Quiconque connaît Lilou (la bête à poils de gauche) reconnaîtra que cette situation est hautement improbable (c’est pour ça que je partage hein).
Les miracles de l’amour le 14 février (ou alors une absence fort prolongée de 15 jours, héhé).
Après 5 voyages à Prague, je reprends cet ancien article pour le compléter.
Admettons comme psotulat que nous n’avons pas non plus tant écumer de coins que ça.
Attention, il y a des endroits exclusivement fumeurs, d’autres qui possèdent deux « salles » séparées et d’autres non-fumeurs. Il y a des autocollants très clairs sur la porte d’entrée.
À PROSCRIRE ABSOLUMENT
Hostinec, Loretánská 1, Praha 1. (ici)
Je laisse le paragraphe, qui donne quand même de bonnes références en matière de prix et dénonce une pratique qui existe, mais cette taverne n’existe plus. C’est un autre établissement à la place, et nous n’avons pas essayé, ni vérifié si c’était la même boutique que précédemment.
De vrais voleurs, la carte affichée dehors n’existe pas, et la bière est hors de prix. Il est fait de plus très froid et les serveurs mettent beaucoup de temps à s’occuper du client. Un groupe de jeunes filles tchèques est parti au bout de 10 minutes parce que personne en s’occupait
d’elles en râlant que c’était un repère à touristes. À touristes faciles à entuber je dirais même. Des français qui étaient là en même temps que nous n’étaient pas très ravis de la prestation non plus, notamment des prix, complètement prohibitifs, contrairement à ce que laissent penser les affiches collées dehors.
La carte n’est de plus qu’en tchèque et en russe, ce qui est une façon de plus d’embrouiller le client, dans ce coin hyper touristique (ailleurs elle est au minimum en anglais).
Autre chose, on vous propose de payer en euros, le patron se prenant allègrement pour une banque de voleur, appliquant un tarif de change complètement extravagant : 21 couronnes pour 1 euro, alors que le taux de change est de 25 couronnes pour 1 euro (exemple, avec son petit calcul, un plat qui coute 150 couronnes vaudra chez lui un peu plus de 7€ -très cher pour un plat dans un resto tchèque- alors qu’au taux de change normal il vaudrait 6€ -déjà trop cher d’ailleurs-).
BOF BOF BOF
Ema prague strudel, Nerudova 250/13, Praha 1 (ici)
Un café-salon de thé qui vante en devanture du chocolat chaud, du bon café, et des pâtisseries de qualité (notamment les fameux biscuits de déco, genre pain d’épice sec très coloré au sucre Pernik en tchèque, équivalent français qui me dépasse) …. Le décor est très sympa ce qui nous l’a fait préféré à son concurrent direct de Nerudova 254/9 (20m plus bas sur le même trottoir), malgré des prix affichés plus chers.
Café très bon selon Fred, gâteau genre forêt noire très bon, chocolat chaud plus que passable pour le prix et le genre d’établissement (limite nesquick), toilettes franchement dégueulasses (très rare en Tchéquie).
À RECOMMANDER
U Labuti, Hradčanské náměstí 11, Praha 1 (ici)
(le château est derrière vous à 50 m)
De la bonne cuisine tchèque bien préparée, variée, la quantité des plats est suffisante.
Le service est ok, et la carte est dans de nombreuses langues dont le français.
Les prix sont plus que corrects pour un resto si proche du château.
C’est parfait, on a enfin repris nos marques ici :-). (Sur le lien des photos, la carte et un plan pour voir où il se trouve).
Malostranska Pivnice, Cihelná 3, Praha 1 (ici)
Comme le précédent, mais en beaucoup plus grand, limite ambiance cantine quand on mange à l’extérieur.
Mais il y a beaucoup plus de choix, et outre la chouette fresque en devanture, on peut voir à l’intérieur de la cour une vieille cuve de brasserie. On y est déjà allé plusieurs fois, malheureusement pas cette année, on était trop morts pour les restos (et du coup cette rubrique tombe un peu à l’eau). Ils y servent du genou de porc grillé, qui fait le délice de Fred.
