Fév 262007
 

(Là-bas vers Martel, dans le Lot entre Brive et Cahors)

On a passé pendant quelques années les vacances de pâques dans cette vieille baraque appartenant au parrain et à la marraine du p’tit dernier.

Une maison basse plantée à l’entrée d’un grand terrain, qui faisait face à une vieille borie ou un vieux puits couvert je ne sais plus trop, et aux dépendances qui menaçaient chaque année de s’écrouler un peu plus (et dans laquelle il y avait des pelotes de raffia, c’est comme ça que j’ai appris que le raffia ça avait bien la tête que je pensais).

Un potager et un bac à compost vert (encore une découverte le compost… ého on habitait en HLM nous, et l’pépé il foutait tout les déchets sur le tas de fumier pas dans un « bac à compost »), plein de place dans le jardin, mais en fait, on allait que devant la maison pour jouer au croquet ou derrière la maison pour la balançoire.

GÉNIAL c’te balançoire, super haute, 3 sièges (on était trois donc pas de disputes !), et plein de nuages dans le ciel à toucher. Quand on était au plus haut on voyait très bien à l’intérieur de la chambre qu’on occupait mon frère, ma sœur et moi au premier étage. J’y ai passé des heures. À se
demander comment ce fait-ce que j’ai le vertige maintenant.

La maison était composée au RDC d’une grande salle avec une cheminée et une loooongue table. Ça sentait bon le feu de bois et j’peux vous dire qu’au moment des vacances de Pâques, on ne se privait pas de faire du feu. On pouvait même s’asseoir dans cette cheminée. À côté, un salon, où était l’escalier qui montait à l’étage. Il avait ceci de remarquable que tout un mur formait une niche, qui m’a donné un goût très précis de ce que je voudrais comme architecture d’intérieur.
L’ensemble de cette pièce était plutôt baba, bien sympa. Toujours au RDC se trouvait la salle de bain, dans la partie non chauffée de la maison, autant dire que c’était une horreur que d’y aller, jusqu’à ce que le chauffage d’appoint fasse son effet. Un genre de « grille pain » qui dégageait une drôle d’odeur, un peu crasseuse, mais que j’aimais bien (et que je peux encore sentir avec un minimum de concentration).

À l’étage, il y avait une grand pièce qui desservait les deux chambres, à gauche celle des enfants, à droite celle des parents. Très lumineuses et pleine de punaises (d’où l’expression locale « punaise de bois ! »). Ça sentait bon le bois dans ces pièces. Je me rappelle plus trop pourquoi une année la frangine c’est retrouvée à dormir dans le lit qui était en haut de la montée d’escalier, mais ça faisait un peu bizarre quand même alors que toute l’année on dormait dans la même pièce et que partout où on partait en vacances, on dormait tous les 3 dans la même chambre. 

Cette maison est située dans un hameau d’une dizaine d’habitations, secondaires pour la plupart, à quelques km de Martel où on allait faire les courses. Et acheter le meilleur pain du monde un énorme machin qui nous faisait bien 3 jours (une famille de 5 gros mangeurs de pain quand
même !), dont j’ai encore le goût et l’odeur en mémoire. Près de 20 ans après (gasp !!!), je pourrais retrouver l’emplacement de la boulangerie sans aucun souci.

(clic pour voir en grand) (explications sur tout dans le deuxième article)

(Édith vous signale que je suis retournée cette année en 2011 à côté de Martel et que j’ai effectivement bien retrouvé la boulangerie comme je l’avais laissée -et pas mal d’autre choses- ; mais qu’elle était fermée ! Punaiseuh deu bois !)

Fév 152007
 

je prend le relais de DdC

(depuis Virgule s’y est mis…)

J’ai mis un moment à faire cette note (z’avez qu’à compter le nombre de jours entre cette note et celle de Mousty).Je pensais m’en débarasser en écrivant un truc du genre "je suis tellement secrète que même mes maîtres chéris ne  connaissent pas mes secrets et il est hors de question que je leur dise si c’est pour les voir étalés sur la toile" ; puis finalement à la reflexion, j’ai trouvé quelques trucs quand même. Comme quoi les secrets of her life de Lilou sont pas si bien gardés que ça.

**(Je suis un peu honteuse de l’admettre, inspirée de DdC, notre dieu des chats à tous (…)) Je laisserais jamais à personne le soin de savoir où je me fais les griffes. Mes maîtres ont beau en retrouver des p’tit bouts de-ci de-là, j’ai ma dignité il ne me verront jamais faire. Par contre, me nettoyer les fesses sous leur nez ça me pose moins de probleme.

