La carpe de Noël dans la baignoire, c’est pas toujours de tout repos.
On a bien fait de pas se lancer dans un tel défi : (et puis le smažený sýr, c’est tellement bon)
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Hier en se promenant (vous saurez où demain) on est tombé sur un étal ambulant de carpes vivantes. Il faut savoir que la carpe de Noël est une grande tradition en République Tchèque, mais sûrement dans les pays slaves en général si on en croit Marzi de Pologne (excellente BD au passage, je conseille -Message aux voisins : elle est en plusieurs tomes avec les autres BD-) :
Pour en revenir à nos moutons, je vous épargne la photo de la bassine pleine de déchets de carpe et rouge de sang (d’ailleurs, je l’ai pas faite, OH ! j’ai charge d’âme innocente, moi). Parce que le vendeur tue la carpe devant vous si vous le voulez. Sinon, vous pouvez la laisser dans la baignoire si ca vous chante et faire le sale boulot vous-même. La tradition est de manger les filet panés le soir du réveillon avec de la salade de pomme de terre.
Aujourd’hui, on est sorti assez tard pour faire les touristes, avec dans l’idée d’acheter au passage de avoir réveillonner en bonne et due forme ce soir.
Hahahahaha, on a été bien naïf. Il semblerait que le 24 soit dédié à la préparation du Noël en famille et tous les tchèques s’empressent de quitter le boulot au plus vite, si bien que la plupart des magasins et des lieux culturels sont fermes / ferment à midi / ferment à 15 heures.
Bon, pour vous donner une idée, on est sorti a 13 heures… Je les blâme pas, on ferait aussi bien d’en faire de même par chez nous.
Enfin, bref, on s’est retrouve comme deux ronds de flans. On a quand même trouve un gâteau de Noël pour notre petit déjeuner de demain (vánočka), autre tradition incontournable. Et puis quand même, on a du « champagne » de Bohème pour fêter ça (Bohemia sekt).
Nous avons bien sûr notre sapin de Noël nomade, celui qu’on traîne partout en hiver. Peut-être pas aussi décoré ni lumineux qu’un arbre de Noël tchèque (vánoční stromek), mais on l’adore.
J’ai quant à moi été étonnée de voir qu’encore aujourd’hui, des gens rentraient chez eux avec l’arbre de Noël. Il semblerait que la tradition citée ici de faire le sapin la veille de Noël soit encore respectée. Dans le même genre, toutes les portes d’entrée des logement portent une couronne de Noël en épicéa, et des branches en sont vendues à tous les coins de rue.
Bon je vous laisse, c’est l’heure de apéro de Noël. Suivi de notre super repas de noel smažený sýr (à la place de la carpe panée, nous on se fait du fromage pané, qui n’en a jamais mangé ne peut comprendre à quel point c’est trop la fête), oeufs sur le plat avec charcutaille grillée, et pour finir, diverses crèmes ou flans indus’ accompagnes de biscuits, bonbons et chocolats tout autant. Le tout arrosé de bohemia sekt.
Joyeux reveillon à tous !
Toute petite voix babillarde au téléphone tout chouchouchou, Milo le petit frère de Tom :
« Bonjour Tata »
…
« a tèm Tata »
…
« a tèm »
Ses deux premières vraies phrases à mon endroit. Ça valait le coup d’attendre 2 ans et 4 mois.
Il mérite bien sa rubrique lui aussi maintenant.
Édith, veut donc contribuer à l’article et signaler que depuis jeudi 13 août exactement, 4 oisillons ont brisé leur coquille et qu’ils sont affamés. Il s’agit manifestement de la deuxième couvée (voir l’article consacré).
Ils piaillent toute la sainte journée jusqu’à ce que l’un de leur parents viennent leur remplir le bec, ou les rabrouer. La 1ère couvée s’était fait remonter les bretelles pour trop de tapage de façon spectaculaire, ça nous avait bien fait marrer. Il faut dire que les parents prennent tellement de précaution pour pas se faire trop voir que le bazar incessant des oisillons a quelque chose de paradoxal !
À la ferme de Michel, on a un couple d’hirondelles qui nichent dans le hangar, et des dizaines en l’air au dessus des champs toute la journée. Leur chant est un vrai régal.
Par contre, ces chipies sont impossibles à prendre en photo, dès qu’on est trop proche (c’est à dire à 5m…) elles s »envolent.
J’ai fait ce que j’ai pu, et je vous met en lien sur les photos deux enregistrements de chant.
Il s’agit de l’hirondelle Hirundo rustica. Les notres en sont à leur deuxième nichée, et manifestement, les oeufs viennent d’éclore.
