Mai 162008
 

Vous vous souvenez peut-être qu’on avait fait l’acquisition de plusieurs douches solaires dans un souci de décroissance ? Malheureusement, jusqu’à présent, elles ne nous ont pas trop servies.
Avec l’été en avance, on les a utilisées beaucoup la semaine dernière et je suis en mesure de faire un petit topo :

  • En les laissant toute l’après-midi sur le rebord de nos fenêtre, on obtient une eau très chaude, presque trop pour moi qui prend des douches brûlantes. À tel point qu’on a dû la couper à l’eau froide. Moi qui voulais m’habituer à utiliser de l’eau moins chaude c’est raté.
  • En les laissant 1:30, en fin d’après midi, on obtient un eau suffisamment chaude (38°-39° je pense)
  • Du point de vu de la consommation d’eau, et sachant qu’une douche contient 20L, et que le débit est faible, si je me lave pas les cheveux, j’utilise 1/2 douche et si je me lave les cheveux, 1
    douche 1/3. Fred utilise 1/2 douche dans tous les cas. C’est évident, c’est beaucoup moins que ce qu’on utilise avec la douche normal.
  • Du point de vu conso électrique pour chauffer l’eau : on laisse quand même le ballon branché, d’une part pour avoir de l’eau chaude pour la vaisselle (encore qu’on pourrait, il est vrai utiliser
    les douches), et aussi pour pallier aux journée sans soleil et à celles où on oublie de mettre les douches à chauffer. Cependant, comme on utilise beaucoup moins l’eau du ballon, celui-ci a moins
    besoin de chauffer pour conserver l’eau chaude (puisqu’il y a moins d’apport d’eau froide)
  • Un petit désagrément, c’est l’odeur de l’eau (mélange de bica et de vinaigre, très âcre) lors des premières utilisations, même après le rinçage préconisé, mais qui disparaît.

Cette petite action peut paraître un peu vaine, mais même si effectivement nos économies d’eau et d’électricité ne seront pas flagrantes (sûrement plus pour l’eau mais avec un compteur commun à 8
habitants ça va être difficile à calculer), c’est une bonne habitude à prendre que d’utiliser les ressources naturelles et renouvelables pour les consommations d’énergie.

Avr 202008
 

Bon… Vous vous souvenez peut-être de l’association des donneurs de voix à laquelle je voulais justement donner, ben, ma voix.
Dernier verdict. (Oui j’ai mis plusieurs mois à me replonger dedans, mais noël tout ça, après j’ai eu un rhume, puis des enfants, enfin, breeef).
Donc finalement, après test du micro qui traîne sur le bureau depuis des mois, et ben ça sera sans moi, j’abandonne, j’en ai pris mon parti même si je supporte pas de pas faire ce que je dis (ce
qui ne m’arrive jamais). Mon mac ne supporte pas un micro vendu à w***** et il est hors de question que j’en rachète un. Et puis, il est vrai que j’ai pas été franchement convaincue par

l’accueil que j’ai reçu lors de ma
visite

Avr 012008
 

Ce WE, avec Cindy donc, on a fait un atelier de vannerie de rotin.
On pensait ne pouvoir faire qu’un truc un peu naze, genre plateau ou set de table, mais finalement on a été assez douée pour réussir des corbeilles (enfin, une chacune).

J’ai été pour ma part absolument ravie de cet atelier, je suppose que Cindy en parlera sur son blog. Le rotin, d’origine asiatique (et c’est là que le bât blesse), est une matière assez simple à manipuler si on prend quelques précautions, et avec des points simples (oui, comme en tricot, couture ou tissage) on obtient déjà de jolis résultats.

Notre instructeur n’y est pas pour rien, il nous a tout bien expliqué et était bien présent sans être derrière notre dos.

J’ai pris quelques photos de ma comparse au travail pour vous faire un p’tit reportage :

Osier1Le rotin, 3mm pour celui ci. Il s’agit d’une liane, épluchée et calibrée. Prix de vente : 10€ le kg, importé d’d’Asie, pas du tout équitable à mon avis… Faudrait se renseigner.

Cindy9Il faut toujours mouiller le rotin avant de le travailler. A la différence de l’osier, celui-ci peut être mouillé à plusieurs reprises et supporte sans peine les alternances sec/humide. Cela permet d’étaler son travail sur plusieurs jours. Ce n’est pas le cas pour l’osier, qui nécessite donc de savoir travailler vite et bien dans la journée, et qui est plus ‘dur’ donc difficile à manipuler pour des petites mains. Dommage parce que l’osier ça pousse en France.

Cindy1Plateau de base, avec au centre bien marqué le départ qui permet d’installer les montant (la forme de soleil) qui tiennent tout. Quelques outils. C’est pas sorcier, quelques petites pinces coupantes et non coupantes, un opinel, un petit tournevis, une aiguille à tricoter et le tour est joué.

Cindy2Après avoir tissé la base au diamètre voulu, on monte les bord. Entre la base et les bords, on tisse une torche (qui peut aussi être simplement tissée pour faire un motif), qui permet de maintenir en forme les tiges de montant qu’on a pliées pour faire les bords

Cindy8
Cindy qui tisse…
Cindy13La corbeille de Cindy achevée, fabriquée en une dizaine d’heures. Elle a utilisé au moins 4 points (si c’est faux elle rectifiera).
Super atelier, je vais m’y mettre plus sérieusement à la rentrée de septembre je pense. Un bon plan… Travail très agréable, bien qu’on ait tout le temps les mains mouillées.
Mais l’odeur du rotin mouillé me rappelle celle des nattes de plage, et ça c’est un vrai bonheur…
Mar 032008
 

Enfin un truc pour moi !!! Fait à mes cours de couture donc pas vraiment toute seule.

J’en suis contente même si c’est pas vraiment ce que je voulais mais bon, je vais pas m’étendre sur les ‘mérites’ de la ‘prof’ j’ai vraiment pas envie là.