(voyage vers l’est)
Dans 6 jours, on part.
Dans 8 jours, on va enfin voir Berlin et dans 10 jours, je vais soumettre mon tchèque au polonais, sur la plage baltique.
C’est les vacances ! ENFIN !
Hey mec !
je viens de retrouver 190 Kč (Koruna, couronnes tchèques) dans un carton (on n’a pas encore tout vidé depuis janvier 2010), qui doivent dater de 2008…
Soit près de 7€ !
Soit 7 bières tchèques !
Fred dit : wouhouuuuu, on a déjà la soirée payée, on n’a plus qu’à trouver à se loger chez l’habitant et on peut presque y’aller.
Dernier jour de vacances à Prague, on se fait la tournée des boutiques pour les souvenirs. On a bien passé 3/4 d’heure dans une boutique de voitures miniatures.
Et puis sinon, traîné nos guêtres et notre misère dans les rues, de la place Vensceslas (Václavské náměstí) à Malá Strana, jusqu’au salon de thé, puis retour au tram et à la maison, pour faire les bagages. Bouh :(.
Aujourd’hui, direction Plzeň, autre ville tchèque tout à fait digne d’intérêt (quelques articles à ce sujet ici) où nous allons cette fois visiter le centre Techmania. (ici).
Située dans le site de l’usine Škoda, cette immense expo présente de manière ludique les lois de la physique et leurs applications en technique, et ce de manière interactive : chaque phénomène est expliqué à l’aide d’un jeu : le son, les ondes, la lumière, le magnétisme, l’électricité, le mouvement….
Bien qu’on soit presque trilingue français-anglais-tchèque (:P), et qu’on soit de culture scientifique, c’était quand même un peu chaud de tout comprendre en anglais (surtout la façon dont faire fonctionner les activités, parce que bon, quand même, faut pas exagérer, les principes on les connaissait). Notons qu’il n’y avait pas d’atelier le jour où nous y étions, donc certains « stands » ne fonctionnaient pas, et que d’autres étaient en maintenance (ou cassés). Ceci dit, même avec ces manquements, y’a largement assez de trucs à voir pour être bien occupé un après-midi entier.
Il y a une partie assez complète destinées aux enfants, qui était très bien pour Milo, mais la plupart des autres activités sont un peu trop compliquées pour un enfant de 5 ans (ou alors il était chiant ce jour-là, va savoir). Mais c’est vraiment génial une expo où on peut toucher absolument à tout (sauf en cas de port de pacemaker).
Bon, pas de photos, c’était pas autorisé, et je n’en trouve pas qui soit assez explicites ou assez jolies en ligne.
Après 3 heures d’intenses réflexions scientifiques et de tentatives infructueuses de retenir un enfant de 5 ans plus de 1’30 à un stand, goûter au bar du musée et pause Kapla :
(c’est du pipeau, il n’y avait absolument rien, ni personne qui puisse faire peur à Milo, je venais juste de lui dire de se tenir tranquille que je puisse prendre la photo -juste avant il était surexcité-)
Après quoi, il était temps de nous rendre chez nos amis pour passer une bonne soirée tchèque avant de revenir à Prague., sans se perdre nullement, un espèce d’exploit.
Nous n’avons pas eu le courage de demander à Milo de faire son carnet au retour à la maison à 23:00 et des poussières, hein, il l’a fait le lendemain matin :
En attendant que sa tante soit enfin prête (ouais, je ne suis pas un modèle de rapidité, on le sait, et puis, le matin, hein, même si c’est à midi, c’est pas mon truc), Milo fait des essais acoustiques sur son guitalélé (la guitare, c’est pour faire comme son tonton chéridamouraimtrèfort) :
clic sur l’image pour avoir le mouvement
Enfin prête, on part pour le Klementinum et Musée de l’alchimie.
Le Klementinum c’est entre Mariánské náměstí et Karlova, ici. Nous y sommes déjà allé en 2007 et Fred avait été très impressionné et souhaitait y retourner. C’est un lieux religieux vieux de près de 8 siècles, essentiellement actif et connu pour les travaux intellectuels qui y ont été effectués par les jésuites. Vous trouverez tout ce qu’il y a à savoir sur ce monuments sur le site de praguewelcome.cz (je copie/colle les parties qui m’intéresse pour la suite de l’article).