**J’ai beau être très maligne, j’ai mis du temps à faire comprendre à mes maîtres ce qui n’allait pas dans ma vie. J’en ai un peu honte. D’autant plus que depuis qu’ils ont compris que j’avais besoin d’être peinarde aux gogues (ou avec ma maîtresse mais c’est moi qui décide), ma vie est subitement devenue rose bonbon et j’ai tout le temps d’apprécier enfin les calins !

**Je m’ennuie à mourir quand ils sont pas là. Je vais du lit à ma gamelle, du lit à ma litière, du lit à mon bol. Après je les attends sur le bord de la fenêtre ou derrière la porte, jusqu’à ce qu’ils arrivent. Mais parfois, ils rentrent tard et on a même pas le temps de jouer. Ce sont mes journées de merde à moi…

**J’ai le palais fort délicat, je ne mange certes pas n’importe quoi. Quand j’étais chatonne, je leur en ai fait des cheveux blancs avant qu’ils ne trouvent la marque et le goût de croquettes qui me convenaient. Et moi j’ai bien souvent dormi le ventre vide durant tout ce temps ! Ce que je préfère par dessus tout c’est le poisson, sous presque toutes ses formes. J’ai eu des croquettes à la viande la semaine dernière, ben c’était pas la joie hein. Par contre, j’ai découvert la tarte au citron dernièrement et c’est vraiment bon. J’ai bien dressé ma maîtresse, dès qu’une odeur m’interpelle, je m’approche d’elle m’étire de toute ma hauteur et lui attrape un bout de bras, impétueusement (mais sans les griffes), pour renifler tout mon saoul. La plupart du temps je suis quand même assez déçue.

**mon rêve c’est d’être développeuse de jeux pour chat. J’ai une imagination débordante pour en inventer (encore à mon âge, 5 ans) et modestement, je l’avoue, une réelle capacité à les apprendre à mes maîtres.

5 secrets c’est bien assez, non ? Pour les autres, tu peux t’brosser martine !

Fév 132007
 

(article paru dans telerama)

L’homme est le roi du créneau, la femme, la reine du fourneau. C’est, paraît-il, écrit dans les gènes, scientifiquement prouvé… et tellement rassurant pour notre société.

Vous êtes un homme, un vrai. Une bonbonne de testostérone avec du poil au menton. Vous savez faire un créneau du premier coup, vous lisez les cartes routières les yeux fermés, vous êtes rationnel. Un problème survient ? Vous cherchez la solution en silence. Vous feriez un sacré ingénieur. Atavisme hérité du chasseur préhistorique, vous voyez très bien de loin, mais, curieusement, vous êtes incapable de trouver le beurre dans le frigo. Vous ne savez pas faire deux choses à la fois (sauf boire une bière en regardant le foot à la télé) et, avouons-le, vous n’êtes pas très doué pour communiquer. Quand vous n’envahissez pas un pays pour expliquer votre point de vue, vous parlez, certes, mais n’utilisez que sept mille mots par jour ! Quant à vous, madame, vous êtes parfumée aux œstrogènes. Vous êtes multitâche, capable tout à la fois de travailler sur un dossier, de surveiller les devoirs des enfants, de préparer le dîner et de lire Télérama. Vous feriez une excellente secrétaire. Un problème survient ? Vous en parlez en mangeant du chocolat. Atavisme hérité de la femme préhistorique, qui gardait le nid, vous avez une vue panoramique excellente et très utile en période de soldes. De plus, contrairement aux hommes qui tournent la tête lourdement dès qu’un jupon passe à proximité, vous pouvez reluquer un joli mâle sans jamais vous faire repérer. Et si vous êtes nulle en matière de cartes routières, de créneaux ou de mathématiques, pour parler, vous êtes la plus forte : vingt mille mots par jour, de quoi faire passer votre homme pour une grosse truffe taciturne. Peu rationnelle, chère madame, mais relationnelle.

Une pipelette multifonction et un taiseux monotâche. Ne cherchez pas à changer, vous n’y pouvez rien. Ces caractéristiques sont inscrites dans vos patrimoines génétiques, dans chaque cellule de vos cerveaux. C’est irréfutable, scientifique. Prouvé. Vous n’avez qu’à lire les bestsellers à la mode (1), et vous devrez admettre l’implacable vérité : monsieur est martien, madame, vénusienne. Pensez-y lors de l’élection présidentielle : préférez-vous voter pour une tête de linotte émotive ou pour une brute rationnelle ?

