Avr 192009
 

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Je viens tout juste de me rendre compte que ma bible de hippie est en ligne sur le net.
Alors profitons-en.
Il s’agit du livre de J. Massacrier, « Savoir revivre » qui a quitté la vie urbaine, européenne et de consommation dans les années 70 pour aller vivire en autarcie avec sa famille.
On peut d’ailleurs lire un chic article de l’époque de plusieurs pages, photos à l’appui à ce sujet.
J’ai ce livre. Que m’a donné mon Grand-Père parce que, d’après lui, il était fait pour moi. Je le connaissais déjà parce que mes parents l’avaient (ce qui est très très drôle quand on connait les aptitudes hippies de mes parents, entre autres incapables de laisser la moindre liberté à leurs enfants…)

On y trouve de tout :
Aussi bien comment faire pousser ses tomates
089que construire son mur

037ou faire des affreux d’Isiak
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Bref tout, absolument tout, est répertorié par thème et expliqué en fonction surtout de leur expérience autarcique.
Tout le livre est donc lisible là, parce que parait-il qu’il est maintenant introuvable.

Avr 172009
 

Une petite chanson mignonne et écolo que m’a envoyé ma mère. Malheureusement, je n’en connais pas l’air.

Les trapettistes

On est parti sur nos vélos
Avec ma petite fleur chérie,
Elle était belle et il faisait beau,
Mais un peu frais pour un mardi.
Elle me dit  » plus j’pédale moins vite
Et moins j’avance plus rapidement,
Dis-moi donc sans être hypocrite,
A bicyclette, j’peux prendre Montand?  »
J’lui ai répondu  » Ma souris,
Comme toi les escargots bavards,
S’attardent sur les sentiers fleuris,
Et comptent les vaches sur les trottoirs. « Faisez du vélo, pédalez !
Mouillez vos maillots, respirez !
Prenez vot’temps, le nez dans le vent,
L’pantalon dans les chaussettes,
Et le moral dans la sonnette,
On est tous un peu poète !

Jacques Tati est notre tonton,
On est heureux et on sifflote,
Même si on s’tale un peu l’oignon,
C’est jour de fête ou jour de flotte.
Elle me dit  » Regarde ton pneu,
Faut qu’tu consultes un spécialiste.
Si tu pètes un’roue c’est dang’reux
Tu r’deviens, automobiliste !  »
J’lui ai répondu  » Ma souris,
Chez l’mécano j’y étais hier,
Pour une révision chez c’ui qui
Nie l’existence des chambres à air !  »

Faisez du vélo, pédalez !
Mouillez vos maillots, respirez !
Prenez vot’temps, le nez dans le vent,
L’pantalon dans les chaussettes,
Et le moral dans la sonnette,
On est tous un peu poètes !

On s’amuse à voir s’énerver
Tous les matins dans leur auto,
Les bouchonnés et les stressés,
Esclaves de Calvet, de Renault.
Elle me dit  » Mais ils sont trop cons,
Dans une voiture y’a plus d’une place.

En plus y gagn’raient du pognon,
Ils sont tout seuls dans leur
Monospace !  »
J’lui ai répondu  » Ma souris,
J’crois qu’on est plutôt mal barré,
Plus ou moins proches de l’asphyxie,
Si l’auto c’est la liberté !  »

Et puis merde, à la fin j’en ai ras l’bol,
L’indigène d’occident s’est fait cramer l’cerveau,
Par sa télé, sa pub et son pétrole,
Il ne peut même plus boire son eau.
On n’se baigne plus c’est trop pollué,
Y’a pas grand monde pour s’indigner.
Avant y’avait p’t’êt pas d’auto,
Mais y’avait l’temps, y’avait l’air,
y’avait l’eau !

Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
On est tous un peu poête
P’tit vélo dans la tête

Album : « Faisez du vélo » (2003)

Avr 062009
 

Petites images vite fait avant – après pour que vous ayiez une idée du boulot phénoménal que Fred a dû abattre.
Je vous fais le détails après.