La visite comprend essentiellement la bibliothèque baroque et l’observatoire astronomique, deux preuves de la richesse intellectuelle et technique des jésuites (attention, c’est bien une constatation, non du prosélytisme, je vous rappelle que j’ai fait mon apostasie).
La bibliothèque baroque :
source : toptravellists.net
C’est effectivement magnifique et très impressionnant. Les globes qu’on voit sur la photo sont également l’oeuvre des jésuites et des différents savants du Klementinum. Cependant, je trouve que les bibliothèques de Strahov sont encore mieux, et je préfère d’ailleurs Strahovský klášter que le Klementinum. J’ai consacré une partie d’article à ce sujet il y a 4 ans.
Au dessus de cette salle, il y a encore deux salles et de nombreux escaliers (un peu angoissants à descendre), mais la montée jusqu’au « balcon » de la tour offre le plus beau panorama sur Prague, de tous ceux que nous avons pu voir, à mon avis (en 2007, le guide était plus intéressant et la visite plus complète en info, mais nous n’avions pas pu aller tout en haut de la tour).
de g. à d. : Église St Nicolas (chrám svatého Mikuláše), Notre-Dame de Týn (Chrám Panny Marie před Týnem), et tour de l’hôtel de ville (celle de l’horloge astronomique (Pražský orloj)). CLIC pour voir une autre photo
le château (Pražský hrad) (clic pour voir en grand)
Sur les conseils de notre amie Magda, nous avons cherché à visiter ensuite la bibliothèque universitaire du Klementinum, mais on a pas trouvé, ou alors l’accès était interdit. Cependant, vous verrez quelques photos ici, de quoi nous faire regretter de ne pas avoir pu la visiter !
Nous avons ensuite filé vers le musée de l’alchimie (Prague est un lieu très réputé des alchimistes, d’où la grande fréquence de l’adjectif « doré » et ses variantes dans le vocabulaire pragois). (c’est ici).
ça vous la coupe, hein, mais là on fait bouger les planètes à la seule force de la pensée AHAHAHAHAH (perso, j’essaie de comprendre comment ça marche et j’y pige que dalle, pendant que le petit maître du monde aligne les planètes comme qui rigole : « les petites avec les petites et les grosses avec les grosses, Tata »)
Ce musée est composé de deux salles en RDC et d’un grenier en haut d’une tour. On a commencé par le RDC, qui est probablement passionnant quand on a le temps de lire toute l’histoire de l’alchimie et des alchimistes à Prague, et de leur pote Rudolf II ; ce qui n’est pas le cas avec un enfant de 5 ans. Donc, pour moi cette partie est restée assez décevante (surtout vu le prix pour le coût/coup PROHIBITIF ! toutes choses égales par ailleurs, etc… etc…). Bon, j’ai bien aimé l’étalage de flacons pour l’aspect esthétique :
Ensuite, on grimpe à la tour et dans le grenier qui reproduit un laboratoire d’alchimiste et c’est vrai qu’il y a de quoi s’occuper les yeux ! Malheureusement les quelques trucs interactifs ne fonctionnent pas (cassés).
Quelques lignes sur l’alchimie à Prague : ici et là.
On ressort pour aller prendre un goûter dans un salon de thé, et retour à la maison. Milo vous dit ce qu’il pense de sa journée :
Aujourd’hui, il fait super froid, alors on va passer tout l’après-midi dehors : on a prévu d’aller au château de Vyšehrad (ici).
On descend à Výtoň,
et zou, on grimpe à pied par la porte Cihelna (Cihelná brána)
Le château est en fait un ensemble de bâtiments (genre grosses maisons bourgeoises) dispersés dans immense et très beau parc, entouré de remparts. Il y a plusieurs pièces remarquables dans ce château.
Sur le site du château, vous trouverez une carte interactive.
Un des deux sites les plus connus est le cimetière de Vyšehrad (Vyšehradský hřbitov), très beau, mais aussi très dédié aux personnages riches et/ou célèbres de la République Tchèque (et avant Tchécoslovaque). Je n’ai pas osé prendre de photos, mais vous en trouverez plein là.