Mais ces comportements, d’où viennent-ils ? Et pourquoi diable les femmes seraient-elles capables de faire tant de choses à la fois ? La bravitude ? Tss, tss, tss. Parce qu’elles utilisent leurs deux hémisphères cérébraux simultanément alors que le mâle bêta n’en utilise qu’un seul. On le sait depuis une étude de 1982 : le corps calleux qui sépare les deux hémisphères cérébraux est plus épais chez la femme et favorise la communication entre les zones du cerveau. Pourquoi bavarde-t-elle quand l’homme écoute pousser sa barbe ? Parce que l’hormone féminine, l’œstrogène, favorise l’activité verbale, selon Sally Shaywitz, de l’université Yale. Et parce que la femme utilise beaucoup plus l’hémisphère gauche, voué au langage, alors que l’homme préfère s’amuser avec le droit (représentation spatiale). Explication (pré)historique : pendant que madame de Cro-Magnon papotait dans la grotte avec ses copines et rangeait les chaussettes sales en peau de bête, monsieur chassait fièrement le mammouth. Il a appris à se taire pour ne pas se faire repérer. Et à force de partir trucider le dîner au fin fond d’une nature hostile, pendant des millions d’années, il a aussi appris à se repérer dans l’espace, à savoir que pour rentrer à la maison il fallait prendre à gauche après la grosse pierre, puis à droite, puis passer au-dessus du néandertalien assommé à l’aller, puis trois fois à gauche…

Les études sur cette question abondent. Selon celle du Dr Ruben Gur, réalisée en 1980 au Pennsylvania Medical Center, la femme a un cerveau toujours en alerte : au repos, il mouline à 90 % de ses capacités contre 70 % pour le mâle, qui, lui, se détend vraiment, à la fraîche, décontracté du neurone. Ce n’est pas fini. Selon l’étude de Doreen Kimura, psychologue à la Simon Fraser University, monsieur est bien plus doué pour viser une cible, et madame, pour les travaux manuels de précision. Chasse et cueillette sont les deux mamelles ancestrales de nos aptitudes d’aujourd’hui, suggère la scientifique…
Voilà, en bref, ce que dit la science. Ou plutôt ce que les best-sellers disent de ce que dit la science. Car, ô divine surprise, à y regarder de plus près, cette science-là a tout faux. Neurobiologiste et directrice de recherche à l’institut Pasteur, Catherine Vidal est en guerre contre les stéréotypes véhiculés ces dernières années dans les médias et l’édition : « Il faut désintoxiquer les gens de la bêtise ambiante ! J’en ai marre d’entendre toutes ces c… sur les cerveaux des hommes et des femmes ! » Il faut le savoir, et la neurobiologiste le crie haut et fort : la totalité des arguments cités plus haut, et repris en boucle dans les médias, sont réfutés depuis longtemps par… la science. La théorie de l’épaisseur du corps calleux de 1982 ? Invalidée en 1997 par une enquête sur deux mille personnes qui ne voit aucune différence entre hommes et femmes. La femme plus douée pour parler ? Une gigantesque étude menée en 2004 n’a révélé aucune différence entre les sexes concernant les capacités dans ce domaine. L’activité cérébrale de la femme à 90 % au repos ? L’étude date de 1980 et n’a jamais été confirmée. La théorie des hémisphères gauche (langage) et droit (représentation spatiale) ? Lancée dans les années 70, avant l’IRM, en pleine mode du yin et du yang, elle est complètement dépassée : l’imagerie cérébrale montre que les deux hémisphères fonctionnent en permanence en interaction. Chez les deux sexes. La testostérone rend les hommes agressifs, et l’œstrogène, les femmes émotives et sociables ? Les récents progrès des neurosciences prouvent que l’être humain échappe à la loi des hormones : son cortex surdéveloppé, siège des fonctions cognitives les plus élaborées (langage, conscience, imagination…), n’est guère réceptif aux fluctuations hormonales, contrairement à celui des animaux. La préhistoire et ses atavismes ? Nous n’avons aucune trace de la répartition des tâches chez l’homme préhistorique. Le st&eacut
e;réotype de l’homme chasseur et de la femme au foyer est hérité du XIXe siècle. Clau­dine Cohen (La Femme des origines) a bien expliqué comment les imaginatifs scientifiques de l’époque ont calqué leur vision de la cellule familiale conservatrice du XIXe siècle sur la préhistoire, et combien ces représentations persistent aujourd’hui.