(Lilou est descendue fissa de sa retraite pour chercher la bête quand elle m’a entendu tester différents chant d’hirondelles)
« Oooooh ! Mais c’est des chaussettes avec des doigts de pieds ! J’avais jamais remarqué. C’est trop beau ! »
…
Pas que j’ai une production de bricotureuse quelconque en ce moment, mais Skimy m’a fait une fort chouette bannière, que j’ai reçue en cadeau aujourd’hui, j’en suis pas peu fière :
Ca remonte à ce matin. Et tout vient de là je pense. Je suis passée devant une dame qui faisait la manche, typée rom, et comme je ne lui ai rien donné, elle a crachée sur mon passage.
J’ai eu ma dose de crachat, j’ai pas relevé, j’ai tracé ma route (mais je me suis fais mon p’tit film dans ma tête de si j’étais revenue sur mes pas, ça m’a occupé sainement l’esprit quelques temps).
C’est elle.
Je suis sûre.
Elle m’a balancé une malédiction.
Ca a commencé à la caisse à carrefour (alors là, je mets sans vergogne le nom de la chaîne, je vais pas me gêner pour balancer…). Il y avait derrière moi un petit vieux. Moi j’ai le bras en vrac, je sors d’opé, j’ai du mal à faire certains gestes comme porter les courses de ma charrette au tapis, j’allais ni me presser, ni faire des mouvements inconsidérés. Ce sale malpoli n’a pas arrêté de me pousser et quand enfin j’ai pu déposer mes affaires sur le tapis, il s’est pas gêner pour y déposer les siennes et continuer à me pousser. Je lui ai fait remarquer que j’étais loin d’avoir terminé (ni même à peine commencé) et ai poussé ostensiblement ses affaires plus loin. Il m’a regardé en souriant de toutes ses dents, avec plutôt un air du genre ‘je sais que je te fait chier’ plutôt qu’un air niais et il a rigolé.
Bon…
Je passe en caisse, je paie, je remballe difficilement.
Je me pousse, et avant de repartir définitivement, je regarde mon ticket de caisse. C’est là que le vigile de bout de caisse m’interpelle.
« Madame, vous voulez bien me suivre »
(Évidemment dès cet instant, moi j’ai SU que j’étais suspectée de vol)
« Euh, pourquoi ? » -pas prête à suivre-
« Venez-là s’il vous plaît »
Je ne bouge pas.
« Je voudrais bien savoir pourquoi, d’abord. »
Pas de réponse ou pas du tout explicite. Je me dit que j’ai pas vraiment le choix, alors je le suis. Je suis parfaitement furieuse, et je roule (vraiment par inadvertance) sur les pieds du type qui me tient la porte. Je m’excuse (toujours cette faculté qui m’étonne moi-même à rester calme et polie dans les circonstances extrêmes).
Petite pièce carrée, sale, néons, une table, 2 chaises.
Ambiance.
Offensive. (Je HAIS l’injustice autant que l’irrespect et l’hypocrisie. De toute mon âme)
« Vous arrêtez n’importe qui comme ça ? »
« Non pas n’importe qui »
« Alors, pourquoi moi ? »
Pas de réponse.
« Vous me suspectez de vol c’est ça ? »
Pas de réponse. À absolument AUCUN moment ce mot ne sera prononcé par le type. Rien ne me sera dit sur ce que l’on me reproche et la raison que j’ai d’être là. Je suppose que ceci est bien étudié pour éviter que les clients ne portent plainte.
« Vous pouvez vider votre charrette s’il vous plait ? »
J’ai enlevé un truc et puis j’ai dit : »
« Écoutez, je vous laisse le faire, je viens de me faire opérer du bras, ça m’est très pénible ». Et je me suis assise.
Il a juste pris 4-5 trucs et le ticket de caisse, et puis manifestement il y avait dans le tas ce qu’il cherchait. J’ai capté immédiatement que c’était le mascara que je venais de mettre 3 plombes à choisir, et l’a cherché sur le ticket de caisse.
Sueurs froides… Il a du mal à le trouver. Je commence à flipper sa race. Je revois pourtant le mascara arriver sur le tapis d’après caisse, délicatement posé sur les éponges. Bordel, ça veut bien dire que je l’ai payé non ? Je me repasse le film, je peux pas voir le ticket…
Son téléphone sonne.
C’est son pote, celui qui était tout fier de m’avoir ‘chopée’ en magasin qui l’appelle pour savoir si J’AI VOLÉ. J’en profite pour me rassurer, vite, vite, OUOUOUOUFFFFFF. C’est bon, il est bien sur le ticket.
