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Un petit article sur les biquets pour alimenter le fan-club.
Les dernières nouvelles (qui datent) : on leur a fait leur première pédicure en août (il faut couper les onglons pour ne pas qu’ils se blessent les pattes), ils ont fini par ratiboiser la pâture et il a fallu bouger le fil électrique pour qu’ils puissent avoir encore à manger. En attendant, je leur ai donné un peu à manger. Oui, bon, le temps que j’ai le temps de m’occuper de leur barrière, ils me faisaient un peu peine. Pas qu’il leur manquait à manger, mais après une période de bombance, le reste leur semblait peu.
Du coup, ils ont appris qu’ils pouvaient me réclamer à manger et appris à aimer d’autres chose que l’herbe et le bois de leur cabane…
Ils raffolent des carottes, même si ce n’est pas toujours facile à manger :
(surtout quand on se les prend en pleine poire, n’c’pas Farenne ?)
(Firmin-Jé, fidèle à lui même, paisible en toute occasion)
Avec la participation active (et aimable…) de Lilou.
Parce que ce n’est plus possible de perdre 2 caisses de courgettes tous les 3 jours parce qu’elles se font boulotter (et le pire, c’est qu’ils goûtent à chaque courgette, mais en laissent 99,99%).
3 mulots attrapés dans le we. 2 morts, 1 relâché dans le champs de maïs de Pascal (oups… 😕 oui, mais nous on arrive pas à les tuer, c’est tellement mignon !!)
Il y a dix jours (oué oué oué, j’ai du retard dans la mise à jour des histoires de ferme), les 2T sont venus passer une journée à la ferme et ils en ont profité pour déménager les ex-poussins dans le vrai poulailler.
Ils sont quand même vigoureux, alors attraper une vingtaine de poules et les transporter 2 par 2 puis 4 par 4 (la méthode a été affinée en court de route) n’était pas une mince affaire.
Transport dans la brouette sur les 200m qui séparent les deux poulaillers.
L’arrivée des poules noires dans le poulailler des poules rousses émeut les premières locataires qui semblent d’un premier abord terrorisées :
Mais, rapidement après que toutes les poules aient été transférées, les vieilles reprennent du poil de la bête et les deux groupes se forment. Les vieilles vieilles poules rousses (celles présentes avant nous) en oublient même leur rivales rousses précédentes.
Les deux premiers jours, les poules rousses battaient les noires et les empêchaient de boire, de manger et de dormir. Ca s’est vite tassé, il faut dire que les noires sont plus hautes que les rousses et plus vives aussi. Elles doivent être impressionnantes d’un point de vue de poule et elles ne se laissent d’ailleurs pas marcher sur les pattes. 10 jours après, il ne reste plus qu’un petit nombre de jeunes qui restent à dormir dehors et qu’on doit donc rentrer tous les soirs à la main, mais ça s’arrange plus vite que pour l’insertion des rousses.
Après 1 mois de « nurserie », nos 4 biquets ont ratissé leur jardin, et il n’y a plus rien à brouter, ils en sont contraints à se satisfaire du foin qui leur sert de litière (je les soupçonne de fainéantise). On supposait qu’ils allaient se rendre tout seuls un peu plus loin, en passant d’une herbe à l’autre. Mais c’était sans compter qu’ils ont manifestement les jetons de passer par le couloir qui mène à la pâture (couloir de fils électriques, mais enfin, y’a laaaaargement la place de passer). J’ai déjà tenté de les emmener mais ça n’avait pas fonctionné jusqu’à ce we.
Une première tentative a réussi samedi dernier (grâce à l’alléchante K. et son bouquet de fleur). Et alors, ils ont découvert là le paradis ! Il faut dire que la végétation y fait jusqu’à un bon mètre de hauteur, et en diversité, c’est autre chose que leur petit jardin ! Ils y sont restés des heures jusqu’à la nuit, et ont réussi à revenir tous seuls.
Mais il fallait encore un peu les pousser. Parce que quand même, ils sont là pour entretenir cette satanée pâture et pas à se prélasser sur le tas de bouse.
Vous voyez là Farenne, Farouk et Firmin. En bon troupeau, ils ne se séparent jamais, mais Fuji reste toujours un peu à l’écart ces derniers temps. Je ne sais pas si il se fait jeter où si il fait des manières.
Pour les sortir de leur tas de boue, il faut vraiment mettre les formes, et tâcher d’en amadouer au moins un ! Cette fois-ci, c’est Farouk qui a pris la décision de venir vers moi.
Une fois qu’on a réussi à en convaincre un, si il est bien déterminé, les autres finissent par suivre :
Et voilà ! Une bonne chose de faite ! (Bon en vérité vraie, depuis 2-3 jours, ils réussissent à se motiver assez pour y aller tous seul, mais quoi, j’avais besoin d’un film).
