Lu en région parisienne, en bord de bois : (interdiction de stationner) utilitaires et commerciaux.
quel tact quelle délicatesse.
Lu en région parisienne, en bord de bois : (interdiction de stationner) utilitaires et commerciaux.
quel tact quelle délicatesse.
Spécialement pour Cindy.
L’énorme église de l’assomption de la Sainte Vierge. Elle domine littéralement la petite ville de Přeštice. Selon l’endroit d’où on la voit, elle écrase même carrément la ville :
C’est pas une nouvelle.
Mais merde, trouver à Orléans la funky vaisselle émaillée de Prague, là non, ça dépasse les bornes.
En plus ce sont des modèles moches…
Comme vous le savez un soit-disant mini traité Européen va être adopté par le Conseil européen de Lisbonne ce samedi (après-demain) sans consultation des citoyens européens, puisqu’on a si mal voté la dernière fois…
Je me permets de recopier ici le texte de José à ce sujet, parce que je suis d’accord avec ce qu’il dit, que c’est bien mieux formulé que je n’aurais su le faire, et que pour les mêmes raisons j’ai voté ‘blanc’ à l’époque (après des semaines d’atermoiements).
"Il y a deux ans, je n’ai pas voté à l’occasion du référendum sur le projet de Traité Constitutionnel Européen.
J’étais POUR, en ce que le “dépassement“ des Etats nationaux par une Union transnationale me semblait et me semble toujours un progrès historique fondamental.
J’étais CONTRE, de mémoire, pour six grandes raisons au moins :
• l’ayant lu, et en deux langues, je trouvais le projet de Traité illisible et incompréhensible, donc non signable tel quel,
Néanmoins, pour ce que j’en comprenais :
• je n’admettais pas que l’on donne une force constitutionnelle et intangible à des Traités circonstantiels (ceux constituaient le Titre III),
• je n’approuvais pas qu’une des dispositions du Traité lie la France à l’OTAN plus qu’elle ne l’est aujourd’hui,
• je récusais la constitutionnalisation d’une “philosophie“ économique libérale qui ne tardera pas à être balayée par l’Histoire,
• je n’approuvais pas que la techno-structure bruxelloise, non élue, devienne le centre d’un pouvoir qui n’aura donc rien de démocratique,
• je n’acceptais pas que le Traité une fois signé, soit verrouillé et ne puisse être modifié qu’à l’unanimité des pays signataires.
Donc, coincé entre deux termes opposés, je me suis abstenu.
Depuis, que s’est-il passé ? Rien. Passés les noms d’oiseaux dont se sont gratifiés les uns et les autres, il n’y a eu aucun débat de fond, aucune tentative de rapprochement des points de vue.
A lire la presse française, Nicolas Sarkozy, étant arrivé aux affaires, a été l’inspirateur et l’auteur du projet de mini-Traité, susceptible de remplacer le TCE et de débloquer la machine européenne. Cela ne manque pas de culot : en réalité, il s’est accroché au wagon d’Angela Merkel qui a proposé, au cours de la présidence allemande du semestre dernier, la conclusion de ce mini-Traité, que Valéry Giscard d’Estaing a qualifié de “changement cosmétique pour le faire avaler plus facilement“.
En d’autres termes, ce Traité n’est ni mini, ni simplifié, ni amendé sur aucun point pouvant faire débat. La France n’a rien obtenu de décisif, pas autant, en tout cas, que les polonais qui ont, semble-t-il, obtenu que le drapeau de l’Union européenne ne soit plus le drapeau de l’Union et que “l’Hymne à la Joie“ n’en soit plus le chant officiel. Belle avancée.
Quoiqu’il en soit, samedi prochain, ce mini-Traité sera adopté par le Conseil européen de Lisbonne, dans l’ignorance et l’indifférence générale.
Je me demande si ce qu’il reste d’opposition ne pourrait pas exiger un nouveau référendum ou, à tout le moins, déposer un recours au Conseil Constitutionnel pour invalider cette signature, qui va à l’encontre de l’opinion exprimée, lors du référendum de 2005, par une majorité des français.
Merci de diffuser ceci le plus largement possible, sous la forme qui conviendra à chacune ou à chacun, avant samedi."