AVANT

APRÈS


Incroyable non ?

Pour en arriver là, il a donc fallu refaire des cloison (et pour ça remettre des poutres), refaire le sol, refaire les murs, refaire l’électricité, l’isolation et j’en passe et des meilleures (voir article précédent).
La coiffeuse se situe sous l’escalier (vous pouvez avoir une idée de sa situation et ). Il y avait jusqu’à récemment un passage entre l’entrée (enfin maintenant, c’est la mini-chambre d’ailleurs, mais on verra ça un autre jour) et notre chambre (très pratique pour la louloute, quand par hasard notre porte était fermée). Vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, qui présente le tout début des travaux : peinture (écologique), électricité et un peu de tasseaux :


L’idée était donc de faire une coiffeuse dans la partie médiane et des placards à gauche et à droite. Afin de rendre les placards accessibles quand le besoin s’en fait sentir, Fred a imaginé de faire une tablette de coiffeuse escamotable. Dans mes plans, moi j’avais surtout prévu tout les p’tits détails choukaï pour faire une vraie coiffeuse de fille avec des casiers dans tous les sens. J’ai dû en abandonner 3 (sur les 9…) c’était plus raisonnable et surtout plus pratique !

Et voilà le résultat en détail :

Il reste plus qu’à installer la lampe (commandée, elle arrive fin avril) à faire le miroir (ça c’est ma partie…), et à mettre des rideaux pour cacher la misère dans la partie placard. Pour ça il me faudrait une machine à coudre. Quelqu’un n’en aurait pas une à vendre d’occas’, de bonne qualité et en bon état de fonctionnement ?

Avr 052009
 

Je viens d’écrire un article sur la coiffeuse (terminée ou tout comme et comme dans mes rêves) et je viens de me rendre compte que je n’ai jamais fait de topo sur notre chambre. Pourtant, c’était assez sportif encore c’t’histoire. Bon, là ça fait plus d’un an et demi qu’on dort dedans, alors on a oublié tout ça, mais c’était monstrueux (je viens de préparer les photos c’est pour ça que je m’en rends compte à c’t’heure).

Alors comme d’habitude, une petite présentation de la chambre telle quelle quand on a investit l’appart. Un certain, …., genre dirons-nous…
Il parait que la « peinture » est signé d’un nom assez connu au moins dans le milieu artistique Orléanais (j’ai bien une hypothèse de la raison pour laquelle c’est le cas), mais nous on a préféré la cacher hein…


La chambre d’origine était très grande (en tous cas pour nous) au moins 18m2. On a réduit de 0,8m en largeur (ce qui correspond à réduire la surface du mur gris ci-dessus)  et on a une chambre de belles dimensions. Cela nous a permis d’installer l’escalier dans l’entrée qui est d’ailleurs en train de se transformer en mini-chambre ; ainsi que d’installer le placard à balais dans l’entrée.

Pour présenter les travaux de la chambre, j’ai choisi de faire une « diapo » par thème qui permette de voir rapidement l’évolution avant après et une technique.

Commençons par ce mur horrible :


Vous voyez le cheminement de l’isolation. Nous avons dû tout isoler car on s’est rendu compte très rapidement (au premier coup de masse dans le mur du salon) qu’il n’y avait aucune isolation. On savait qu’il nous fallait ré-isoler le toit pour utiliser tout le volume dans le salon et faire la mezzanine mais on pensait que quand même les murs l’étaient. Et bien non, ça a fait pas mal de boulot en plus et un coût non négligeable (le chanvre, c’est très très bien et on reviendrait pas sur notre décision, mais c’est cher). On pose donc d’abord les rails, puis les plaques de chanvre et enfin, on coffre avec les plaques de plâtre. Entre temps on a fait passer l’électricité dans les nouveaux murs (encore un truc pas prévu ça, de refaire l’électricité…).
Je peux vous dire que le recouvrement de cette peinture a été le plus grand soulagement visuel que j’ai pu vivre.