Je viens de me rendre compte que ce resto appartenait à une chaîne de resto franchisés, Švejk (du nom du brave soldat, célébrité nationale), ce qui explique peut être le large choix de plats.
Bémol : paragraphe écrit en 2008 (nous y sommes allés en 2005 et 2007). En 2009 nous y somme retournés et la qualité tant du service que des plats avait baissée (ça a pu rechanger depuis hein).
Malostranska Beseda, Malostranské náměstí 21, Praha 1 (ici) (face au tram, sous les arcades et au bout des arcades quand on vient du Pont Charles).
(en cliquant, la vue de la place, pour mieux situer)
Recommandé par Strog (une référence, donc), testé et approuvé très largement cette année.
Il y a un vrai restau niveau rue et une taverne en sous-sol, où nous sommes allés. Choix de plats typiques, dont le genou de porc. Des formules snack (dont le genou de porc) servies en moins d’une demi-heure (appréciable, le service étant souvent par ailleurs plutôt lent, voire très très lent), ou une carte plus complète (celle du restau) qui met plus de temps à être servie.
Qualité et service validés, prix corrects d’autant plus que c’est en plein Malá Strana, à 5m du Tram et 50 du Pont Charles ! Ca peut franchement devenir un repaire pour la durée d’un séjour.
Il y a de nombreuses animations (concerts, artistes etc…,) voir sur le site.
Restaurace Pod vinicí, Chuchelská 1721/6, Praha 4 Modřany (notre quartier de 2013) (ici)
Très sympa, très bon, très bon marché. Pas spécialement tchèque mais quand même un peu, large choix de bière, du Kofola (c’est loin d’être le cas partout), très calme et à côté du tram (ligne 3 ou 17, station Modřanská škola).
Par contre, c’est pas touristique, mieux vaut observer les horaires de dîner tchèque (entre 18 et 19:30). Nous avions réservé pour 20:00, on a clairement senti que ça faisait un peu tard.
Le service est impeccable.
C’est assez réputé dans ce quartier, il est préférable de réserver.
Monarch ice cream Bar, impossible de remettre le nom dessus, si quelqu’un peut me le dire ayé c’est fait merci DdC ! C’est un café/delicatessen, comme Ema Strudel cité plus haut et juste à côté : Nerudova 254/9 (ici).
Pour que vous situiez, vu que ça vaut le coup, voici une photo de l’endroit, avec le précédent établissement. Maintenant (en 2013) il y a des gâteaux Pernik dans la devanture et surtout un distributeur de thunes dans la vitrine de gauche (Česká spořitelna).
(en cliquant un photo de la rue telle qu’on la voit en la montant, pour situé le café en question) (merci GMap)
Contrairement à Ema strudel, très bon, très grand, déco sympa tout en pernik, très familial. Le jour où nous y sommes allés, la petite fille du couple faisait le glaçage des pernik, pendant que sa mère faisait un énorme tableau représentant le château du Prague vu du Pont en gâteau et sucre.
Strudel très bon (meilleur qu’à Malostranska Beseda, tiens, d’ailleurs), sablés maisons, chocolat chaud délicieux, service plus avenant que chez le concurrent, prix bien plus attractifs et endroit propre.
Nous partîmes de bon matin vers les midi (après une espèce de nuit agitée à cause d’un enfant qui faisait des cauchemars, enfin, lui a bien dormi, vous inquiétez pas), pour un périple prévu de 2 heures qui en dureront 3 (la magie des divers périph’ et rocades de Prague, sans plan).
Comme on peut le voir, l’enfant était en forme, lui :
L’objectif était d’aller observer Pravčická Brána (i. e. : porte de « quelque chose », assimilable selon certains tchèques de notre connaissance à « heaven’s door« , même si ce n’est pas la traduction littérale), une formation géologique particulière dans un cadre bucolique, même en plein hiver. Nous apprîmes par la suite qu’il ne s’agissait point d’une arche mais de deux demies-arches qui formait la porte en question, que l’entrée au site était payante l’été, qu’il y avait foule et qu’on pouvait y faire du canoé. Nous y vécûmes d’autres aventures…
Bref, arrivé sur site sur les coups de 15 heures, sachant que la nuit tombait vers 17:00, qu’on était à la montagne (et à la frontière allemande), avec un marmot de 5 ans, que le sol était couvert de neige, nous étions quelques peu sur les nerfs.
