Août 122018
 

J’ai surveillé depuis 3 semaines tous les jours le nid de Sphex, pendant la séance de câlins de chats quotidiens, et il y a 3 jours, j’ai observé que le trou était de nouveau visible.

En prolongeant -longtemps- la séance de câlins, j’ai pu voir le comportement d’un Sphex :


Quant à savoir pourquoi il faisait ça ? Qu’est ce qu’il faisait à la sortie de ce nid ?

J’ai pu observé que cet individu avait les ailes collées, j’ai donc supposé que c’était une ex-larve qui avait bien profité des insectes que la mère lui avait laissé il y a 3 semaines, transformée en un bel adulte (qui me parait plus grand que la mère). Pourquoi ces allers-retours au nid, à quoi sert le brassage du sable ?

Que de questions.

coucou !

Juil 152018
 

Impressionnant !!

Hier j’ai pu observer cet insecte que je ne connaissais pas : le Sphex funerarius.

Les Sphex sont des grosses guêpes solitaires qui ont pour particularité de fournir un garde-manger de gros insectes vivants mais paralysés à leur oeufs qui trouvent de la nourriture fraîche à leur réveil. (lire en détails sur le site de bestioles.ca). Les larves sont insectivores mais les adultes se nourrissent de nectar (caractéristiques de Sphex en général à lire sur le site de espacepourlavie.ca -voir les différents onglets-)

La femelle Sphex funerarius creuse son nid dans un sol sablonneux. « Celui-ci est composé d’une galerie principale oblique (15 cm de profondeur) dans laquelle s’ouvrent de 1 à 4 chambres d’élevage horizontales. La métamorphose se fait dans un cocon.
Pour refermer l’entrée de la galerie, le sphex dispose par dessus un petit caillou » (vous allez le voir dans les vidéos). Dans chaque logement, elle apporte jusqu’à 4 orthoptères (grillons, sauterelles), qu’elle a paralysé avec son aiguillons et dont elle a mâchonné la nuque (à voir ici, photo impressionnante prise dans les Vosges). Les oeufs sont pondus dessus. Ainsi, à leur naissance, les larves ont de la nourriture fraîche à foison.

Voici le nid. Il est à côté du banc qui est devant la maison, où les chattes et moi nous retrouvons en fin de journée. J’ai en fait été attiré par le bruit de bourdonnement singulier qu’elle faisait dans le trou.

Après l’avoir observée quelques instant j’ai voulu la filmer et j’ai donc installé l’appareil photo. Une fois que tout a été prêt, elle a enfin remarqué qu’elle n’était pas tellement seule et a été prise de panique et s’est sauvée. On a attendu… Au bout de 15 minutes elle est revenue a tourné vite fait autour de moi, puis autour de Maggie la chatte, et surtout autour de l’appareil photo (rose pétant) qui semblait beaucoup trop l’impressionnée, et elle est repartie. Elle revient 5 minutes après, même attitude, l’appareil semble être un vrai problème. Elle revient enfin 2 minutes après et après un petit tour autour de chacun des 3 points de danger, elle semble se faire une raison et retourne au boulot.

Elle est encore très stressée et a du mal à se concentrer sur son objectif. Observez comme elle surveille la punaise pour être sûre que ce ne soit pas un danger

Malheureusement, à un moment donné Maggie a fini par être elle aussi attirée par ce bourdonnement étrange 😀

À ce moment-là, je ne savais pas ce que c’était que cet insecte, et je n’avais rien lu. De plus je croyais qu’elle était en train de creuser et façonner des galeries, alors qu’elle est clairement en train de reboucher son nid.

Action !

Sur cette vidéo vous verrez le rebouchage avec le caillou gros comme un menhir ! Incroyable. Entre les deux vidéos, j’ai été nourrir les chattes pour que Sphex soit tranquille.

Il est dit que ce genre peut infliger des piqûres douloureuses, si elle se sent menacée. Bon, entre l’appareil photo, Maggie et moi, la pauvre a été vraiment embêtée, et de très près, personne ne s’est fait piquer. Il est vrai qu’elle était plutôt obnubilée par son boulot et la protection de son nid.

La satisfaction du travail accompli

Dès que Sphex a été partie, de tous petits insectes (5 à 8 fois plus petits je pense) qui ressemble à un mouche ou à une fourmi ailée (pas pu l’observer d’assez près) sont arrivés (2 en alternance). Ils savaient manifestement ce qu’il y avait sous terre et cherchaient l’entrée. Ils creusent, exactement comme Sphex. Pendant les aller-retour de Sphex lorsqu’elle était stressée par l’appareil, un de ces insectes est entré dans la galerie. Sphex a alors déboulé comme une folle pour l’en faire sortir. Est-ce un prédateur/parasite des oeufs de Sphex ou simplement un insecte attiré par l’énorme garde-manger de nourriture fraîche ??? En tous cas, en terme de volonté et de terrassement, c’est aussi balèse que Sphex. Quand je pense que j’ai mal au bras d’avoir taper sur l’ordi 😀

Je n’ai pas pu trouver de renseignement sur la durée du cycle larvaire, donc difficile de savoir quand les adultes sortiront du trou.

Galerie photo : (Sphex funerarius et le petit insecte)

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À lire sur le genre Sphex (pas énormément de biblio et encore moins sur Sphex funerarius)

https://www.bestioles.ca/insectes/sphecides.html

https://www.galerie-insecte.org/galerie/esp-page.php?gen=Sphex&esp=funerarius (galerie photo)

Cliquer pour accéder à Spheciformes.pdf

Cliquer pour accéder à Barbier_Devalez_2008_Sphex_funerarius.pdf

Juin 132018
 

Hier et aujourd’hui, on a eu la chance de voir la naissance d’un adulte coccinelle : on l’a repérée à son jaune pétant à la sortie de sa nymphe et suivie jusqu’à ce qu’elle quitte définitivement le lieu de sa mue, aujourd’hui (24 h).

Lisez le diaporama pour suivre sa progression !

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Pour info, les stades de développement de la coccinelle (cliquer sur l’image pour accéder au blog ecoccinelle d’où est tirée l’image et aux explications détaillée)

Mai 062018
 

À la ferme du hanneton, Rémi a déposé ses ruches au début de l’automne.

Et les abeilles se portent très bien ici !!! Comme quoi l’agriculture bio et l’absence de pesticides, ça leur fait de l’effet !

Hier on a eu la grande chance de voir un essaimage.

les ruches

les deux essaims qui se sont finalement regroupés en 1 seul

Et le bruit :

 

Juin 052017
 

Aujourd’hui, lundi 8 juin, j’ai bossé avec Fred et Maggie.

On a commencé par planter la dernière série de concombres (130)

(on voit bien les 3 séries à 3 stades différents)

Puis on a récolté toutes les carottes pour demain et surtout pour faire de la place aux futurs melons.

Ensuite, on a planté 80 courgettes :

3ème série de courgettes de plein champ au premier plan devant les 2èmes et 1ères (on récolte ces dernières)

Ensuite chacun est parti de son côté. Je ne sais pas trop ce qu’à fait Fred le reste de la matinée, mais quant à moi, j’ai récolté 25 kg de courgettes, et 1 concombre. Puis, j’ai perdu le concombre pendant que je le stockais. Du coup, je lance un appel désepéré : WANTED 1 concombre, LE concombre du 5/06/17. Récompense : LE concombre.

Je me suis ensuite jetée à corps perdu dans la récolte des petits-pois. Jusqu’au déjeuner (petits-pois au menu, alors on peut se demander si j’ai vraiment eu une pause). Puis après le déjeuner. J’ai eu un gros moment d’angoisse quand, après une pause « eskimo au café », je me suis demandée quels étaient les rangs que j’avais déjà récoltés (à cette heure-là, il m’en restait la moitié à faire, quand même…). Bilan 30 kg en 4:30, stockage et eskimo compris. Évidemment, j’étais seule le jour de la PIRE récolte, je crois que ça arrive tous les ans, et ce, de façon aléatoire malgré tout. C’est FOU !

Pendant ce temps là, Fred désherbait enfin ses fraises, et c’est beau ! Ça a dû être bien pénible et ça a surtout été presque aussi long que ma récolte de petits-pois.

Il a aussi entrepris de récolter toutes les larves de coccinelles qui trainaient dans les carottes pour les mettre dans les tomates qui ont un peu de pucerons, il faut bien le dire. 172 m’a t il dit, et ça quand même, c’est balèse (euh, coccinelles, pas pucerons). Et pif paf pouf, un peu de lutte bio grâce au insectes auxiliaires.

INTERLUDE : ENFIN Il PLEUT !!!!!!

Tant que j’y étais à faire un petit tour pour voir tout ce que Fred avait fait pendant que je vivais un enfer kafkaïen dans les petits-pois, je me suis rendue compte que …

tinlinnnnn !!!!

Et que vraiment les serres de tomates étaient bien jolies.

Et pendant ce temps là, Maggie, le chat le plus mignon du monde, avec des coeurs – coeurs dans les yeux a chopé au moins 3 lapins (matin – midi – soir). Que sa mère Mamita lui a scandaleusement volé. Et dévoré (tranquille, 3 lapins dans la journée et on se demande pourquoi elle est si grosse ?), à l’exception de 5 pattes et 2 queues que Hopey a réussi à lui arracher. Bravo Maggie. Ça aussi c’est de la lutte bio intégrée 😀



Heureusement, demain, Aline revient et Pierre aussi. Parce que là je suis morte.

Juil 252016
 

L’agriculture bio ? Une valeur sûre et approuvée !

Après les chenilles, les lapins, les souris souris diverses et variées, les papillons, les mouches, les pucerons, les punaises, et même les chats et les champignons, les pies se régalent de nos bons légumes bio

la pie, pas bête du tout, préfère les variétés anciennes, mûres à point… (elle dédaigne la variété ronde classique dès que la Cornue des Andes est mûre).

Juin 012016
 

en voilà un qui va vite devenir fort célèbre, c’est bien Gérard. Gérard, l’escargot affamé qui regardait Vincent avec un air implorant. Il lui ai donné de la carotte et enregistré le son que ça fait lorsqu’il se fait une belle orgie de 11 minutes tout de même, bravo Gégé !!!

(Vincent qui devait craindre pour les pauvre petites dents d’escargot de Gégé a même épluché la carotte)

On peut l’entendre festoyer, et oui ! Cliquez sur le point rouge. (la sonorité a été amplifiée 2500 fois)

radio aporee ::: maps – Rue de la Poste 4, 1435 Mont-Saint-Guibert, Belgique

Gérard tient absolument à dire qu’il n’a jamais mangé la moindre salade d’un potager. Vu son appétit, pouvons-nous vraiment le croire ?

Mon ami Vincent est responsable de cette belle performance. Merci !

Mar 242016