Juin 062012
 

alors là, putain, je suis encore vénère.

Une grosse pouf toque comme une forcenée à la porte à 18:45, alors que j’étais en culotte dans la salle de bain, déjà…
Bon ça m’a mis en rogne parce que, comme une conne, comme elle a insisté lourdement (super polite hein, d’autant qu’elle venait parce que c’est une ferme, donc que potentiellement on était dehors), j’ai remis un futal pour aller répondre (en fait, je croyais que c’était le beau Jean-Marie, mais ça c’est une autre histoire ^^)
Là déjà ça commençait mal :
« Bonjour madame ou mademoiselle. Mademoiselle en fait »
(glaciale, je suis malaimable) « Madame »
« Made.. ? Madame. je viens de la part de X parce qu’il m’a dit que c’était une ferme »
« Oui ? et pourquoi ? »
« Pour un sondage »
« Et ? »
« Il faut que je rencontre un agriculteur. Votre mari est là ? »
(putain et mon POING DANS LA GUEULE CONNASSE ?)
« C’est moi l’agriculteur »
« Mais votre mari ? » (bon en plus rien que « votre mari » ; « votre femme », je supporte pas c’est viscéral)
« Il est pas agriculteur, c’est moi »
« Mais alors il fait quoi ? »
« Il travaille à l’extérieur »
« Mais on m’a dit qu’il était agriculteur »
« Non »
(y’a des coups de boule qui se perde, mais putain, pourquoi je suis bien élevée ???)
Donc en fait, il lui fallait à la fois homme et agriculture, dans son panel ; parce que c’était le dernier sondage et c’était ce qu’il manquait. Dans son panel il lui fallait exactement 2 personnes faisant de l’agriculture et l’autre était le précédent sondé, X, qui lui est bien un homme). Et sinon elle avait déjà la moitié de femmes. C’te connasse, ça lui était même pas venu à l’esprit qu’elle pouvait trouver une agricultrice, ou je suppose un esthéticien, voyez l’genre.
Bonjour la représentativité d’un sondage, ça pour le coup, enfoncer des portes ouvertes et tomber dans le préjugé, c’est réussi ! J’espère que c’est pas toujours comme ça qu’il y a des sondeurs qui réfléchissent un peu plus ? J’veux dire, dans une autre vie, j’ai appris à faire des statistiques et la représentativité, c’est quand même crucial !
En fait nan, après enquête, les sondages sont basés sur des critères des années 50 : ménagère VS chef de famille. YOUPI !
Mai 232012
 

C’est jamais ennuyeux la ferme. Et si jamais, on peut toujours compter sur les bestiaux pour nous sortir de l’ordinaire.

Aujourd’hui grrrrrrrand spectacle, touuuuute la journée (comme si on avait que ça à faire tiens…). Ca a commencé dès qu’on a mis le nez dehors et qu’on est descendu pour la première visite à Fuji, toujours en soins palliatifs… :

(clic sur les photos pour voir d’autre images)

Oui effectivement, y’a bien un biquet qui n’a strictement rien à faire là…

Je ne sais depuis combien de temps il s’était échappé. Je suppose pour fuir Ziggy qui est de nouveau dans une période autoritariste pour cause de changement de pâture. L’équation est simple : nouveau lieu = remise en question de l’équilibre du troupeau donc de qui décide quand on va à la pâture et quand on en revient (il est possible qu’il n’y ai que Ziggy qui se pose ces questions métaphysiques, d’ailleurs). Toujours est-il qu’il semblait nous attendre sagement, le p’tit Faruk.

Ensuite, direction Fuji. Il déplie de plus en plus mal une de ses pattes arrières, et ce matin était pire qu’hier. J’ai donc jugé qu’il fallait changer de méthode de rééducation. Jusque là, je pensais qu’il était impossible de le suspendre au plafond de la cabane, que je jugeais peu solide. Devant l’urgence de faire progresser Fuji (voire d’éviter qu’il régresse) on a quand même essayé cette technique avec Aline (on a testé de notre poids avant d’installer le biquet) :

« mais mais mais  ? Qu’est ce qu’il se passe … encore ????? »

Comme on peu le voir, ça ne l’empêche pas de manger.

On a eu quelques surprises et quelques ajustements à faire : notamment la caisse « suspendue » permet d’éviter qu’en se balançant il ne vrille et tombe. On l’a retrouvé à plusieurs reprises les 4 fers en l’air, on s’est quand même bien marré. L’essai de l’après midi a été beaucoup plus fructeux, et il n’est pas tombé en 3/4 d’heure qu’il est resté suspendu. Surtout, sa patte folle s’est bien détendue et il a même fait 1 ou deux pas !

Bon, ça ne l’empêche pas de râler…

Râler, c’est pas du tout le genre de ce bon Firmin, adorable parmi les adorables, et le plus beau, sauf quand il a une blessure à l’intérieur de la lèvre et qu’il ressemble à Fred quand il avait une rage de dent…

(pauvre chou)

Ah et sinon, on a beaucoup travaillé, entre autre, passé 10 heures de travail (réparti sur 3 personnes) à désherber les poireaux (1/8 du désherbage des poireaux de fait à peu près, ce qui laisse estimer l’ampleur de la tâche, et le désespoir qui nous atteint)