Vous trouverez en plus sur une petite pétition à signer pour tenter d’avoir son mot à dire…
Morceaux choisis de mon cours de couture de ce matin
"Quand on est première dame on se doit d’être digne. Mais elle, elle sait pas se comporter. Une première dame ça supporte. Comment elles ont fait les autres avant elles hein ? Les présidents ont toujours eu des maîtresses, leurs femmes ont quand même tenu leur rôle" (il faut comprendre, une ‘bonne femme’ -le terme est lourd de sens et assez significatif- ça ferme ça gueule et ça sourit, et ça fait des trucs charitable)
"De toute façon il est beau gosse, il aura pas de mal à retrouver une nana"
et de renchérir :
"Ah oui c’est vrai qu’il est pas mal !!"
"C’est tout à fait mon genre, de toute façon tu le sais bien, je te l’ai dit quand il a été élu. Je partage pas ses idées, mais il m’irai bien"
(Et après elles s’étonnent toutes les semaines que je restetrès concentrée le nez dans ma couture sans parler…)
J’avais envie de faire un suivi plus ou moins annuel de nos actions équito-bio-écolo. J’ai cherché cherché cherché hier sous la douche et bof… le nouveau bilan est pas formidable, grosso modo, rien de nouveau. Pas de nouvelle innovation dans notre décroissance, hormis le fait que je ne travaille plus ;-P.
Mais parlons concret en reprenant les gros titres de l’époque :
pas de télé. ça a pas changé. Par contre je vous dis pas le nombre de DVD qu’on a toujours pas regardé. On a changé d’ordinateur parce qu’il était cassé et pour passer à un energy star, en l’occurence on se la pète avec un imac beau comme un coeur, je l’ai assez crié sur les toits.
on mange bio ou local. Presqu’exclusivement maintenant. Un changement notoire nous le permet, c’est qu’en déménageant on s’est rapproché du marché du samedi matin qui propose 2 producteurs bio, à des prix tout à fait raisonnables (considérant qu’on est prêt à payer plus pour manger bien), pas plus cher que les fruits et légumes classiques du supermarché. Pour info, avec un régime essentiellement fruit-légume-laitage, on dépense 60€ de bouffe par semaine, en comptant dedans notre panier bio. Notre dernier effort budgétaire alimentaire est de changer définitivement le type de lait qu’on achetait. C’est bio maintenant, pour boire et pour les yaourts (8 litres par semaine).
produits ménager. La noix de lavage (j’ai déjà refait un bilan à ce sujet) et depuis un an maintenant je fabrique nos produits ménagers, grâce à Raffa. J’en suis très satisfaite, sauf pour le produit vaisselle qu’on achète à la biocoop.
Déplacements quotidiens à vélo qu’il pleuve, vente ou neige. ça ça change pas. Sauf qu’on a encore diminué nos déplacements en voiture. Avec le marché on ne
va plus au supermarché (donc en voiture) qu’une fois par mois. Il est vrai qu’avec nos travaux, on l’utilise pour aller dans les magasins de bricolage. Bon là j’ai moins de raison de prendre le
vélo puisque je n’ai plus de boulot. Je me suis néanmoins inscrite au service velo+ (l’équivalent de velib’ ou velove) pour mes déplacements à la médiathèque, le médecin, le filage et la
vannerie, l’anpe…
achat de produit manufacturés d’origine connue. ça change pas. On y fait particulièrement attention pour l’achat des matières premières de notre rénovation.
Fred a pris grand soin de choisir des fournisseurs qui a défaut d’être les plus près de chez nous ou les moins cher etaient ceux qui proposaient les produits (chanvre, bois…) les plus locaux.
Outillage, matéroaux, c’est à chaque fois un compromis entre proximité, qualité, consommation énergiétique et prix.
alimentation à base de produits de base. Toujours pareil. Quelques livres de cuisine en plus…
choix de produits manufacturé les moins emballés possible. Un maître mot : le marché !! Encore et toujours.
choix de matériaux sains. J’avais écrit àça à l’époque : « avec l’achat d’un appart’ et des travaux à faire on va se faire plaisir à utiliser des
matériaux sains : laine de chanvre pour l’isolation, chaux sur les murs. Il a fallu faire un choix car là encore on ne peux financièrement pas se permettre de ne prendre que ‘bio’. on a choisit
l’isolation et le revêtement mural qui ‘larguent’ le plus de particules ». Je pige pas trop ce que j’ai voulu dire parce qu’au contraire on a pris ce qui « largue » le moins… Finalement, on a
choisi plutôt la peinture (« bio » que je n’aurais de cesse de recommander) à la place de la chaux pour des raison de facilité d’application. Il y a un peu de chaux sur les partie de mur ‘nues’
mais pas grand chose finalement.
la douche solaire. Alors là, grosse déception… Il n’y a pas eu de soleil suffisant de l’année pour les utiliser. Vaguement 2-3 fois fin avril début mai. et
c’est tout. Espèrons que l’an prochain sera plus propice.
