à voir finie sur DITM :
Ce WE, avec Cindy donc, on a fait un atelier de vannerie de rotin.
On pensait ne pouvoir faire qu’un truc un peu naze, genre plateau ou set de table, mais finalement on a été assez douée pour réussir des corbeilles (enfin, une chacune).
J’ai été pour ma part absolument ravie de cet atelier, je suppose que Cindy en parlera sur son blog. Le rotin, d’origine asiatique (et c’est là que le bât blesse), est une matière assez simple à manipuler si on prend quelques précautions, et avec des points simples (oui, comme en tricot, couture ou tissage) on obtient déjà de jolis résultats.
Notre instructeur n’y est pas pour rien, il nous a tout bien expliqué et était bien présent sans être derrière notre dos.
J’ai pris quelques photos de ma comparse au travail pour vous faire un p’tit reportage :
Il faut toujours mouiller le rotin avant de le travailler. A la différence de l’osier, celui-ci peut être mouillé à plusieurs reprises et supporte sans peine les alternances sec/humide. Cela permet d’étaler son travail sur plusieurs jours. Ce n’est pas le cas pour l’osier, qui nécessite donc de savoir travailler vite et bien dans la journée, et qui est plus ‘dur’ donc difficile à manipuler pour des petites mains. Dommage parce que l’osier ça pousse en France.
Après avoir tissé la base au diamètre voulu, on monte les bord. Entre la base et les bords, on tisse une torche (qui peut aussi être simplement tissée pour faire un motif), qui permet de maintenir en forme les tiges de montant qu’on a pliées pour faire les bords