Il fait de la couture…
Et heureusement qu’il a bien voulu m’aider pour terminer à temps cet objet.
Une fois de plus, mon superhéros.
Cette fois tout est de moi de A à Z : modèle et conception.
J’en suis assez contente, même si j’ai perdu pas mal de temps : deux coutures merdiques à découdre, dans l’éponge c’est l’horreur. Impossible de savoir si tu décous ou si tu déchires la trame.
Aller, en piste Tilapin :
Alors ? Surpris ? Je peux pas résister au plaisir et à la fierté de vous présenter BLGNR, et ce bien avant notre deuxième noël (désolée pour l’absence de surprise)
Détail de ce que j’ai appelé sur l’article précédent, une ‘applique’
(swinging monkey ;-))
C’tabruti de caillera a rien trouvé de mieux que de se bastonner, du coup elle a dû se faire soigner la main. Et hop un beau bandage orange…
(Si vous êtes sage, y’aura p’têt la peluche du jour postée avant demain)
Je me lance dans la pelucherie.
D’abord pour Adam, notre nouveau petit cousin. (modèle du magasine Idées Broderie & Couture)
J’ai eu peur quand j’ai vu qu’il fallait faire les appliques (tâches, yeux…) au ‘point de bourdon‘, mais finalement ça se fait très bien au point de zigzag serré.
Par contre à refaire (ce qui sera sûrement le cas) je saurais tout de suite qu’il faut pas coudre les ficelles de pattes et bras comme indiqué.
Je suis trop maudite des énoncés, y’a toujours un truc qui merdoie. J’ai perdu un peu de temps et j’ai du coudre pas mal à la main, mais je suis contente du résultat.
J’adore les peluche en éponge.
Ca me plait beaucoup ces pelucheries. Du coup, j’ai remis ça aujourd’hui…
Suspens….
Héhéhéhéhé…. Y’en a un qui va être surpris.
Bon… Je me suis remise dans la préparation de ma laine, il faut qu’elle soit propre, et sêche pour le cardage en fin de mois. Et puis surtout, Fred m’a enfin fait le dispositif que j’attendais pour éviter autant que possible de la laver.
Voici déjà ce que j’ai conservé comme laine. Comme la dernière fois la qualité de la laine conservée était pas terrible, j’ai coupé un max de bouts. Touts ce qui était crotté déjà et tout ce qui contenait des brindilles. La laine parait déjà bien plus propre :
Et voici ce que j’ai demandé à Fred : appelons l’engin « passoire à laine » :
On a pris du grillage qu’on a doublé surtout pour réduire de 1/4 la taille des trous, et Fred l’a fixé de chaque coté d’un cadre en bois. Un coté est amovible, évidemment.
Il suffit de disposer la laine bien à plat dedans, en une couche, et le tout sur le rebord du toit. Dans l’idée, la pluie devrait laver tout ça toute seule. Il suffira de retourner entre deux pluies et d’espèrer que la pluie intervienne au bon moment et ensuite le soleil.
Avec ma chance, comme il a plu déjà 4 fois en janvier, ça va être fini à partir d’aujourd’hui 😉
Présentation de mes fabrications de noël.
Pour tous même pour les chats. Variation (à pompons) autour de la désormais ficelle magique (à plumes). J’en ai fait une la semaine précédente à rubans, pas mal non plus, mais qui n’a pas plu à l’heureuse destinataire)
Kali en action
Bijoux de cheveux. Un nouveau truc qui va devenir une grosse production je pense. Attention ! En plus de nombreuses autres et évidentes qualités, les fleurs sont amovibles …
Les sacs de la saison ! Cet année, collection mec
Grand modèle
Nappe et serviettes brodées :
Ma laine lavée était bien sêche je suis donc allée la carder ce matin, c’est à dire la peigner pour enlever les saletés et la mettre en longues fibres.
laine lavée et sêchée, avant cardage
Ça ne se voit pas tellement sur la photo mais ça fait des petits tas de laine tout miteux et encore plein de paille en fait (pour cette laine en particulier. Tous les moutons ne sont pas obligés d’être pleins de paille hein…)
Avant de passer la laine à la cardeuse, il faut bien séparer les fibres, étaler la laine sur une faible épaisseur et enlever enventuellement les grosses brindilles qui peuvent rester.
On le voit je me suis fait aidée par une p’tite jeunette qui tournait la manivelle pendant que je préparais la laine. Et heureusement ! À deux il nous a fallu 2 bonnes heures pour mon petit tas de laine. On pose la laine préparée sur le devant de la cardeuse et on la fait passer en l’étirant en même temps qu’on tourne la manivelle. Elle est entraînée sur le premier cylindre puis s’accumule sur le deuxième.
Quand ce second est plein, on coupe le tas de laine cardée le long du cylindre et on obtient un tas de laine, ici d’une 40aine de cm de long.
Et on recommence.
On a fait 5 tas comme ça.
laine cardée. Un peu sale encore
Maintenant la laine peut être filée !! Telle qu’est la mienne, elle est encore assez grasse (trop en fait). Il me faudra filer en me mouillant les mains. Elle est aussi encore trop sale, car trop de paille reste dans la laine. Comparaison :
Pour le moment, c’est pas grave vu que je suis incapable de faire une pelote correcte, ça sera bien suffisant pour m’entraîner à filer. Mais en tout cas, je vois mieux comment la laver et pour ce qui reste de cette toison, j’acheterais une brosse à chien pour enlever le gros de la paille avant de la laver.
Une bonne nouvelle, un éléveur est venu nous proposer des toisons, de bêtes qui vivent en exterieur donc sans paille à priori, et de moutons des pyrénées, c’est à dire à poil plus long. Chouette !!
Deuxième excellente nouvelle, ce type va faire une formation de chien de berger dans le coin : ça veut dire qu’il y a des bergers vers chez moi contrairement à ce que je croyais, et des éleveurs de moutons… J’attends avec impatience de revoir ce monsieur. Mon rêve de toujours n’est il peut-être pas si inaccessible…. à suivre… Je vais peut être bien suivre les traces de mon ancêtres le père Picard (ça s’invente pas) !! berger au 18eme (si si je vous jure).
Rappelez-vous ma joie incommensurable et l’acquisition de mon rouet…
La dame qui m’apprend à filer m’a donner 2-3 toisons. En fait, en les éléveurs français ne font à priori presque plus de laine, mais ils continuent bien évidemment à tondre leurs moutons. Elle a donc récupéré beaucoup de laine et on lui en propose tout le temps (sinon la laine est brulée…) et peut se permettre à son tour d’en donner.
La laine brute doit être lavée avant d’être cardée puis filée puisqu’elle est pleine de suint. En fait on est pas obligé de la laver avant le filage mais c’est quand même fort conseillé. La laine même lavée reste assez grasse.
Je m’y suis donc lancée ce matin. J’ai à peu près nettoyer 1/4 de tonsure. Petit reportage :
Au centre : laine brute
À gauche laine à jeter : les bouts de toison crottés que j’ai découpés au ciseau
À droite : laine conservée. Elle est encore pleine de bout de brindilles, de terre de sable….
Il faut absolument laver sa laine ailleurs que dans la maison, les tuyauteries domestiques ne supporteraient pas l’encombrement des déchets et de la graisse. On commence par la rincer à l’eau claire à plusieurs reprises : (l’eau en ressort vraiment dégueu…).
Puis on la savonne (je l’ai savonnée deux fois) avant de la rincer une dernière fois :
J’espère que la laine sera sêche d’ici samedi que je puisse aller la carder et vous faire profiter de la suite de ce reportage…
Mon premier tricot… ce fut épique et long mais j’y suis arrivé… il faut dire que j’ai eu la malchance de tomber sur un modèle faux, que j’ai préféré corriger plutot que d’en prendre un autre, alors il m’a fallu 3 versions (après les moultes démarrages foireux) avant de réussir à corriger toutes les erreurs de aline-de-phildar… pfiuuu.