Comme je le disais et comme le prouve les photos de Milo prises à notre arrivée à Hřensko ; où nous pensions trouver illico presto le chemin menant au paradis ; le lieu est bucolique :
Nous nous sommes arrêtés au premier parking pour pisser nous rendre compte qu’il semblerait (c’est pas comme si on était bilingue français tchèque hein) qu’un second parking 4 km plus long soit plus près du site à visiter, nous nous y sommes rendus, pour admettre que selon l’affichage de randonnée, 1h30 de montée en conditions météo normales c’était beaucoup trop long à 15:30 en hiver.
Une idée lumineuse nous a traversé l’esprit : « mais pourquoi ne pas s’arrêter entre les deux parking, là où un chemin parait mener directement au site ? » « oh mais oui tiens, chic, allons-y » et de nous garer, guillerets, sur le parking du bus, parce que bon, hein, c’est évident qu’à 15:35 en janvier dans un site blindé de touristes normalement en été, le bus ne passe plus depuis plusieurs mois.
réserve naturelle nationale (en gros)
C’était bien vu, vu qu’à partir de ce point, il ne fallait plus qu’1/2 heure pour atteindre l’arche céleste. Exploit que nous avons réalisé par ailleurs, malgré la neige, l’enfant, les moonboots, l’enfant et sa combinaison de ski, le sol verglacé et parfois à pic et parfois les deux, et malgré les nombreuses pauses photos :
« Milo arrête de parler et avance »
Et voilà, les vainqueurs, prêts à braver St Pierre :
le château Sokolí hnízdo (litt. « nid de faucon »)
Mais qu’est ce qu’on voit derrière cette foutue porte du paradis me direz-vous ? Eh bien, pas question que je monte là-haut, c’était déjà un putain d’exploit pour mon vertige de monter sur la passerelle qui m’a permis de prendre cette photo. Mais je suis pas bégueule, voilà ce qu’on aurait pu voir, exactement, à cette même saison. (génial non ?).
Bon, le jour commençait sérieusement à baisser, et il fallait redescendre avec quelques passages bien glissants qui m’angoissaient d’avance. Ca s’est bien passé, et même, miracle, la voiture était toujours là (j’étais sûre qu’elle allait être embarquée à la fourrière, vu que même si c’est un break, on ne peut pas la prendre pour un bus, et on aurait été bien emmerdé, sans téléphone et sans tchèque).
Ahahaha !
Ca c’était en théorie. Fred s’est approché de la voiture pour constater qu’il y avait 2 (DEUX) sabots posés et un autocollant indiquant le numéro à appeler pour régler le problème. Il se retourne de désespoir, pour apercevoir Ô Joie, Ô Miracle Divin, qu’une voiture de flic nous attendait gentillement.
Bon après 1/4 d’heure de morale (en tchèque et en allemand), + 1/4 d’heure à nous faire poireauter, on en a eu pour 1000 Kč (40€). Une broutille comparée au 5000 Kč prévues par la loi, la fourrière, la nécessité d’utiliser un téléphone et le tchèque.
Sur ce, on est rentré, on s’est encore perdu, mais du coup, Fred a eu l’ingéniosité d’acheter une super carte de Prague mieux que la précédente qu’on avait laissée judicieusement à la maison, avec bien indiquées et magnifiquement dessinées toutes les voies rapides de Prague (après quoi on ne s’est -presque- plus jamais perdu).
Et Milo a pu enfin faire son carnet :
(Manifestement, il était enfin fatigué et il n’avait plus grand chose à dire).
Aujourd’hui, nous prévoyons de visiter le Musée National (Národní muzeum).