Une fois dans la pâture, le cirque n’est cependant pas fini ! Fuji, à force de s’écarter des autres, finit par se perdre dans cette jungle. Du coup, il se met à bêler comme un sourd pour appeler ses potes, mais ils sont pas cools, ils lui répondent pas. Du coup, pauvre gars, il est vraiment perdu. Faut dire que vous les voyez, vous là dedans ?
Quand c’est comme ça, il revient comme un foudingue vers les cabanes pour vérifier qu’ils n’y sont pas. Puis, il les appelle pendant des heures ! Hier, ça a été le summum. Il passait dans une cabane, bêlait à pierre fendre, puis passait à l’autre pour les chercher, recommençait sa java, puis allait sur la colline aux chèvres, les appelait à nouveau, retournait à la première cabane vérifier, des fois que, et encore et encore.
Il a fait tout seul une première tentative pour rejoindre la troupe dans la pâture (quand même) sans succès, les autres ne lui répondant pas. Après deux bonnes heures, j’ai craqué, je l’y ai remmené de force. (oui oui oui, il a fallu que je le pousse). Arrivé à destination, il a de nouveau brayé pour appeler les autres, qui ne répondaient pas. Moi je suis quand même un peu plus haute qu’un biquet, alors je les voyais, du coup j’essayais de pousser Fuji vers, eux,mais à travers les hautes herbes, c’était difficile. Finalement, Farenne a ENFIN ! fini par lui répondre (je soupçonne un « non mais tu vas te la fermer oui ? » parce que c’est vraiment saoulant), ce qui fait qu’il a pu les rejoindre.
Après, on était tranquille.
Ca ne lui a pas empêché de recommencer aujourd’hui, cela dit.
Lilou m’a fait bien marrer aujourd’hui : elle m’a suivi chez les biquets et est passée, entre deux pulsations électriques, sous le fil de la clôture. Elle a voulu ensuite ressortir, mais là, pas de chance, elle s’est pris un coup de jus (là je me suis marrée).
Panique panique, elle a immédiatement compris que ça allait pas être si simple pour ressortir de là (il y a un fil à 5 cm du sol et le suivant à 30). Mais finalement, après 2 minutes d’observation, elle est passée comme une flèche entre les deux fils sans les toucher et entre deux pulsations (là j’étais trop fière d’elle).
Je ne suis quand même pas sûre qu’elle renouvelle l’exploit de si tôt.
Quelques nouvelles des biquets qui fêtent 4ème semaine à la ferme.
Ils vont tous bien et je commence à les connaître chacun un peu mieux.
Les voici dans l’ordre : Firmin, Fuji, Faruk et Farenne.
Firmin, égal à lui même est vraiment un gros père tranquille, qui fait sa petite vie et ne se mêle pas forcément aux autres.
Fuji, très malheureux les deux premières semaines, pleurait dès qu’il nous voyait dans le coin pour se faire plaindre. Puis, il a eu sa période »vous êtes qui vous ? » pendant laquelle nous n’avions pas le droit de l’approcher (sauf après se faire gronder). Il commence à arrêter de faire sa mauvaise tête et se laisser câliner. C’était un gros bébé qui tétait encore beaucoup sa mère, il faut dire. L’impression qu’il me donnait d’être plus solitaire est fausse. Ca va bien quand il voit ses potes, dès qu’ils sont hors de vue, c’est l’angoisse. Contrairement à Firmin, qui peut rester seul.
Farouk semble devenir le chef. Ce p’tit biquet ne s’en laisse pas compter et doit être le premier à recevoir des égards. Il semble que ce soit lui qui prenne le plus les initiatives de déplacement du troupeau. On verra si cela dure.
Farenne, son frère, grandit à vue d’oeil. Il dépasse Firmin qui était le plus grand à leur arrivée. La séparation de sa mère l’a vraiment fait grandir. Il est très beau et élancé. Après adaptation, c’est finalement lui pour le moment qui est le plus câlin.
On peut être sûrs qu’ils se sentent désormais chez eux. Les bêtises ont commencé la semaine dernière, d’abord en faisant basculer une énorme baignoire en fonte. Je me demande encore comment ils ont fait, pas possible autrement que de s’y mettre à 4 à mon avis, et dans la foulée, ont complètement détruit une partie de la cloison d’une de leur loge ce qui leur fait désormais une superbe porte-fenêtre. Les voici avec un pavillon d’été :
Ils ont été vertement sermonnés (à 2-3 reprises, il leur a fallu quand même s’y prendre en plusieurs fois), ils faisaient pas trop les fiers sur le moment, mais je suis pas sûre que ça leur soit rentré dans la caboche. Enfin, ils m’ont quand même approchée prudemment les fois suivantes, je suppose qu’ils ont au moins compris le ton. Quand à savoir si ça servira de leçon… De vrais sacs à malice ces bestiaux.