Je lui montre en disant bien fort, et bien sêchement « Il est là l’article que vous cherchez »
Il vérifie avec son pote la nomenclature du bidule. Puis, il m’oblige quand même à vider mon sac à mains et n’y trouve rien de suspect. J’ai insisté en posant le tampon-et-les-lingettes-intimes-ça-peut-toujours-servir-ma-brave-dame devant lui. Évidemment, rien de répréhensible.
Et voilà c’est terminé, il remballe ma marchandise (pas celle du sac à mains) et me dit que c’est ok que je peux repartir.
En ouvrant la porte il commence à me dire
« Excusez-moi mais on a cru que … bafouilli… »
« J’ai bien compris, vous avez cru que j’avais volé du mascara »
« Oui mais excusez-nous mais on a cru que … »
« Oui, oui c’est suspect de mettre 3 heures à choisir quelque chose j’ai BIEN compris »
Il continue à vouloir me parler.
« Bon aller, c’est bon j’en ai assez, au revoir »
Et je pars.
AHA
Mais non. C’était pas fini.
À peine avais-je tourné le coin de la prochaine boutique de la galerie marchande qu’un vieux monsieur (j’ai cru un moment que c’était le même qu’auparavant mais non), m’interpelle.
Toute encore dans mon aventure, je l’ai direct soupçonné témoin et de vouloir ou faire preuve de commisération (ce qui m’aurait prodigieusement agacée de la part d’un gens), ou de me faire la morale. J’ai donc répondu pas très commodément je pense, en me retournant vers lui.
Bon déjà c’était pas le vieux de la caisse.
« Vous êtes très… » geste de la main, depuis son cou vers son nombril.
Soulagement. Il vient pas me parler de vigiles.
« Oui ? Je suis très quoi ? »
« Non c’est pas grave »
Merde alors mon coco tu vas pas t’en sortir comme ça. J’ai fait la guerre des années à mon cousin V. qui finissait pas ses phrases, je suis rodée.
« Comment ça ? ben si, dites-moi ? »
« Vous êtes très… » et rebelote.
Comme j’avais un pull à col en V assez plongeant, j’ai cru qu’il trouvait à redire sur ma tenue mais bon, je trouvais ça grave abusé étant donné qu’en dessous je portais un T.shirt à col rond classique à hauteur plus que raisonnable au-dessus des seins.
« Bon aller dites-moi maintenant »
« Vous êtes très maigre »
Alors là, ça m’a fait marrer. Bingo.
« Je suis pas maigre je suis mince, regardez »
Et hop que je remonte mon pull-t.shirt pour pincer un bon gros bout de chair en guise de preuve.
« C’est parce que j’ai une petite fille et… » baragouin, j’ai rien compris. Je suppose qu’il trouve sa petite fille trop maigre et qu’il s’inquiète, comme mon grand-père à mon sujet avant lui.
« Vous inquiétez pas, je suis en bonne santé ! »
« Alors c’est le plus important »
Et sur cet accord, nous nous séparâmes.
Il m’a bien agacée au départ, mais rétrospectivement (ouais hein, il m’a falllu quelques heures pour digérer ma ‘garde à vue’, c’était un peu ce qui prônait dans les heures qui ont suivies), c’était rigolo et plutôt mignon. Je ne sais pas si il avait tout sa tête, il avait l’air d’être tombé car il était écorché au visage, mais enfin il était gentil.
Je crois que je l’ai un peu impressionné. 😀
Il faut absolument signer la « Pétition pour le maintien du vote papier« .
Ce printemps, plus d’un million d’électeurs voteront obligatoirement au moyen d’ordinateurs, parce que leur mairie en a décidé ainsi : dans une grande partie des Hauts de Seine, à Amiens, Brest, le Havre, Reims, Le Mans, Mulhouse, etc…
Une fraude pèserait sur le résultat des élections nationales.
L’urne transparente et le dépouillement public sont remplacés par un ordinateur dont le résultat est invérifiable et dont on ne peut rien
savoir pour cause de secret industriel.
Vous n’êtes pas au courant ?
C’est normal, jusqu’à peu, il n’y avait aucune information sur ce sujet, aucun débat…
Une démonstration frappante (i-Télé, 6 min)
EDITH nous dit le 22 avril :
Des machines à voter électroniques remplacées à la veille du premier tour
Par Philippe Crouzillacq, 01net.
Nouveau couac autour du vote électronique. Après les demandes de moratoire et les recours déposés par certains citoyens auprès des tribunaux administratifs (voir encadrés ci-dessous), le fabricant de l’un des trois systèmes de machines à voter avec écran tactile s’est livré ce jeudi 19 avril à une annonce quelque peu surprenante. Ce, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 22 avril.
