C’est la honte.
Et un bel écho au comm’ de Naya.
Oh, bien sûr, y’en aura toujours pour se gloser et s’étonner de ma naïveté, mais merde quoi, ce fut aujourd’hui une expérience traumatisante (je passe sur mes 2 heures de binage, hein, de la rigolade, j’ai même pas mal quelque part).
J’AI RAMASSÉ DES TOMATES PAS MURES TOUTE L’APRÈS MIDI ET UNE BONNE PARTIE DE LA MATINÉE. Des kilos et des kilos de tomates. Et quand je dis pas mûres c’est pas orange-orange hein, non, c’est orange-vert.
L’horreur.
Sous prétexte que c’est pour les marchés de ce we et qu’elles vont avoir le temps d’encore mûrir dans les cageots d’ici là. Vous imaginez un peu ? Là c’est pour des marchés, c’est de la vente directe.
On pourrait, comme chez mon foudingue, les rammasser la veille pour le lendemain, mûres à bien mûres, pour qu’elles aient le maximum de goût.
Mais non, là il faut les ramasser ‘pour qu’elles tiennent juqu’au WE’, donc orange fluo, sans tâches ni fendillement.
Ah, et comme il faut en cueillir le plus possible, on les prend sans les queues. Alors évidemment, il faut qu’elles soient le moins mûres possible pour ne pas s’abîmer, puisque c’est souvent au niveau de la queue que ça se fendille si on l’ôte et où ça pourri le plus facilement. On couperait le fruit au niveau du pédoncule, on pourrait les prendre plus mûres. (Note 7 ans et de l’expérience plus tard : c’est faux ça dépend des variétés : il y a des variétés qui se détachent du pédoncule à la cueillette et d’autres pour lesquelles c’est le pédoncule qui se détache de la plante).
Putain, ça m’a fait mal au coeur, vraiment. Ah ça, hormis la couleur, elles ont bel aspect.
Je n’aime vraiment pas cette méthode de travail. Si même pour vendre sur un marché on en profite pas pour faire de la bonne qualité et du goût, ouvaton ?
Ca ne vous étonnera pas après ça, qu’en plus, ce soit des fruits de serre… L’horreur, d’ailleurs, ceux qui ont des tomates savent à quel point ça peut être urticant à cueillir, mais alors sous serre, le dépôt urticant est d’autant plus concentré, et fini par former une croûte noirâtre sur les mains et les bras. (Idem 7 ans plus tard, je suis parfaitement consciente que c’est bien plus malin de les faire sous serre sous nos latitude et que ce n’est pas ça qui change le goût, mais bien la variété et la date de cueillette).
Amis victime du rhume des foins, sache que je te comprends depuis aujourd’hui. Je savais que cette cueillette m’occasionnait des allergies cutanées légères, je sais maintenant que ça peut déclencher des rhinites.
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