Leur loge d’hiver, bien calfeutrée, ils n’y ont pas touché… Il faut dire que si ils nous voient évoluer dans les champs quand ils sont dedans, la réciproque est vraie. Ils savent bien passer dans l’autre qui nous est cachée quand ils ont besoin de se défouler. En tous cas, les voilà bien paisibles pendant les heures de forte chaleur :
Dans cette loge, il y a deux mangeoires qui permettent à chacun à tour de rôle d’affirmer sa supériorité. Ce gros bébé de Fuji en était le maître incontesté les premiers jours. Maintenant, c’est plutôt au premier qui s’y précipite.
Il ne manque plus qu’ils aillent brouter un peu plus loin que devant leur porte pour nous être vraiment utiles !
Je me réveille de ma sieste en fin d’après-midi, en braillant très fort pour signifier à ma maîtresse que je suis réveillée et qu’elle doit s’occuper de moi (ahahah, je leur laisse pas de répit maintenant qu’ils sont tout le temps sous ma main), et v’là t’y pas que j’ai été O-BLI-GÉE de descendre tout en bas des champs, en me perdant dans une serre pour la retrouver. Elle voulait pas se déplacer pour moi! Non mais ! Pourtant, j’ai fait tout ce que je pouvais pour lui faire croire qu’il m’arrivait une catastrophe, mais elle était trop occupée qu’elle disait (je crois qu’elle n’est pas dupe en fait…).
Et là, je suis restée… coite…
De l’autre côté des espèces de mochetés avec des cornes me mataient. Et grandes avec ça ! C’est là qu’elle était ma traîtresse ! Et vazy que j’te cajole et vazy que j’te mignardise… Non mais ça va pas ?
Enfin, j’m’en suis pas laissée compter, me v’là partie pour aller lui dire ce que je pense de ces infidélités, elles me font pas peur ces grande bringues. Par contre, elles sont bien curieuses.
Euh, bon, en fait, prudente mais pas téméraire, courage, fuyons.
HEY MAIS ! Ma maîtresse et plus grande fane vous fait remarquer que j’étais tranquille, j’étais peinarde, juste de l’autre côté de la clôture et que je les ai laissé s’approcher à 50 cm de moi sans broncher avant qu’ils ne se mettent à faire les fanfarons, tous leurs sabots dehors. Elle rajoute qu’elle est très fière de moi (hihihi, je l’ai trop bien dressée).
Après ça, les bêtes se sont fait vertement sermonnées, du coup, elles sont rentré fissa dans leur boite. Oulala, ça rigolait pas.
Nos p’tit biquets, nés au mois de février, qui vont nous servir de tondeuse (même si une débrousailleuse nous serait tout aussi utile…). Voilà notre petite troupe, ce soir, après les premières heures sans leurs soeurs, père, mères et cousines. Un peu perplexes, mais pas farouches pour deux sous.
4 petits gars qui viennent d’un futur troupeau de fromages de chèvre bio… 4, c’est pas du tout assez pour entretenir nos 2,5 ha de friche pâture, mais c’est un début.
Laissez-moi vous présenter :
FIRMIN (-Jérôme) gros père calin qui sait être très chic.
FUJI, le blondinet de la troupe. Peut-être un peu plus solitaire. L’avenir nous le dira.
FARENNE et son jumeau (remarquez leur tête symétrique)
FARUK mon préféré, faut dire qu’il me fait des câlins depuis tout bébé et qu’il était trop chou tout petit.
En attendant, je l’espère, un chien qui veille sur tout ça, Lilou les tient à l’oeil. Et c’est pas celle qu’on croit qui a le plus peur des autres…
Merci à J&J d’avoir curé et préparé les anciennes étables qui servent maintenant de chèvrerie
Objet : terrier creusé un jour, rebouché le lendemain, sans intervention humaine des habitants du lieu
Vazy, aboule les hypohèses.
Ce matin, au pied de la serre de semis, macabre découverte, 1 train arrière de lapin.
c’était horrible.
Je précise que toutes les personnes présentes dans la maison y sont restées toute la nuit, ainsi que Lilou, la chatière étant bouchée par un carton. Je précise également que ledit carton est régulièrement poussé ou tiré pendant la nuit
Dissertez sur les question suivantes :
-qui est responsable du massacre ?
-le massacre a-t-il un rapport avec le mystère du terrier ?
-les occupants de la maison courent-ils un danger ?
ÉDTIH a vu un nouveau terrier factice ce matin, toujours au même endroit !!
Ah nom deux d’là ! Pendant que je vous racontais la vie d’ÉDITH, en début d’après-midi, il se passait des trucs vraiment mais vraiment bizarres dans la serre. Le terrier rebouché ce matin par le padre était revenu, mais pas tout seul !