« Les auteurs des livres qui véhiculent ces clichés ne font pas forcément volontairement de la désinformation, dit la neurobiologiste. Nous baignons dans une culture où les rôles des uns et des autres restent bien différents, marqués. Il y a les métiers d’hommes et de femmes. Inconsciemment, c’est intégré par chacun. Il faut faire un effort intellectuel pour penser autrement. » Les travaux des anthropologues Françoise Héritier en Afrique et Maurice Godelier en Nouvelle-Guinée ont pourtant montré qu’il existe une grande diversité dans la répartition des tâches selon les sociétés. Dans certaines tribus africaines, ce sont les femmes qui marchent des kilomètres tous les jours pour la cueillette et assurent les deux tiers de l’alimentation du groupe. Le mythe de l’homme des cavernes en prend un coup (de gourdin).

Malgré tout, les hommes et les femmes ont bien un cerveau différent. Le sexe génétique de l’embryon (XX pour les femmes et XY pour les hommes) induit la formation des organes sexuels. Des hormones sexuelles différentes vont ainsi imprégner le cerveau et influencer la formation des neurones. Mais essentiellement au niveau de la reproduction. « Pour le reste, toutes les différences de comportement entre les hommes et les femmes sont essentiellement dues à la société, à la culture et à l’éducation. Pas aux hormones, ni aux gènes », explique Catherine Vidal.

Mais alors, comment expliquer que les chasseurs de gènes, ceux de l’amour romantique (!), de l’intuition féminine et des préférences sexuelles parviennent à faire publier leurs recherches fumeuses dans les meilleures revues scientifiques ? Pour celles-ci, c’est l’assurance de retombées médiatiques. En 1999, une étude sur le « gène » de la fidélité conjugale publiée par l’hebdomadaire Nature défraya la chronique. Il y a aussi les arrière-pensées idéologiques. Nombreux aux Etats-Unis, présents dans les milieux néoconservateurs, ces chercheurs déterministes estiment que tout est joué à l’avance : les capacités, les défauts, les appétences, la morale. Les méchants naissent méchants. Les hommes, incapables de trouver le beurre dans le frigidaire. Risque majeur du déterminisme : légitimer l’ordre social par l’ordre naturel.
« Les femmes sont nulles en maths », lançait peu ou prou Lawrence Summers, le directeur de Harvard, en 2005. Tollé. Démission. Sa pique aura provoqué une nouvelle étude pour faire le point sur la question. Le rapport en a été publié en septembre 2006. Ses conclusions ? « Les études sur la structure du cerveau […] ne montrent pas de différences entre les sexes qui pourraient expliquer la sous-représentation des femmes dans les professions scientifiques […] : cette situation est le résultat de facteurs individuels, sociaux et culturels. » Ouf !
L’ancêtre des déterministes se nomme Franz Joseph Gall. Au XIXe siècle, ce médecin allemand invente la fameuse phrénologie, dont il ne nous reste justement que… la bosse des maths. En palpant vingt-sept zones du crâne, Gall estime déjà pouvoir connaître la personnalité d’un homme. Ses théories deviennent vite un outil pour classer les humains selon leur race, leur sexe ou leur classe sociale. Dans les années 1850, le médecin français Paul Broca reprend les travaux de Gall. Il découvre le centre de la parole dans le cerveau. Et, fort de ce succès, croit pouvoir prouver la moindre intelligence des femmes en mesurant les écarts de poids du cerveau entre les deux sexes : le cerveau d’un homme est plus lourd de 181 grammes en général. « Il ne faut pas perdre de vue que la femme est en moyenne un peu moins intelligente que l’homme ! » explique le chercheur. Depuis, on sait que le poids du cerveau n’a aucun rapport avec l’intelligence : le cerveau d’Anatole France pesait 1 kilo, celui de Tourgueniev le double, et celui d’Einstein était plus léger que la moyenne (1,250 kilo). Mais les idées reçues ont la vie longue : en 1992, l’armée américaine a lancé une étrange enquête à partir de la taille des casques de six mille soldats et a conclu que la capacité crânienne était proportionnelle au QI. Inepties !

