Oct 182010
 

Un petit article sur les biquets pour alimenter le fan-club.

Les dernières nouvelles (qui datent) : on leur a fait leur première pédicure en août (il faut couper les onglons pour ne pas qu’ils se blessent les pattes), ils ont fini par ratiboiser la pâture et il a fallu bouger le fil électrique pour qu’ils puissent avoir encore à manger. En attendant, je leur ai donné un peu à manger. Oui, bon, le temps que j’ai le temps de m’occuper de leur barrière, ils me faisaient un peu peine. Pas qu’il leur manquait à manger, mais après une période de bombance, le reste leur semblait peu.

Du coup, ils ont appris qu’ils pouvaient me réclamer à manger et appris à aimer d’autres chose que l’herbe et le bois de leur cabane…

Ils raffolent des carottes, même si ce n’est pas toujours facile à manger :

(surtout quand on se les prend en pleine poire, n’c’pas Farenne ?)

(Firmin-Jé, fidèle à lui même, paisible en toute occasion)

(Farenne, lui, faut pas lui en raconter)

(et c’est bien meilleur quand il y a le choix !)

 

Oct 182010
 

Avant, on avait pas de portail (enfin, dans un état déplorable qui n’était pas sans rappeler celui de la soue à cochon avant), maintenant, on en a un et bien joli joli.

Structue de récup de l’ancien portail, lame de Douglas local.

Maintenant comme dit Fred, quand on est à la maison, on regarde à droite, on est content et on regarde à gauche, on est encore plus contents !

(c’est vrai que ça repose les yeux après trop de temps à ne voir que de la merde).

Oct 172010
 

Dans notre ferme, il y a beaucoup de détritus et merdes en tous genres, héritées de la cédante qui ne brillait ni par son goût de l’ordre, ni par celui de la propreté manifestement, et qui n’était pas étouffé par le respect.

L’entretien des bâtiments était par conséquent inexistant (voire réellement dégradant quand par hasard il lui prenait l’idée farfelu de faire quand même quelque chose) ; mais surtout faut pas j’ter hein, on sait jamais.

Alors, ce qui devait dans un temps révolu servir de soue à cochon était blindé de détritus (je n’exagère pas, cette ferme est une annexe de la déchetterie) et le bâtiment partait en ruine.
(je montre pas l’intérieur, c’était vraiment trop horrible. On est si traumatisé qu’il y a des endroits de la maison qu’on ne veux même pas explorer)

Fred voulait absoluement réparer le toit le plus rapidement possible car non seulement la charpente était en train de pourrir, mais depuis tellement longtemps que les murs devenaient menaçants! Il a donc commencé à défaire la toiture :

On en était là et l’été arrivait à pas de géant et bon, d’autres choses devenaient bien plus urgentes ! Je l’ai sommé de laisser tomber, pour se consacrer à ce qui devenait alors le plus urgent (et ouais, je suis chef, et ouais, on est sans arrêt en train de revoir les priorités, c’est un brin fatigant pour l’intellect). Du coup, on est resté tout l’été avec cette misère sous les yeux, atroce, et puis, de fil en aiguille, on avait de plus en plus de légumes quand même et toujours rien pour les stocker !

Et la récolte de légumes de réserve approchant, et surtout la nécessité de les stocker, hop, la réfection de la soue à cochon est repassée en tête des priorités de Fred (talonnée de près, trop près, par la réfection des portes de serre, c’est pas si facile la vie hein).

Je vous le fait en diaporama (usons de grosses ficelles), en accéléré, ça donne ça :

Récup des tuiles d’origine, bois de la scierie du coin, parepluie, isolation en chanvre, réfection de la maçonnerie en chaux / sable de la ferme.

Tout ça pour un résultat magnifique, bien entendu ! Je vous le fais sous toutes les coutures :

Un bien beau petit bâtiment blindé de courges diverses et variées depuis aujourd’hui même.