Aujourd’hui, c’est prévu, musée du jouet et balade à pied pour aller au château (Pražský hrad) !
Il faut d’abord passer par Karlův most et les tours du pont de Malá Strana (vous avez de la chance savez-vous ? J’ai fait des 10aines de photos du pont, du château depuis le pont, à chaque fois qu’on y est passé en somme et, finalement, je ne vais pas en mettre tant que ça).
Après ça, on monte, on monte, on a un accident, on rigole trop bien, on monte, jusqu’à la statue de TG Masaryk (Tomáš Garrigue, classe le prénom hein ?), 1er président de la république Tchécoslovaque, et très très important pour les Tchèques.
(le vrai président si vous cliquez sur Milo, qui voulait se faire photographier aux pieds de TG et devant Prague, pour faire comme les gonzesses qui étaient là juste avant, j’te jure…)
Après go to the musée du jouet Muzeum hraček, toujours égal à lui même. Les tenues de Barbie ont un peu changé (l’est hype la meuf), mais pour le reste, ça reste identique à ce qu’on a vu en 2007. C’est toutefois très bien, et pas cher.
La suite était plutôt décevante : nous ne voulions pas visiter le château, trop long pour Milo (et puis on était fatigué de la veille), d’autant qu’on l’avait déjà visité à fond il y a quelques années, mais Milo voulait absolument aller voir la maison de Pat a Mat, comprenez la ruelle d’or (Zlatá Ulička) (l’imagination des enfants hein…), bah, tiens, non. C’est là qu’on était très outré : la ruelle est désormais tout le temps payante (le reste des rues du château ne l’est pas, on peut se balader sans vergogne à l’extérieur des bâtiments), soit, mais pour pouvoir visiter la ruelle, il faut payer pour voir l’intérieur du château et la cathédrale, au minimum, soit 250 Kč (10€), ce qui est très cher pour une visite. Nous aurions volontiers payé un prix raisonnable pour pouvoir visiter uniquement la ruelle, d’autant qu’elle a été restaurée pour devenir un but historique et non plus commercial, mais à ce prix là, c’était hors de question (même pour faire la cathédrale + la ruelle, c’est trop cher, selon les critères tchèques, pour comparaison, 1 après-midi 4 expos au Národní muzeum, c’est 110 Kč).
Alors, tant pis Pat a Mat, tant pis la ruelle et tant pis la cathédrale St Guy (Katedrála svatého Víta), vous vous contenterez du réchauffé.
On s’est donc contenté de flâner et de prendre quelques photos comme de la jolie cathédrale St Georges (Bazilika svatého Jiří)
(la même par Milo en cliquant dessus)
la cathédrale St Guy (Katedrála svatého Víta)
L’esplanade devant le château : (ouais, non, j’ai rien à raconter, mais j’aime bien ces photos, enfin, sauf celle des gardes, mais c’est pour l’fun).
Après quoi, redescente vers le Pont Charles, sous le soleil ce qui mérite bien quelques photos
Amont de la Vltava (Elbe)
Pražský hrad sous le soleil
et tour du Pont du côté de la vieille ville
On reprend le fameux tram n°17, direct jusqu’à Modřanská škola, et zou un travail d’écriture pour le marmot :
AHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAAH
C’est quoi cette histoire d’accident? Que s’est il passé exactement? le dessin de Milo est assez explicite ceci dit!
En Italie, on a du aussi débourser des sommes assez rondelettes pour visiter des musées. En temps normal, je ne l’aurais pas fait, mais je savais que le budget de la culture ne représentait que 0.2% du budget de l’état (1% en France). Ces musées avaient besoin de cette somme pour continuer à entretenir les bâtiments et surtout pour restaurer les oeuvres. Du coup, on n’a pas hésité à participer à cet effort.
C’est pas le problème de payer pour visiter quoi que ce soit, ni même le prix ! Bien entendu que je trouve ça normal de payer la culture enfin !
Mais, devoir payer la visite complète des bâtiments du château pour n’en visiter qu’une rue (c’est récent, avant la ruelle d’or – commerçante, je le rappelle- était payante mais indépendament du reste et avant encore elle était gratuite) ; quand tu peux te promener librement dans tout le reste du site du château (donc les autres rues) ; je trouve que c’est abusif.
Qui plus est au regard des prix pratiqués en Tchéquie la visite du château est coûteuse.
C’est donc à mon sens doublement abusif.
Cette pratique abusive, même si les prix restent très raisonnables j’en suis tout à fait consciente, et de toute façon, le prix n’est pas le problème, c’est la pratique et la comparaison le problème ; d’où notre décision de ne pas payer une visite complète pour visiter 1 rue. Question que nous ne nous serions pas posée si on avait voulu visiter l’intérieur du château.
Je ne dénonce pas tant le coût mais la pratique, et la surenchère dans le coût (par rapport aux prix culturels pratiqués en Tchéquie. Évidemment si tu compares avec Londres ou Paris hein, …).