L’autre est la collégiale St Pierre St Paul (Kapitulní chrám sv. Petra a Pavla). Construite il y a fort longtemps elle a été toute re-décorée au début du XXème siècle en peintures et fresques « art nouveau », oeuvres de František et Marie Urban. C’est d’ailleurs ce qui nous a poussé à la visiter, parce que franchement, les églises ce n’est pas ma tasse de thé et, j’ose le dire, encore moins les tchèques beaucoup trop baroques et surchargées à mon goût. Nous n’avons pas regretté un seul instant notre visite !
Bon alors, par contre, moi ce que je kiffe, c’est l’esthétique du truc et le travail fourni pour y arriver. Je m’en fous un peu de savoir ce que c’est comme style/genre, comme période, de l’histoire, il faut juste que ça me fasse de l’effet. Et je suis trop faignasse pour lire des articles ou des bouquins intellectuels. Donc, comptez pas sur moi pour faire une explication quelconque.
juste parce qu’elle est trop mignonne, Ste Notburga
crédits : Milo
Fred illuminé ! (C’est comme ça qu’il s’est pris un poteau, soit dit en passant) (crédits : Milo)
vaisseau collatéral gauche présenant une peinture murale baroque sur l’aspect probable de Vyšehrad en 1420
autel polychrome sculpté de 1884 à 1889 par Josef Hrubeš selon un projet de Josef Mocker. Il illustre les patrons de l’église, Saint Pierre et Saint Paul, ainsi que Saint Cyrille et Saint Méthode (crédits : Milo)
Vous lirez tout ce qu’il y a à savoir sur la collégiale ici (et où j’ai tout pompé). On y fait notamment mention des cloches et du carillon de l’église : pour l’avoir entendu plusieurs fois durant notre passage au château, je peux vous assurer qu’il est très joli et très varié ! Un vrai plaisir. J’ai cherché plus d’infos dessus, pour faire partager à mes amis Belges ;-), figurez-vous que je suis tombée sur la page de Tchorski (héhé), qui à défaut de parler de St pierre St Paul de Vyšehrad nous parle d’un tas d’autres cloches. Ami, si tu trouves des infos au sujet de ce carillon et de ses 21 cloches, partage donc !
Tchorski a eu des infos sur les cloches en question et les a refilé à ÉDITH (je recopie son commentaire) : « 17 cloches, aux profils variés pour le carillon et 4 cloches de volée en super-équilibré. La plus lourde fait 600 kg, ce qui en profil germanique doit en principe faire un La(3). Les 4 dernières arrivées au carillon sont des Perner, de Passau (Allemagne). Elles datent de 2001. Pour l’anecdote, la plus grosse a eu franchement du mal à passer l’ouie et ils ont dû l’incliner assez fortement pour que ça passe. Je n’ai pas pu t’en trouver un enregistrement du carillon » mais il a quand même pris la peine de chercher et trouver une vidéo sur ces cloches et tant qu’on y était, sur Zigmund de Sv. Vitus la cathédrale du château.
Merci l’ami !
une des cloches en question -oué oué oué, faciiiiile- (crédits : Milo)
Après le cimetière et la collégiale, on avait prévu de visiter la galerie de Vyšehrad, mais c’était fermé comme la plupart des bâtiments d’ailleurs. Après un tour au parc à jeux du château (rapide, on était morts de froid), on est allé se rechauffer et prendre un chocolat avant de reprendre notre déambulation sur les remparts et dans le parc :
Rotonde St Martin (Rotunda sv. Martina)
Après on se balade dans les rues pendant 2 heures pour rejoindre à pieds Malostranské náměstí où nous avons rendez-vous au restaurant avec Strog. En l’attendant, Milo fait son carnet :
Pendant le repas, Strog nous apprendra qu’il existe une légende concernant un objet non identifié à ce jour par les scientifiques et les archéologues (c’est pour toi Ourson) : la colonne du diable. Il semblerait que la seule chose qu’on sache à son propos est qu’elle ait été apportée là.
Vous pourrez lire la légende en 3 parties : partie 1, partie 2, partie 3.
Ce samedi nous allons au musée technique de Prague (národní technické muzeum) avec nos amis Magda et David. (C’est ici).
Nous ne connaissons pas Holešovice, le quartier dans lequel se situe le musée. Il parait très beau et intéressant, nous irons flâner dans ses rues à notre prochaine visite à Prague, c’est sûr !
