfin, Lilou comme vous pouvez le constater, a fait un magnifique boulot de finition avec l’huile dure. Ça brille de milles feux comme un plancher de danse.

Comme on a réduit la surface de la chambre, il a fallu détruire la cloison d’origine et en remonter une autre :


Pas de détails particulier, poutres comme précédemment passées à la lasure naturelle qui contient entre autre du borax (insecticide et fongicide naturel). La cloison est faite avec des montants métalliques et des plaques de plâtre, le haut est vitré pour avoir de la lumière dans la mini-chambre.

Au final ça donne ça. Bon je vous ressors des vieilles photos :









Pour la coiffeuse, je vous fait languir encore un peu  😉

Mar 232009
 

Pour garder le mur à colombage de l’entrée visible, (la chose la plus potable quand on a acheté et ce qui a donné le coup de coeur à Fred, on va pas maintenant le cacher !), Fred a isolé le mur de l’extérieur, depuis la cage d’escalier.


Comme ailleurs, isolation en plaque de chanvre, coffrage en plaques de plâtre, peinture (pas labellisée écolo cette fois, Fred et moi n’étions pas d’accords à ce sujet) mais garantie soit-disant sans trop de largage. Fred si tu passes là, tu dois expliquer les « qualités » pseudo écolos de cette peinture.

Voici le résultat final.


Beaucoup plus propre d’extérieur (maintenant on est bon pour refaire toute la cage d’escalier dans la joie et l’allégresse, avec nos bons amis du syndic (attention un fort degré d’ironie est caché dans cette phrase !), on a senti dès la pause du chanvre une nette amélioration de la température dans l’entrée et dans la salle de bains (que l’isolation couvre en partie).
Une réussite donc.

Bientot des nouvelles de la coiffeuse. Et du jardin, peut-être ce soir, mais je garantis rien.

Mar 082009
 

Finalement, on a décidé de ne pas installer de fenêtre dans la salle de bains. À l’usage, il s’avère qu’on a pas de problème d’humidité, et puis on commence à en avoir marre des travaux. Du coup ça fait des frais en moins, c’est pas plus mal non plus.
On aurait fait un effort si on savait qu’on restait ad vitam aeternam ici (ce qui ne serait pas tellement gênant, on se plaît bien) mais on compte bien avoir une ferme dans peu d’années, alors la concession n’a pas été trop dure.

Du coup, il a bien fallu finir le mur à colombage : ciment de chaux pour boucher les trous et enduit chaux par dessus :


J’ai pu enfin avoir le hit de l’accrochage pour fignoler la déco du lieu : des cables sur des serre-câbles high tech, pour accrocher mes cartes postales mythiques avec des micro pinces à linges :

Ça, c’est le chien que je veux, dès qu’on aura des moutons (en fait 1 mouton suffira pour avoir l’excuse)


Bientôt un article sur l’isolation par l’extérieur et un autre sur ma (presque) coiffeuse.
Jan 182009
 

Je commençais un post sur notre super nouveau placard à chaussures (je suis hyperfière de nos placards, je pense qu’on devrait lancer un bizness), quand je me suis rendue compte qu’il y avait quand même pas mal de choses à dire d’abord sur l’entrée, même si celle-ci n’a toujours pas sa forme finale.

Voilà déjà comment nous est apparue cette entrée lors de la visite.


Bizarrement, c’est l’entrée qui nous a séduit lors de la visite. Les colombages nous ont fait un effet boeuf.
Pour commencer un plan de l’entrée pour visualiser les différentes parties (et l’emplacement des placards qui sont quand même la finalité de ces notes…)

En fait les étapes de rénovations de l’entrée suivent celles de la mezzanine et de la salle de bains. Puisqu’il a fallu détruire le faux plafond de l’entrée/salle de bain pour construire le plancher de la mezzanine.


On a donc cassé les murs et plafonds et refait l’isolation en chanvre et plaque de bois.
On a ouvert un petit velux au dessus de la porte d’entrée.
Le coffrage est comme partout en plaques de plâtre.

L’escalier qui mène à la mezzanine est dans l’entrée actuelle, mais à terme, il sera dans une mini-chambre, et l’entrée sera beaucoup plus petite.

Maintenant ça donne ça :

charpente

 

carrelage

 

On a posé des fenêtres sur la cloison de la chambre pour pouvoir bénéficier de la lumière dans la future petite chambre.

Il nous reste encore à refaire le mur à colombage sur lequel on posera peut être une fenêtre. Et puis, à monter les cloisons de la mini chambre qui seront à gauche quand on entre.