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Elles font un potin de tous les diables et en plus, commencent à sentir un peu fort. Pour éviter que notre future chambre ne se transforme en poulailler, comme elles semblent bien vigoureuses, elles vont passer à l’arrière de la maison.
(là elle couine parce que elle est toute seule toute perdue et qu’elle entend ses frangines et ses cousines piailler au dessus)
On les a mis au chaud dans la maison, dans la pièce que Fred est en train de transformer en notre future chambre, comme ça il a toujours un oeil sur elles.
Un carton, une lampe, à boire et à manger, il n’en faut pas plus pour faire des poussins heureux et qui poussent à vu d’oeil. Par contre, elles sont froussardes comme tout et ne se sentent jamais mieux que toute agglutinées les unes sur les autres (de préférence, sous la lampe).
On a pas vu d’hirondelles ici, même si je sais qu’elles sont déjà revenues (j’en ai vues ailleurs) mais par contre, les matins où justement, on peut faire la grasse matinée, on entend ça, très fort. très très fort.
Le coquin, il ressemble à ça à priori, dans le contexte actuel.
Vous pouvez lire tous ces exploits de cantatrice (il « chante, gringotte, quiritte, trille ») et en écouter une autre version ici.
ÉDITH grogne et râle parce qu’en fait, tout ça c’est du pipeau, je me suis grassement fait avoir par le merle. Ourson avait raison dans les commentaires (hey d’ailleurs, Ourson, avec wordpress, je peux sélectionner le commentaire à pointer tu as vu ? tout facile, suffit de cliquer sur la date du commentaire pour avoir le bon lien), c’est un merle et non un rossignol. Je pensais avoir raison quand il a proposé cette hypothèse, parce que dans en pleine journée, j’avais entendu le même cri et que je n’arrivais pas à voir de quel oiseau il s’agissait. J’avais supposé alors qu’il était trop petit pour être vu, et donc par déduction que c’était un rossignol.
Mais en fait, j’ai vu à 3 reprises que c’était un merle : en tondant derrière la maison, le merle ou la merlette était très très attentive à mes passages. À tel point que je devais faire très très attention de ne pas le/la broyer. Je suppose que j’étais très près d’un nid.
Un autre jour, Lilou grimpant dans l’arbre mûrier des champs derrière la maison, deux merles ont fondus sur l’arbre en criant, manifestement un cri d’alerte.
Enfin, hier, très explicitement, un merle chantait comme au petit matin, sur un fil de téléphone derrière la maison. C’était la révélation, même si je me pose des questions depuis un mois ! Cette fois donc, je signe et confirme, c’est bien Ourson qui avait raison, la prochaine fois que je m’interroge sur un oiseau, je lui demande !
Avec ou sans visite du renard, il nous fallait refaire notre cheptel de poules pour pouvoir vendre assez d’oeufs.
Pour conserver la certification en bio, il nous fallait acheter de la poulettes près à pondre certifiée. Hors, elles venaient d’un peu trop loin à notre goût, on a donc chercher une autre solution. On pouvait également acquérir des poules de réformes d’un élevage certifié, ou encore de poussins de 1 jour .
Nous avons donc choisi 25 poulettes rousses d’un élevage AB de St Léonard des Bois, et 25 poussins noirs de 1 jour d’un élevage classique de la Ferté Bernard.
Fred est allé samedi chercher les nouvelles poulettes, des poules de réformes de 68 semaines (sachant que les notres ont au moins 3 ans et demi, ça reste tout à fait correct).
Pendant que les petites nouvelles piaffait d’impatience dans leur carton et dans le camion, Fred s’est mis en tête de baguer les vieilles pour être sûr de ne pas se tromper quand il allait falloir décider lesquelles passeraient à la casserole.
13 poules à choper, c’est quand même pas une mince affaire, surtout que, bon, Fred est pas plus doué dans la manipulation avec les animaux qu’une poule qui aurait trouvé un couteau. mais on en est venu à bout.
Ensuite, grand déballage !
Et elles promettent. On avait déjà deux oeufs tout neuf au déballage et 25 le lendemain, contre 6 en moyenne ces derniers jours avec nos vieilles machines.
Depuis quelques jours, dans la serres des tomates on observe ça :
Un seul et unique terrier qu’on défonce consciencieusement tous les jours et qui est refait consciencieusement toutes les nuits, mais pas toujours au même endroit.
Pour le moment, il n’y a rien dedans, c’est pour ça qu’on a peu de scrupules (en tous cas, je laisse Fred faire, faire du mal à des p’tit lapins, c’est pas possible, ça non).