Kostel svatého Antonína Paduánského
Le musée est très riche, avec plusieurs expositions. Nous y avons passé 3 heures, avons même un peu bâclé les deux dernières salles car la densité des expos nous avait bien crevé ! Il est fort possible d’y passer beaucoup plus de temps ou de revenir sans s’ennuyer. D’ailleurs, le musée propose des billets d’entrée pour 3 jours. Comme une andouille, et je m’en mords les doigts, je n’ai pas acheté le droit à photographier, et je l’ai regretté tout le long de la visite, encore plus quand je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas de boutique à la fin de la visite (donc pas de carte postale souvenir).
Les expos dans l’ordre de visite :
Les transports (doprava), retraçant l’histoire des transports « modernes » : voitures (entre autres Škoda, mais aussi toutes marques européennes, de magnifiques vieux modèles), train à vapeur, motos (surtout la marque tchèque(coslovaques ?) Jawa), avions, vélos, montgolfière, …
la Jawa 750 JE LA VEUX ! Un des rares modèles de voiture du fabricant de moto (clic pour une image au NTM)
C’est LA salle du musée. Il n’y a qu’à d’ailleurs faire une recherche sur le musée sur le net et la plupart des articles/photos y sont consacrés. J’ai préféré d’autres salles, mais celle-ci est vraiment super, c’est vrai.
Architecture (Architektura) : retrace l’architecture depuis la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours en Tchéquie, avec les différents courants (art nouveau, modernisme, cubisme, constructivisme et réalisme socialiste), en exposant des plans, des maquettes, etc…
Arts ménagers (Technika v domácnosti, qu’on peut traduire par la technologie des travaux ménagers ce qui est quand même plus gratifiant) : (expo qui nous a tout à fait penser à la complainte du progrès de Boris Vian). Comme dit ce sale macho de Fred « c’est le musée de la femme ». Tssskkk. Très chouette expo, les objets sont très beaux, ça fait envie.
Quelques chouettes photos ici.
Astronomie (Astronomie) : alors je n’y suis pas allée, Milo et moi avons fait une pause dans une salle de jeux pendant que les 3 autres allaient visiter cette expo. Impression de Magda, recueillie à chaud à la sortie : « j’ai rien compris mais c’est très joli ». Peut-être Fred aura-t-il un commentaire à faire, qui sait.
Imprimerie (Tiskařství) : rhaaaa ma salle préférée. Il y avait tant de photos à faire ! Trop bien, toutes ces presses, ces caractères d’imprimerie ! J’ai regretté d’avoir un gosse dans les pattes, aussi mignon soit-il, parce que lui manifestement, il s’en foutait un peu. J’ai trouvé des photos là. Si j’ai bien compris, le musée organise des stages, ça doit être trop bien, notamment avec l’usage de certaines pièces observées au musée national.
Photographie (Fotografický) : bon là on commençait sérieusement à fatiguer et on a été rapidement dans cette salle. Il y avait également une expo permanente sur un trophée annuel du design avec des pièces mises en compétition, très chouette !
Bon, je suis désolée, ça manque de photos, alors aller voir là pour des images, et sur les liens que j’ai mis pour chaque expo, il y a des vidéos.
Nous avons conclu la visite par le bar du musée, pour un bon goûter aux strudels, puis la soirée avec nos amis et au restau.
On était ravis de cette journée, d’autant plus réussie qu’on l’a passée avec nos amis, et qu’on a bien rigolé (en anglais mais quand même). Milo était bien content, tous ces restau, et tous ces engins, ça le met en joie (et en plus il a fait le foufou avec David, trop la fête quoi) :
Aujourd’hui, musée des arts déco et Tour de l’Hôtel de Ville.
D’abord le musée des arts déco (UPM), sur notre ligne de tram, arrêt Staroměstská (ici).
Une expo temporaire sur les Matchbox (ces petites voitures de fabrication anglaise, à l’origine) nous y avait attiré (on était avec un enfant complètement taré de petites voitures) et j’espérais m’ébaubir sur l’expo permanente « arts décoratifs » (métiers d’art).
L’expo sur les p’tites voitures étaient très chouette, j’y ai même trouvé des voitures que ma soeur et moi avions petites (comme quoi, on vieillit) ; et que Fred nous a fait la surprise de nous offrir à notre retour de vacances <3.