ES&S, fournisseur du système iVotronic, retenu par 8 des 82 communes qui recourent au vote électronique (1), a indiqué qu’il avait procédé au remplacement « de l’ensemble du parc français ». Soit près de 160 machines à voter. La raison : le matériel qui avait été livré aux collectivités n’était pas encore agréé par le ministère de l’Intérieur. L’utilisation des appareils concernés aurait pu entraîner la nullité du scrutin, au niveau local du moins.
La démarche de livrer des ordinateurs de vote non agréés par les autorités jette une ombre de plus sur un vote électronique, déjà au cœur d’une brûlante polémique (voir notre vidéo), même si le fabricant d’iVotronic assure que les futurs votants n’ont pas d’inquiétude à avoir (2). Les machines controversées ont été remplacées par un matériel plus ancien, certifié conforme en octobre 2005. Et un rapport d’inspection du Bureau Veritas (3), réalisé il y a quelques jours, atteste que les machines qui seront utilisées le 22 avril prochain affichent toutes les garanties nécessaires par rapport à la législation en vigueur.
Des communes embarrassées
Que s’est-il passé ? A la base de ce dysfonctionnement se trouve une fonctionnalité, que la société a développée, semble-t-il, à la suite de remarques de certains présidents de bureaux de vote. Il s’agissait d’un simple « boîtier déporté rattaché à un cordon de cinq mètres » qui devait permettre au président d’un bureau de vote de piloter à distance l’ouverture d’une session pour chaque électeur.
Sur le système iVotronic précédent, celui qui a donc été réinstallé, le président doit se déplacer physiquement auprès de la machine pour ouvrir une session de vote. Cette démarche, qui équivaut à l’introduction d’un bulletin de vote dans une urne classique et transparente, n’est pas aujourd’hui jugée très pratique. Mais c’est celle qui avait reçu l’agrément, et non le boîtier déporté.
Olivier Ayet, directeur de la communication à la mairie de Meylan, dans l’Isère, raconte : « Au début du mois d’avril, on nous a indiqué par courrier que nous allions devoir renvoyer les boîtiers déportés et que les machines allaient être reprises pour être reconfigurées à l’ancienne. »
Dans les autres communes, à commencer par Issy-les-Moulineaux, qui n’ont cessé de mettre en avant le vote « 100 % électronique », les réactions à ce revirement de dernière minute vont de l’embarras au silence, en passant par l’irritation. « Cessons d’ajouter de la polémique à la polémique », déclare M. Catala, premier adjoint au maire de Thyez (Haute-Savoie).
A Issy-les-Moulineaux, certains électeurs qui participeront comme présidents de bureau ou assesseurs au scrutin de dimanche prochain s’étonnent. « Tout au long de la formation que nous avons eue, on nous a affirmé que les machines à voter avait bien reçues les autorisations adéquates de la part du ministère de l’Intérieur », précise Benoît Sibaud, un habitant de cette commune des Hauts-de-Seine et, par ailleurs, président de l’April, qui défend le logiciel libre. Interrogé sur les circonstances de cette affaire trouble, le distributeur des machines à voter iVotronic, la société Datamatique, n’a pas été en mesure de répondre à nos questions.
(1) Les deux autres fabricants sont Indra et Nedap.
(2) Les électeurs des communes qui ont fait le choix du vote électronique ne peuvent pas demander à voter par le système traditionnel papier.
(3) Un organisme de certification.
Un premier recours contre le vote électronique rejeté
A l’appel du collectif Ordinateurs de vote.org, une trentaine d’électeurs ont déposé des recours auprès des tribunaux administratifs contre l’utilisation du vote électronique. Ce jeudi 19 avril, le tribunal administratif de Versailles a rejeté la demande concernant la ville d’Issy-les-Moulineaux, indique l’AFP.
S’appuyant sur la législation en vigueur, la juridiction rappelle que le plaignant « soutient que les machines à voter qui seront utilisées par les électeurs de la commune d’Issy-les-Moulineaux ne satisfont pas aux dispositions de l’article L57-1 du code électoral ». Malgré tout, « à la supposer établie, une telle circonstance ne permet pas, à elle seule, de caractériser une atteinte grave à la liberté fondamentale que constitue l’exercice du droit de suffrage », relève le tribunal.
Edith est toujours plus au courant que moi, c’te commère, et elle m’informe que la vie du blog de Tom et elle sur overblog aura été fugace. Maintenant, c’est là.
Ma soeurette, elle fait un blog. Elle prétend que c’est avec son fils, le mythique Tom auteur des nombreux « il a dit », mais moi je crois que c’est qu’un prétexte pour nous épater, nous, son frère et sa soeur.