Oct 082009
 

Lilou est tellement INFECTE chez le véto (elle grogne, mord, se débat, sue, et bave) que même si on n’y va qu’une fois par an pour les vaccins tout le cabinet vétérinaire sait qui est le chat Lilou.
Alors qu’en vrai, elle est tellement douce (dans le sens où jamais elle ne mord ni ne griffe, et ne fait jamais de geste méchant). J’ai trop la honte à chaque fois quand on prend rendez-vous.
« Vous me rappelez pour qui c’est  ? »

« C’est pour Lilou, le chat, » « ah oui, oui… … Bon alors, c’est le docteur B qui va s’en occuper hein. »

Août 222009
 

Édith, veut donc contribuer à l’article et signaler que depuis jeudi 13 août exactement, 4 oisillons ont brisé leur coquille et qu’ils sont affamés. Il s’agit manifestement de la deuxième couvée (voir l’article consacré).
Ils piaillent toute la sainte journée jusqu’à ce que l’un de leur parents viennent leur remplir le bec, ou les rabrouer. La 1ère couvée s’était fait remonter les bretelles pour trop de tapage de façon spectaculaire, ça nous avait bien fait marrer. Il faut dire que les parents prennent  tellement de précaution pour pas se faire trop voir que le bazar incessant des oisillons a quelque chose de paradoxal !

À la ferme de Michel, on a un couple d’hirondelles qui nichent dans le hangar, et des dizaines en l’air au dessus des champs toute la journée. Leur chant est un vrai régal.
Par contre, ces chipies sont impossibles à prendre en photo, dès qu’on est trop proche (c’est à dire à 5m…) elles s »envolent.
J’ai fait ce que j’ai pu, et je vous met en lien sur les photos deux enregistrements de chant.
Hirondelle1

Hirondelle2

Il s’agit de l’hirondelle Hirundo rustica. Les notres en sont à leur deuxième nichée, et manifestement, les oeufs viennent d’éclore.

(Lilou est descendue fissa de sa retraite pour chercher la bête quand elle m’a entendu tester différents chant d’hirondelles)

Juin 092009
 

Vu l’excitation de la Loute à 5 heures du matin qui saute sur le lit et fait en sorte de me réveiller pour me signifier qu’elle a un truc à me montrer, vu que 5 heures plus tard, elle est toujours en train de chercher un truc, je suppute qu’elle m’a gentillement ramené une chauve souris…
Reste plus qu’à la trouver.

Elle est pas dans la couette c’est déjà ça.

Je vous tiens au courant.


Edith vous informe, le lendemain matin
Pas de chauve souris en vue depuis hier matin…
Alors de deux choses l’une.
Soit il ne s’agissait que d’un pauvre insecte, dans ce cas, on est tombé bien bas.
Soit les plantes vermifuges que j’ai données à Lilou depuis 5 jours ont fini par lui atteindre le cerveau, et elle nous a fait une petite hallu.

Avr 052009
 

Je viens d’écrire un article sur la coiffeuse (terminée ou tout comme et comme dans mes rêves) et je viens de me rendre compte que je n’ai jamais fait de topo sur notre chambre. Pourtant, c’était assez sportif encore c’t’histoire. Bon, là ça fait plus d’un an et demi qu’on dort dedans, alors on a oublié tout ça, mais c’était monstrueux (je viens de préparer les photos c’est pour ça que je m’en rends compte à c’t’heure).

Alors comme d’habitude, une petite présentation de la chambre telle quelle quand on a investit l’appart. Un certain, …., genre dirons-nous…
Il parait que la « peinture » est signé d’un nom assez connu au moins dans le milieu artistique Orléanais (j’ai bien une hypothèse de la raison pour laquelle c’est le cas), mais nous on a préféré la cacher hein…


La chambre d’origine était très grande (en tous cas pour nous) au moins 18m2. On a réduit de 0,8m en largeur (ce qui correspond à réduire la surface du mur gris ci-dessus)  et on a une chambre de belles dimensions. Cela nous a permis d’installer l’escalier dans l’entrée qui est d’ailleurs en train de se transformer en mini-chambre ; ainsi que d’installer le placard à balais dans l’entrée.

Pour présenter les travaux de la chambre, j’ai choisi de faire une « diapo » par thème qui permette de voir rapidement l’évolution avant après et une technique.

Commençons par ce mur horrible :


Vous voyez le cheminement de l’isolation. Nous avons dû tout isoler car on s’est rendu compte très rapidement (au premier coup de masse dans le mur du salon) qu’il n’y avait aucune isolation. On savait qu’il nous fallait ré-isoler le toit pour utiliser tout le volume dans le salon et faire la mezzanine mais on pensait que quand même les murs l’étaient. Et bien non, ça a fait pas mal de boulot en plus et un coût non négligeable (le chanvre, c’est très très bien et on reviendrait pas sur notre décision, mais c’est cher). On pose donc d’abord les rails, puis les plaques de chanvre et enfin, on coffre avec les plaques de plâtre. Entre temps on a fait passer l’électricité dans les nouveaux murs (encore un truc pas prévu ça, de refaire l’électricité…).
Je peux vous dire que le recouvrement de cette peinture a été le plus grand soulagement visuel que j’ai pu vivre.