Le Musée National est initialement situé dans un superbe et énorme bâtiment situé en haut de la Place Venceslas (Václavské náměsti, la place des chars russes et du Printemps de Prague de 1968). Il est actuellement et pour plusieurs années en réfection. Nous y étions allés lors d’un de nos précédents voyages et c’était déjà un des musées qui déjà me plaisaient le plus.
Actuellement le musée propose diverses expositions, dans divers lieux de Prague, notamment, ici au Musée National Nouveau Bâtiment, juste en face de l’ancien sur Vinohradská.
(Pour infos, d’autres bâtiments renferment des expos du Musée National, vous pouvez voir lesquels ici).
Nous avons visité les 4 expos proposées :
La vie des enfants sous l’empereur François-Joseph : les objets, l’habillement, le mode de vie, … des enfants de cette époque, mais aussi leurs conditions de vie sanitaire. Très intéressant et exposition de très beaux objets :
Cette expo était clôturée par un espace de jeux pour les enfants, très appréciable quand on a un gamin de 5 ans qui n’a le droit de toucher à rien.
Puis, une expo archéo « in the shadow of Olympus « , très interactive ; comme la plupart des expos proposées par le Musée National (une des choses qui le rendent vraiment génial à mon avis)
Nous sommes redescendu dans le hall principal du bâtiment pour suivre l’expo Monarchy, divisée en 2 pièces : la vie quotidienne et les techniques, durant la 2de moitié du 19ème siècle sous les Habsbourg (François-Jo et Sissi, quand la Tchéquie faisait partie de l’Empire Austro-Hongrois).
Milo a pu tester avec un « ami » provisoire, tchèque et vieux, le pneumatique (ils se marraient autant l’un que l’autre d’ailleurs) :
(c’est là que je me suis fait grave engueulée par une des nombreuses surveillantes parce que mon flash s’était déclenché -le truc que je ne mets jamais en plus, j’ai horreur de ça-) (parce qu’il y a un truc à savoir, il y a toujours des espèces de dragons excessivement mal-aimables pour la plupart qui te surveillent dans les musées, franchement, on ne peut pas s’empêcher de penser à la Stasi)
Il était proposé d’essayer d’écrire avec une plume et en caractères, euh, … d’époque aussi tiens.
Enfin, une courte expo de photos du 19ème siècle, l’enfant en avait bien marre, ça a été du rapide.
Je recommande ce musée et tous les bâtiments du Musée National. Les expos sont biens menées, riches, intéressantes, interactives, et les enfants ne sont pas oubliés avec plusieurs salles à leur disposition, en rapport avec les expos. L’entrée est très raisonnable et on peut y passer des heures sans s’ennuyer. Qui plus est, au moins pour les deux que nous avons déjà vu, les bâtiments sont architecturalement très riches et très intéressants. Il y a mille détails à admirer.
Après quoi, on avait fort faim et on a cherché désespérement des Trdlnik, dignes de ce nom, et bien, on s’est bien fait avoir, en croyant les acheter les un delikatessen, on a eu des trucs froids et qui sentaient à peine la cannelle. Cette malheureuse expérience sera confirmée le surlendemain, en voulant en acheter dans un autre endroit, Fred a dû faire des pieds et des mains pour qu’on nous en fasse un frais et qu’on ne récupère pas un truc cuit depuis une heure (en fait, pour simplifier c’est le même problème que les gaufres ou les crêpes qui sont préparées à l’avance, c’est dégueu). Après, on a en jamais racheté. On reviendra à une saison fort touristique pour se gaver de Trdlnik chauds.
Du coup en rentrant, on est allé au restau à côté de chez nous, Pod Vinci que ça s’appelle, et c’était très bon, et très sympa. J’en causerais dans un article sur les restau/brasseries/salons de thé.
L’avis de Milo sur cette journée :
Sissi et François-Joseph
À voir sur DITM :
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Fred, un peu triste et vexé, demande à Milo pourquoi il ne veut pas que ce soit lui qui lui raconte des histoires et que ce soit toujours Tata (moi donc).
« Parce qu’elle est tellement jolie ! »
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