Le bâtiment du musée est magnifique, vous trouverez des photos ici et ici ; ainsi que des photos de l’expo des art décos (les photos sont interdites ou payantes dans ce musée, comme souvent, et malheureusement, il n’y avait pas de cartes postales à vendre à la sortie). Les objets exposées étaient certes très beaux, malgré tout, je n’ai pas du tout apprécié cette expo. Je n’ai pas compris l’intérêt, je n’y ai vu que des objets exposés les uns à côté des autres, certes dans des salles thématiques, mais « l’ordre » (non chronologique ça c’est certain) m’a échappé et de ne rien y comprendre m’a semblé sans intérêt (j’y ai pourtant mis de la bonne volonté et on y est resté assez longtemps, mais sans succès).
vue du château en sortant de UPM
En sortant, direction la tour de l’hôtel de ville et sa tour (Staroměstská radnice a věž) et l’horloge astronomique (Pražský orloj) pour le paysage
Église St Nicolas (chrám svatého Mikuláše)
(escalier et ascenceur de la tour)
Nous avons fini l’après-midi en visitant une super expo de photos au dernier étage de l’hôtel de ville, portant sur l’architecture de Prague à travers le XXème siècle : superbe et très intéressante exposition (malheureusement temporaire).
Aujourd’hui, c’est prévu, musée du jouet et balade à pied pour aller au château (Pražský hrad) !
Il faut d’abord passer par Karlův most et les tours du pont de Malá Strana (vous avez de la chance savez-vous ? J’ai fait des 10aines de photos du pont, du château depuis le pont, à chaque fois qu’on y est passé en somme et, finalement, je ne vais pas en mettre tant que ça).
Après ça, on monte, on monte, on a un accident, on rigole trop bien, on monte, jusqu’à la statue de TG Masaryk (Tomáš Garrigue, classe le prénom hein ?), 1er président de la république Tchécoslovaque, et très très important pour les Tchèques.
(le vrai président si vous cliquez sur Milo, qui voulait se faire photographier aux pieds de TG et devant Prague, pour faire comme les gonzesses qui étaient là juste avant, j’te jure…)
Après go to the musée du jouet Muzeum hraček, toujours égal à lui même. Les tenues de Barbie ont un peu changé (l’est hype la meuf), mais pour le reste, ça reste identique à ce qu’on a vu en 2007. C’est toutefois très bien, et pas cher.
La suite était plutôt décevante : nous ne voulions pas visiter le château, trop long pour Milo (et puis on était fatigué de la veille), d’autant qu’on l’avait déjà visité à fond il y a quelques années, mais Milo voulait absolument aller voir la maison de Pat a Mat, comprenez la ruelle d’or (Zlatá Ulička) (l’imagination des enfants hein…), bah, tiens, non. C’est là qu’on était très outré : la ruelle est désormais tout le temps payante (le reste des rues du château ne l’est pas, on peut se balader sans vergogne à l’extérieur des bâtiments), soit, mais pour pouvoir visiter la ruelle, il faut payer pour voir l’intérieur du château et la cathédrale, au minimum, soit 250 Kč (10€), ce qui est très cher pour une visite. Nous aurions volontiers payé un prix raisonnable pour pouvoir visiter uniquement la ruelle, d’autant qu’elle a été restaurée pour devenir un but historique et non plus commercial, mais à ce prix là, c’était hors de question (même pour faire la cathédrale + la ruelle, c’est trop cher, selon les critères tchèques, pour comparaison, 1 après-midi 4 expos au Národní muzeum, c’est 110 Kč).
Alors, tant pis Pat a Mat, tant pis la ruelle et tant pis la cathédrale St Guy (Katedrála svatého Víta), vous vous contenterez du réchauffé.
On s’est donc contenté de flâner et de prendre quelques photos comme de la jolie cathédrale St Georges (Bazilika svatého Jiří)
(la même par Milo en cliquant dessus)
la cathédrale St Guy (Katedrála svatého Víta)
L’esplanade devant le château : (ouais, non, j’ai rien à raconter, mais j’aime bien ces photos, enfin, sauf celle des gardes, mais c’est pour l’fun).
Après quoi, redescente vers le Pont Charles, sous le soleil ce qui mérite bien quelques photos
Amont de la Vltava (Elbe)
Pražský hrad sous le soleil
et tour du Pont du côté de la vieille ville
On reprend le fameux tram n°17, direct jusqu’à Modřanská škola, et zou un travail d’écriture pour le marmot :
AHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAAH