(j’avoue, c’est surtout pour nos neveux, parce que même pour eux, c’est trooop facile. Donc, y’a rien à gagner cette fois).
(monte le son)
1er marché
On a pas vu d’hirondelles ici, même si je sais qu’elles sont déjà revenues (j’en ai vues ailleurs) mais par contre, les matins où justement, on peut faire la grasse matinée, on entend ça, très fort. très très fort.
Le coquin, il ressemble à ça à priori, dans le contexte actuel.
Vous pouvez lire tous ces exploits de cantatrice (il « chante, gringotte, quiritte, trille ») et en écouter une autre version ici.
ÉDITH grogne et râle parce qu’en fait, tout ça c’est du pipeau, je me suis grassement fait avoir par le merle. Ourson avait raison dans les commentaires (hey d’ailleurs, Ourson, avec wordpress, je peux sélectionner le commentaire à pointer tu as vu ? tout facile, suffit de cliquer sur la date du commentaire pour avoir le bon lien), c’est un merle et non un rossignol. Je pensais avoir raison quand il a proposé cette hypothèse, parce que dans en pleine journée, j’avais entendu le même cri et que je n’arrivais pas à voir de quel oiseau il s’agissait. J’avais supposé alors qu’il était trop petit pour être vu, et donc par déduction que c’était un rossignol.
Mais en fait, j’ai vu à 3 reprises que c’était un merle : en tondant derrière la maison, le merle ou la merlette était très très attentive à mes passages. À tel point que je devais faire très très attention de ne pas le/la broyer. Je suppose que j’étais très près d’un nid.
Un autre jour, Lilou grimpant dans l’arbre mûrier des champs derrière la maison, deux merles ont fondus sur l’arbre en criant, manifestement un cri d’alerte.
Enfin, hier, très explicitement, un merle chantait comme au petit matin, sur un fil de téléphone derrière la maison. C’était la révélation, même si je me pose des questions depuis un mois ! Cette fois donc, je signe et confirme, c’est bien Ourson qui avait raison, la prochaine fois que je m’interroge sur un oiseau, je lui demande !
Le 1er marché a été un fiasco.
Même en restant pondérée et objective.
Et pourtant, j’étais apprêtée pour appâter le chaland : mascara, brushing et de ce vernis vermillon qui fait si bien ressortir la peau bronzée.
ET Fred était habillé correctement.
Bref, on avait un potentiel charme non négligeable (nos légumes aussi).
Ca n’a pas marché et en plus personne ne m’a parlé à MOI. Manifestement, seul Fred est habilité à parler affaires.
Premier marché
Des nouvelles poulettes
Mais mais mais, qu’est ce que c’est ?
Avec ou sans visite du renard, il nous fallait refaire notre cheptel de poules pour pouvoir vendre assez d’oeufs.
Pour conserver la certification en bio, il nous fallait acheter de la poulettes près à pondre certifiée. Hors, elles venaient d’un peu trop loin à notre goût, on a donc chercher une autre solution. On pouvait également acquérir des poules de réformes d’un élevage certifié, ou encore de poussins de 1 jour .
Nous avons donc choisi 25 poulettes rousses d’un élevage AB de St Léonard des Bois, et 25 poussins noirs de 1 jour d’un élevage classique de la Ferté Bernard.
Fred est allé samedi chercher les nouvelles poulettes, des poules de réformes de 68 semaines (sachant que les notres ont au moins 3 ans et demi, ça reste tout à fait correct).
Pendant que les petites nouvelles piaffait d’impatience dans leur carton et dans le camion, Fred s’est mis en tête de baguer les vieilles pour être sûr de ne pas se tromper quand il allait falloir décider lesquelles passeraient à la casserole.
13 poules à choper, c’est quand même pas une mince affaire, surtout que, bon, Fred est pas plus doué dans la manipulation avec les animaux qu’une poule qui aurait trouvé un couteau. mais on en est venu à bout.
Ensuite, grand déballage !
Et elles promettent. On avait déjà deux oeufs tout neuf au déballage et 25 le lendemain, contre 6 en moyenne ces derniers jours avec nos vieilles machines.
Du semis à la plantation : les tomates
(je voulais trouver un titre choc mais j’ai raté).
Je suis une féministe convaincue, comme vous le savez, et en ce moment ce qui m’agace plus que tout, c’est qu’en déplacement professionnel avec Fred, nos interlocuteurs, à qui j’annonce que je suis exploitante agricole et à qui je présente mon mari qui travaille avec moi, regardent exclusivement Fred et lui posent les questions techniques. Les mêmes et les potentiels clients, veulent absolument savoir « mais, vous vous y connaissez ? ». Je suis persuadée que si j’avais des couilles et pas de seins, personne n’envisagerai de poser la question. La prochaine fois, tant pis pour celui ou celle sur qui ça tombera, je rue dans les brancards.
Tout ça juste pour dire que ce soir au « téléphone sonne » sur France Inter, il était question du féminisme avec les nouveaux états généraux de la femme organisés par le magazine Elle (qu’il soit rendu hommage, il fallait le faire, c’est indispensable en ces temps de régression). C’était très intéressant, bien qu’un peu court. À mon avis ça a surtout servi à redire des vérités, mais elles sont trop souvent oubliées. Il faut toujours rester vigilant sur ce sujet, et chacun(e) a son rôle à jouer et c’est ce que rappelle l’émission.
Je vous engage à écouter l’émission ici.
Les lapins