À priori, on vit en entente cordiale avec eux. On les voit dans le coin verger, dans notre « jardin » mais pas de dégât dans les cultures. Les nombreux chats et le renard doivent probablement se charger de gérer ça. N’empêche celui-ci nous enquiquine. Une hypothèse est qu’une femelle cherche à faire son nid et que jusque là cette serre restant tout le temps fermée était la plus chaude. On verra ce qui se passe maintenant que les tomates y sont installées et qu’on va devoir ouvrir les portes. Si il ou elle continue à s’obstiner, il va falloir trouver une solution, mais je manque d’idée non violente. D’autant plus que je viens de planter également des salades, et on connaît l’appétit des lapins pour les salades !
(Edit : article corrigé le 2/05/2010 : le fourmilier se dit en fait fourmilion et je rajoute quelques information à son sujet)
On a beaucoup, beaucoup de fourmis dans les champs et dans les serres. Je supposais que ce n’était pas tellement dérangeant, jusqu’à ce que j’apprenne qu’elles pouvaient gêner l’installation des auxiliaires (ces insectes sympas comme les coccinelles qu’on installe ou qu’on laisse s’installer pour qu’ils s’occupent des insectes nuisibles comme les pucerons).
J’avais donc dans l’idée de mettre des pièges (solution de 50% sel de bore 50% de sucre) pour les attraper quand on a été témoin hier d’un véritable spectacle.
Dans nos belles salades,
Il y avait une forte forte activité des fourmis. La première idée a été de croire qu’elles étaient en train de nous manger les salades (c’était la panique, hein). J’ai soulevé une feuille de salade, et que voit-on ? :
Toutes les fourmis sont en fait là pour une chenille. Et finalement, c’est peut-être pour ça que les salades sont si belles. La chenille fini par être tuée et ramenée vers la fourmilière :
Impressionnant non ? On voit au milieu de la vidéo à peu près qu’elles sont embêtées et changent de tactique pour toutes se mettre d’un côté de la chenille (un peu vidée de sa substance d’ailleurs) et la tirer. En fait, c’est parce que le sol est en pente à cet endroit là (enfin, pour elles ça fait une pente) et qu’elles galèrent pour remonter.
Un qui a bien compris que les fourmis sont pas des alpinistes fortiches, c’est le foumilierfourmilion, qui fait des pièges adéquats :
(la tactique d’attrape : souffler jeter du sable pour faire tomber la fourmi au fond)
Quand le fourmilion est présent (ou réveillé ?), il est sous le trou et chope la fourmi dès qu’elle tombe dans le trou. Malin non ? Parce qu’à notre échelle, tâcher de sortir de ce piège, c’est comme d’essayer de grimper à toute vitesse la dune du Pilat poursuivi par un diplodocus. Voilà la larve du fourmilion :
Au stade adulte, le fourmilion ressemble à une libellule. la présence de ses insecte est fortement corrélée à la nature du sol qui se doit d’être très fluide pour permettre aux larves de se nourrir des petits insectes qu’ils piègent. Ce qui explique leur forte présence sur notre sol sableux. Depuis la prmeière version de cette article il y a une dizaine de jours, on a pu remarquer une explosion du nombre de pièges.
Vous trouverez une article complet sur cet insecte ici.
Finalement tout est bien à sa place, et je vais réfléchir à deux fois avant de réduire le nombre de fourmis.
Visite du renard cette nuit, qui a égorgé 15 poules mais n’en a emporté que 9 (ce qui est déjà pas mal, c’est pas si gros que ça un renard).
Il nous reste 13 (vieilles) poules, c’est un peu bête à un mois de commencer les marchés.
Il faudrait refaire le cheptel, mais on a des dépenses de matériel non prévues, alors, je ne sais pas si on va en racheter tout de suite.
Parce que, voyez-vous, je suis une fameuse chasseuse. Aucun mulot ne me résiste.
J’en ramène jusqu’à 3 dans la journée !! 2
Après, on les met dans des jolies boites pour faire des collections.
Enfin, quand j’ai vu qu’ils se moquaient de moi, les deux fermiers, j’ai fini par les tuer. Au moins, je retombe pas nez à nez sur celui que je viens de leur apporter dès que je ressors dehors. Je l’ai caché sous une table, ils ont mis quelques temps à le trouver.
De toute façon, là j’ai décidé de plus leur faire de cadeaux tant qu’il y aura cet intrus chez nous.
Ah mais !
1 NDD (Note De Delf) : en vérité, elle est là quand elle veut fuir les chats du coin qui la repoussent dans ses
retranchements. Quelle sale menteuse.
Vous le savez (ou alors vous avez rien compris à la vie), Lilou me fait complètement craquer. (Il n’est rien que ce chat ne peut obtenir par la force de sa persuasion, la preuve, on a récemment déménagé dans une ferme).
Ah ! Ces mines !
Ah ! Ces poils soyeux !
Ah ! Ces grands yeux !
Et puis alors, quel instinct ! Voilà mon chat des villes transformé en chat des champs illico presto. Ici, c’est boucherie-charcuterie toute l’année, plus seulement l’été avec ces misérables chauves-souris !
Elle nous a ramené au moins déjà 4 rongeurs dans la maison.