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Pour fermer le bureau et l’accès à la mezzanine, on a fermé avec un panneau japonais. À l’origine, je voulais le faire moi-même sous forme de collages, mais finalement, je n’ai vraiment pas le temps.
Ce sont les voisins qui vont être contents !
Il faudrait déjà qu’on nous définisse ce qu’on entend par identité nationale : s’agit-il d’une idée représentative de la France ou d’un sentiment fédérateur ?
Dans le premier cas, je ne vois rien d’autre qu’un ensemble de paysages variés, pour tous les goûts (et c’est une chance), une Histoire, une culture et une langue communes, et ça s’arrête strictement là. Cependant, si on s’arrête à cette définition de l’identité nationale, je crois aussi qu’on peut accorder à quiconque né à l’étranger le droit de se revendiquer de cette Histoire et de cette culture commune si en son âme et conscience, il estime qu’elles le représentent. Oui, je comprends qu’on puisse se sentir français sans être natif.
Si, comme je le comprends, ce débat porte plutôt sur un sentiment fédérateur qui serait « la fierté d’être français », alors il me parait complètement inutile, absurde et surtout d’une incommensurable fatuité.
En effet, pourquoi être fière d’être français ? La France est un très beau pays et son histoire est parsemée de victoires qui ont permis d’obtenir une société où l’on vit plutôt bien, avec de bons acquis sociaux. Pour autant, cela ne justifie pas de fierté, nous n’y sommes pour rien. Au contraire, les acquis sociaux ont tendance à péricliter, la pauvreté à augmenter et nous sommes plutôt coupables de laisser-faire.
Pourquoi se sentir content ou fier d’être français, plutôt qu’autre chose ? À titre personnel, être française ne représente rien pour moi en dehors du fait de profiter d’un système social intéressant. Je me sens plus européenne que française car l’Union Européenne représente une fédération de nations étrangères entre elles et qui présente l’intérêt de nous permettre d’essayer de vivre avec la différence. Cette fédération permet les sentiments d’élan et de construction, ce que je ne ressens absolument pas en temps que française.
Si je pense spécifiquement à la France en tant que nation et à la représentation qu’on peut en avoir à l’étranger, c’est le sentiment de honte qui domine. Si la France était une vraie terre d’accueil et d’asile (le si revendiqué pays des Droits de l’Homme), que les efforts politiques étaient tournés vers l’amélioration du système social (meilleure couverture, meilleures prises en charges dans tous les domaines) , et si nous étions LE pays innovant en matière d’écologie, alors, oui, je serais contente de vivre dans ce pays et fière de moi si je participais à l’effort collectif.
Mais nous en sommes loin, très loin, et les prétendues valeurs françaises de « liberté, égalité, fraternité » ne peuvent plus nous représenter.
Je revendique des valeurs et une identité humaines, pas nationales (istes ?).
Toute petite voix babillarde au téléphone tout chouchouchou, Milo le petit frère de Tom :
« Bonjour Tata »
…
« a tèm Tata »
…
« a tèm »
Ses deux premières vraies phrases à mon endroit. Ça valait le coup d’attendre 2 ans et 4 mois.
Il mérite bien sa rubrique lui aussi maintenant.
(attention post avec du caca dedans)
Aujourd’hui à la ferme de Michel, j’ai fait de la lutte biologique avec mes petites mains.
J’ai commencé à enlever touuuuuutes les chenilles qui sont en train de bouffer tranquillement les bettes.
Alors, oui, c’est vrai, les papillons les papillons, les papillons c’est bien joli, mais au stade larvaire c’est une infection.
Et leur crottes sont immonde (en même temps….) presque aussi grosses qu’elles !
Bon j’ai pas pu les tuer, ça ça me dégoutte trop, j’ai laissé le chef s’en charger.
Et pendant ce temps là, le voisins foutait des tonnes de pesticides sur son colza (j’en ai pris une bonne rincée).
…
Ça tombe bien, il vient de sortir au niveau national. Jusque là il n’avait été diffusé que dans la région du tournage (Walter habite Annecy).Après la « mainmise » de ns sur le plateau des Glières, haut lieu de la résistance, comme son rite de président (d’autre ont eu Solutré), M. Walter Bassan ancien résistant et déporté est revenu en résistance pour dénoncer cela et les actions si peu humanistes des différents gouvernements dont ns a fait parti d’une façon ou d’une autre d’une part, mais également pour relancer une résistance contre un certain fataliste actuel. Ceci en faisant des parallèles avec l’action de la résistance pendant la guerre, mais surtout en s’appuyant sur programme du Conseil National de la Résistance (à l’origine d’acquis sociaux indispensables).
Tout le film tourne autour du magnifique Walter, mais on y voit aussi l’intervention de Stéphane Hessel (mon héros absolu).
Bande annonce Walter retour en résistance
« C’est avec détermination que je conteste le droit de s’indigner à certains des détracteurs du film qui dans un passé encore récent applaudissaient à la montée au Plateau des Glières du candidat Sarkozy entre les deux tours de la dernière élection présidentielle. C’est à ce moment-là que j’aurais aimé entendre Monsieur le Sénateur Pierre Hérisson affirmer, je le cite, qu’ »on ne peut pas utiliser le devoir de mémoire à des fins politiques ». Je veux croire aussi que ses paroles ont dépassé sa pensée quand Monsieur le Général Bachelet trouve « de nature à introduire un ferment de guerre civile » un documentaire qui se veut une affirmation de l’actualité du Programme du Conseil National de la Résistance. 65 ans après la libération serait-il subversif de rappeler que la finalité de la Résistance était certes la libération du territoire national, mais aussi celle de l’Homme ? »
Raymond AUBRAC, ancien résistant, ex-préfet de région :
« C’est un film magnifique, une leçon de civisme, d’humanisme et de courage. Un élan d’optimisme. »
Stéphane HESSEL, ancien résistant, ancien déporté, co rédacteur de la charte universelle des droits de l’homme, ancien ambassadeur de France :
« Il faut absolument défendre les valeurs fondamentales, et c’est là qu’un portrait comme celui de Walter Bassan est un merveilleux exemple de ce contre quoi il faut résister aujourd’hui. »
Général BACHELET, président de l’Association des Glières :
« Je trouve ce documentaire navrant et de nature à introduire des ferments de guerre civile. Il sème la haine. »
Bernard ACCOYER, président de l’Assemblée Nationale :
« Les méthodes utilisées par Gilles Perret sont scandaleuses. Il fait un amalgame entre deux périodes qui n’ont rien à voir. Ce sont des procédés d’idéologues, les mêmes qu’utilisaient les staliniens. Je me sens profondément choqué et trahi. »
Lionel TARDY (député UMP de Haute-Savoie) :
« J’ai été scandalisé par le parallèle fait entre la période de la résistance et l’attitude du gouvernement. J’en ai vu des films scabreux mais en matière de propagande de gauche (ou plutôt de Besancenot), on a rarement fait mieux. »
Kathleen Evin en parle ce soir dans son émission l’humeur vagabonde (podcast possible).
Pour les Orléanais, il passe au ciné des Carmes.