(Edit : article corrigé le 2/05/2010 : le fourmilier se dit en fait fourmilion et je rajoute quelques information à son sujet)
On a beaucoup, beaucoup de fourmis dans les champs et dans les serres. Je supposais que ce n’était pas tellement dérangeant, jusqu’à ce que j’apprenne qu’elles pouvaient gêner l’installation des auxiliaires (ces insectes sympas comme les coccinelles qu’on installe ou qu’on laisse s’installer pour qu’ils s’occupent des insectes nuisibles comme les pucerons).
J’avais donc dans l’idée de mettre des pièges (solution de 50% sel de bore 50% de sucre) pour les attraper quand on a été témoin hier d’un véritable spectacle.
Dans nos belles salades,

Il y avait une forte forte activité des fourmis. La première idée a été de croire qu’elles étaient en train de nous manger les salades (c’était la panique, hein). J’ai soulevé une feuille de salade, et que voit-on ? :

Toutes les fourmis sont en fait là pour une chenille. Et finalement, c’est peut-être pour ça que les salades sont si belles. La chenille fini par être tuée et ramenée vers la fourmilière :
Impressionnant non ? On voit au milieu de la vidéo à peu près qu’elles sont embêtées et changent de tactique pour toutes se mettre d’un côté de la chenille (un peu vidée de sa substance d’ailleurs) et la tirer. En fait, c’est parce que le sol est en pente à cet endroit là (enfin, pour elles ça fait une pente) et qu’elles galèrent pour remonter.
Un qui a bien compris que les fourmis sont pas des alpinistes fortiches, c’est le foumilier fourmilion, qui fait des pièges adéquats :
(la tactique d’attrape : souffler jeter du sable pour faire tomber la fourmi au fond)
Quand le fourmilion est présent (ou réveillé ?), il est sous le trou et chope la fourmi dès qu’elle tombe dans le trou. Malin non ? Parce qu’à notre échelle, tâcher de sortir de ce piège, c’est comme d’essayer de grimper à toute vitesse la dune du Pilat poursuivi par un diplodocus. Voilà la larve du fourmilion :

Au stade adulte, le fourmilion ressemble à une libellule. la présence de ses insecte est fortement corrélée à la nature du sol qui se doit d’être très fluide pour permettre aux larves de se nourrir des petits insectes qu’ils piègent. Ce qui explique leur forte présence sur notre sol sableux. Depuis la prmeière version de cette article il y a une dizaine de jours, on a pu remarquer une explosion du nombre de pièges.
Vous trouverez une article complet sur cet insecte ici.
Finalement tout est bien à sa place, et je vais réfléchir à deux fois avant de réduire le nombre de fourmis.
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