Autre mur, autre technique, quand on rentre dans la chambre, à droite, il y avait derrière les plaques de placo un mur de pierre et un conduit de cheminée en brique. On avait déjà la technique de décrassage après la rénovation dans le salon de ces deux types de surface (franchement, on devrait parler de reconstruction…) :


Le mur de pierre est mis à jour au marteau burin pneumatique ou manuel (je sais plus trop pour la chambre, je me souviens juste qu’à un moment on a cassé la marteau burin pneumatique), l’ancien jointement enlevé de la même manière. Pour la brique, plus fragile, c’est à la main. C’est pas très difficile en fait car le jointement, très sableux, était très friable. On voit Fred refaire ensuite le jointement du mur du pierre avec un mélange chaux-sable. Pour le mur de brique, le même jointement est fait, sauf qu’au préalable, on a enduit les briques d’huile de lin pour que leur nettoyage soit plus facile par la suite. En effet, dans le salon, on a eu beaucoup de mal à récupérer les briques après avoir refait le jointement qui s’incruste dans les briques, poreuses. On avait réussi à les récupérer en utilisant une « carbure » (une pierre abrasive) et de l’eau vinaigrée à la brosse (et surtout beaucoup d’huile de coude). Là, avec le passage préalable à l’huile de lin, tout s’est facilement enlevé à la brosse.
Après séchage (plusieurs semaines, durant lesquelles ça sent la chaux) on a frotté le mur pour éviter que des particules ne tombent sans cesse. Ça fonctionne bien, on peut se frotter dessus sans devenir blanc et il n’y a pas de résidus par terre.

Comme expliqué dans l’article sur la mezzanine, pour la construire il a fallu détruire le faux plafond existant et poser des poutres. On a donc passé un moment sans plafond dans cette partie de l’appartement (on vivait alors comme dans un studio, salle de bains exemptée, dans la partie salon. Ça nous a pas empêché de recevoir des invités à tour de bras ). Voici donc l’état de la chambre à cette période critique….

Il a donc fallu reposer des poutres, des chevrons et un nouveau plancher, qui est en l’occurrence le plafond de notre chambre. Et ben, on trouve ça très beau. Le bois des poutres et des planches (chêne) vient d’une scierie des environs.

Pour le sol, on a choisi de faire un plancher. On a d’abord dû enlever l’horrible moquette que vous pouvez apercevoir sur la première image. Pour ça on a utilisé un couteau à moquette, mais aussi un horrible dissolvant chimique qui pue la mort et qui pollue tout autant, c’est très honteux, mais à vrai dire, on voyait trop comment faire autrement. En plus ça fonctionne pas terriblement bien et c’est plus la force herculéenne de Fred qui a finit par venir à bout de la colle que ce f*cking produit.


Les planches sont posées sur des lambourdes, vissées dans la dalle (il parait que les voisins du dessous n’ont rien entendu…). Les planches, rainurées par la scierie, sont clouées dans les lambourdes (le clou est enfoncé dans la rainure à l’aide d’un chasse-clou, c’est pour ça qu’on les voit pas), et encastrées les unes aux autres.
Enfin, Lilou comme vous pouvez le constater, a fait un magnifique boulot de finition avec l’huile dure. Ça brille de milles feux comme un plancher de danse.

Comme on a réduit la surface de la chambre, il a fallu détruire la cloison d’origine et en remonter une autre :


Pas de détails particulier, poutres comme précédemment passées à la lasure naturelle qui contient entre autre du borax (insecticide et fongicide naturel). La cloison est faite avec des montants métalliques et des plaques de plâtre, le haut est vitré pour avoir de la lumière dans la mini-chambre.

Au final ça donne ça. Bon je vous ressors des vieilles photos :









Pour la coiffeuse, je vous fait languir encore un peu  😉

Mar 272009
 

(Je tiens tout d’abord à signaler que tout le jardin est l’oeuvre de Fred -comme presque toute la maison d’ailleurs-)

Tout l’automne et tout l’hiver, Fred s’est attaché à préparé le jardin : retournement des parcelles de l’an passé, plantation d’engrais vert, recherche d’amendement pour tâcher d’améliorer le sol (il est pourri à l’origine, sableux donc très drainant et sans l’humus indispensable pour faire pousser les plantes), et construction…

D’abord, le tas de fumier récupéré chez un fermier, qui va donc être épandu pour amender le sol. Avant ça, il y a eu des copeaux de bois, récupérés en bord de route.
À coté, vous pouvez voir la phacélie qui va servir d’engrais vert.

phaceliefumier1

Là, les seules productions de l’hiver :
d’abord les épinards (même si ça a si peu donné qu’on en a mangé qu’une fois… Ceux là, ça fait 3 mois qu’on attend de pouvoir les bouffer…)

epinard1

La mâche (sort à peu près identique…). On ne le voit plus maintenant, mais elle était mise sous « tunnel » (arceau + bâche plastique) dans l’idée de la protéger du froid et de la pousser à pousser plus vite et avec plus de rendement. On va dire que ça aurait été pire sans.

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Et les poireaux qui sont toujours restés complètement ridicules :

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Les fraisiers : paillées pour éviter l’évaporation et les mauvaises herbes (et accessoirement, ramasser des fraises bien propres). Fred a l’intention de placer une couverture de survie bien brillante sur la haie pour chauffer les fraisiers par réflection et avoir des fraises plus tôt  .

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Les framboisiers :

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Et pour les plantations extérieures actuelles, LA RHUBARBE ! On a cru qu’elle était morte, mais non. Merci la belle-mère de la mère de nos neveux.

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ATTENTION ! Le clou du jardin ! Le châssis-serre. Une très belle réalisation de Fred, qui se demande comment il occupera ses journée quand il n’aura plus un apprt’ à refaire.
Chute de bois de l’appart (donc chêne et hêtre, excusez du peu) et fenêtre de recup. Admirez :

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(Les petits pois ont été ressemés en pleine terre ce matin).

Et la star du jardin, et non ce n’est pas Lilou (je suis sûre qu’il y a un matou norvégien qui traîne à Orléans et qui tire tout ce qui bouge, si vous saviez le nombre de chats poilus qui traînent dans les rues de l’agglo…). Le chat du coin qui se fait un petit parcours sportif sous les reste du ‘tunnel’

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