Autre mur, autre technique, quand on rentre dans la chambre, à droite, il y avait derrière les plaques de placo un mur de pierre et un conduit de cheminée en brique. On avait déjà la technique de décrassage après la rénovation dans le salon de ces deux types de surface (franchement, on devrait parler de reconstruction…) :


Le mur de pierre est mis à jour au marteau burin pneumatique ou manuel (je sais plus trop pour la chambre, je me souviens juste qu’à un moment on a cassé la marteau burin pneumatique), l’ancien jointement enlevé de la même manière. Pour la brique, plus fragile, c’est à la main. C’est pas très difficile en fait car le jointement, très sableux, était très friable. On voit Fred refaire ensuite le jointement du mur du pierre avec un mélange chaux-sable. Pour le mur de brique, le même jointement est fait, sauf qu’au préalable, on a enduit les briques d’huile de lin pour que leur nettoyage soit plus facile par la suite. En effet, dans le salon, on a eu beaucoup de mal à récupérer les briques après avoir refait le jointement qui s’incruste dans les briques, poreuses. On avait réussi à les récupérer en utilisant une « carbure » (une pierre abrasive) et de l’eau vinaigrée à la brosse (et surtout beaucoup d’huile de coude). Là, avec le passage préalable à l’huile de lin, tout s’est facilement enlevé à la brosse.
Après séchage (plusieurs semaines, durant lesquelles ça sent la chaux) on a frotté le mur pour éviter que des particules ne tombent sans cesse. Ça fonctionne bien, on peut se frotter dessus sans devenir blanc et il n’y a pas de résidus par terre.

Comme expliqué dans l’article sur la mezzanine, pour la construire il a fallu détruire le faux plafond existant et poser des poutres. On a donc passé un moment sans plafond dans cette partie de l’appartement (on vivait alors comme dans un studio, salle de bains exemptée, dans la partie salon. Ça nous a pas empêché de recevoir des invités à tour de bras ). Voici donc l’état de la chambre à cette période critique….

Il a donc fallu reposer des poutres, des chevrons et un nouveau plancher, qui est en l’occurrence le plafond de notre chambre. Et ben, on trouve ça très beau. Le bois des poutres et des planches (chêne) vient d’une scierie des environs.

Pour le sol, on a choisi de faire un plancher. On a d’abord dû enlever l’horrible moquette que vous pouvez apercevoir sur la première image. Pour ça on a utilisé un couteau à moquette, mais aussi un horrible dissolvant chimique qui pue la mort et qui pollue tout autant, c’est très honteux, mais à vrai dire, on voyait trop comment faire autrement. En plus ça fonctionne pas terriblement bien et c’est plus la force herculéenne de Fred qui a finit par venir à bout de la colle que ce f*cking produit.


Les planches sont posées sur des lambourdes, vissées dans la dalle (il parait que les voisins du dessous n’ont rien entendu…). Les planches, rainurées par la scierie, sont clouées dans les lambourdes (le clou est enfoncé dans la rainure à l’aide d’un chasse-clou, c’est pour ça qu’on les voit pas), et encastrées les unes aux autres.
Enfin, Lilou comme vous pouvez le constater, a fait un magnifique boulot de finition avec l’huile dure. Ça brille de milles feux comme un plancher de danse.

Comme on a réduit la surface de la chambre, il a fallu détruire la cloison d’origine et en remonter une autre :


Pas de détails particulier, poutres comme précédemment passées à la lasure naturelle qui contient entre autre du borax (insecticide et fongicide naturel). La cloison est faite avec des montants métalliques et des plaques de plâtre, le haut est vitré pour avoir de la lumière dans la mini-chambre.

Au final ça donne ça. Bon je vous ressors des vieilles photos :









Pour la coiffeuse, je vous fait languir encore un peu  😉