Alors, hommes, femmes, tous pareils ? Non, tous différents. « Grâce aux nouvelles techniques d’imagerie cérébrale, on sait que la variabilité individuelle l’emporte sur la variabilité entre les sexes », explique Catherine Vidal. C’est la grande découverte de ces dernières années : la plasticité du cerveau. Avec sa centaine de milliards de neurones plongés dans un bouillonnement électrique permanent, son million de milliards de synapses, il conserve nombre de ses secrets et continue d’alimenter les fantasmes. Mais on est sûr d’une chose : il évolue du berceau jusqu’au cercueil. Le bébé naît avec tous ses neurones, mais 90 % de ses con-nexions se feront dans les vingt années après sa naissance. Si les zones qui commandent la main gauche d’un violoniste professionnel ou celles de l’orientation dans l’espace d’un chauffeur de taxi sont surdéveloppées, difficile de l’imputer à un gène. L’expérience forge ce qui bourdonne sous nos fronts. Un jeune garçon sera mis très tôt sur un terrain de foot. Il développera son sens de l’orientation spatial. Une petite fille habituée à rester à la maison dans une sphère consacrée à l’échange parlera plus vite. Dès sa prime enfance, l’être humain est inconsciemment imprégné d’un schéma identitaire auquel il doit se conformer pour être accepté par le groupe. On ne dit pas à une petite fille : « Que tu es costaude ! » ou à un petit garçon : « Que tu es joli ! »
En définitive, on peut se demander pourquoi des Homo sapiens sapiens aussi évolués que nous peuvent bien se ruer sur ces best-sellers qui expliquent nos comportements par une biologie de bazar : « Le succès de ces théories tient au fait qu’elles sont rassurantes, répond la neurobiologiste. Elles nous donnent l’illusion de comprendre et de nous sentir moins responsables de nos actes. » Monsieur, vous n’aurez plus d’excuses pour le beurre dans le frigo ; madame, pour ces satanés créneaux. Le cerveau évolue. Entraînez-le .

(1) Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières ?, d’Allan et Barbara Pease et Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, de John Gray.

Nicolas Delesalle


A noter

Le 7 février prochain, un livret intitulé Les Femmes, les sciences, au-delà des idées reçues sera distribué aux maîtres et aux professeurs de l’Education nationale. Réalisé par trois associations, Femmes et sciences, Femmes ingénieurs et Femmes et mathématiques, il a été conçu pour terrasser les idées reçues sur l’orientation scolaire des filles, tout aussi capables de briller en sciences que les garçons.

 

Télérama n° 2978 – 10 Février 2007
Fév 112007
 

Ligne 1
Samedi 10 février quelque part entre hôtel de ville et st paul

Le type en face de moi se gratte l’entrejambe. Bon je peux comprendre que des démangeaisons soient tellement insupportables qu’on se lâche, d’autant qu’il prend la peine de le faire discrètement derrière son sac à dos. (qui pour le coup devient un sac à  …. bref…).
Bon, ça commence un peu à s’éterniser là…
Mais mais mais, il prend bien ses aises d’un coup

Mais il se branle le con ! La blonde qui s’est assise dans la rangée d’en face à la station précedente le met dans un état !

Je lui shoote dans les pieds.

"quoi, qu’est-ce qu’il y a ?"
Je lance un regard vers son entrejambe
"ça va ? vous avez un problème ?"
"oh pardon, excusez-moi, excusez-moi"

Rideau

Fév 112007
 

Je n’ai objectivement rien à dire contre les déclarations enflammées, et le déchaïnement de passion d’autrui. C’est comme ça c’est la vie, même si c’était particulièrement mal venu.
Les mensonges couverts sous les prétendues bonne foi et intégrité, m’ont bien mises en colère.
Mais alors, après tout ça, les plaintes les jérémiades et les caprices de petit enfant, MERCI HEIN !!!

Fév 012007
 

à chaque fois que je regarde mon vélo de haut (comprenez quand je suis dessus) ou que je vois un beau vélo de ville chromé neuf je pense à c’te neuneu de "martine" qui reçoit un vélo neuf pour ses 10 ans ou un truc comme ça et trouve rien de mieux, c’te conne, que de se planter la tête en avant dans une meule de foin.
Pas d’effusion de sang ni rien hein, pas renversée par un voiture, ni engueulée par le paysan, une "martine" ça reste toujours désespérément fade et politquement correct.

En tout cas, merci martine, mais je pense à toi plusieurs fois par semaine.

Heureusement que j’ai pas lu "martine a un chat", "martine et l’éolienne", "martine rénove sa maison" ou "martine fan de rock" -nan là faux pas exagérer- sinon je serais totalement folle à lier.