Toujours le tri, apport
volontaire à perpèt les oies… Bref. par contre par manque de place, on ne fait plus le compost.
Hospitality Club. On offre toujours volontiers le gite et le couvert même à des inconnus. Pour cela on est inscrit à
HC, qui propose de mettre en relation des gnes qui voyagent et cherchent gîte couvert amitiés et ceux qui on des maisons
ouvertes (ce sont les même personnes en général).
Ce que je craignais est arrivé. Pour la première fois aujourd’hui je n’ai pas trouvé autant de BD que me permet d’en prendre ma carte à la médiathèque. J’ai fait tous les bacs deux fois, j’ai même pris des BD qui me disaient moyen rien et j’en ai pas le nombre maximal.
c’est mal barré.
(ou devrais-je dire « Kafka, bienvenue »… La lecture de certains cas exposés par le site de AC! Agir ensemble contre le chômage est édifiant).
Préambule :
voici ce qu’on peut lire de fort intéressant sur le site de AC!. J’ai consulté ce site car j’avais besoin d’aide pour contester un avertissement avant radiation (de 15 jours) que j’ai reçu il y a quelques jours de la part de l’anpe.
« Derrière tous les discours sur l’aide au retour à l’emploi, se cache une réalité comptable dont tous les agents un peu sincères peuvent témoigner : chaque agent a un « portefeuille » d’inscrits à gérer.
L’agent qui gère bien et qui peut donc espérer grimper dans la hiérarchie est celui dont le portefeuille diminue rapidement.
En cette période de chômage de masse, le meilleur moyen de faire diminuer le nombre d’inscrits, n’est évidemment pas de leur chercher un boulot ou une formation choisie.
Donc l’agent qui veut être bien vu et grimper les échelons a tout intérêt à faire ce qu’on lui dit : radier, mais aussi vous proposer des stages bidons, des formations moisies, du travail gratuit qui vous font sortir du dispositif un mois ou deux. »
(Article complet ici, c’est intéressant de lire ces conseils ne serait ce que pour ce rendre compte des pièges si facilement tendus).
Quant à ce qui me concerne… Radiée (si je n’arrive pas à convaincre) parce que j’ai refusé de bosser à 20 km de chez moi (le comble pour un emploi de proximité) pour 12 heures par semaine pour un poste qui exigeait un an d’expérience que je n’ai pas. J’ai pourtant bien pesé le pour et le contre en recevant cette offre d’emploi : y répondre en étant sûre de ne pas être recrutée vu que je ne peux pas conduire, ou prévenir l’ANPE que je refusais ce poste au motif qu’il ne correspondait pas à mes capacités physiques actuelles et précisais pour les prochaines offres, que je cherchais à bosser à distance de vélo.
Fidèle à moi-même j’ai choisi la solution d’intégrité.
J’ai bien fait…
Comme de par hasard, deux semaines avant j’avais été convoquée à une réunion d’information pour une formation. Je m’y suis rendue (le défaut de présence ça coûte cher aussi…), sachant pertinement que ça n’allait pas me correspondre. Et de fait. En sortant de la réunion, j’ai demandé à avoir rdv avec un conseiller. Pour redéfinir correctement mon profil et surtout bien faire comprendre que aide à domicile, c’est bien et utile et parfait pour moi pour le moment comme EMPLOI DE PROXIMITE bordel etc.. etc.., mais je veuhx pas faire ça touteuh ma vieuh, j’attends après une réorientiation professionnelle moi môssieur. Il m’a été répondu que non mâdâme, on vous convoquera. Je l’ai cru.
Ce qui me révolte outre le système et que ça ait empiré notablement depuis ma dernière période de chômage pas si lointaine (ce qui laisse mal augurer de l’avenir) c’est que même si je me trouve bien chez moi au chaud pour le moment à réfléchir à mon avenir (une nécessité de reconversion professionnelle pour cause de handicap, c’est quand même pas à prendre à la légère), j’ai scrupuleusement fait bien les choses ainsi que me l’avait indiqué une assistance sociale, au deumeurant fort compétente : afin de ne pas avoir des problèmes à être radiée parce que j’aurais refusé tous les emplois correspondant à mon profil puisqu’il s’agit d’emploi sur ordi, j’ai réfléchi à une autre branche sur laquelle je pouvais me poser en attendant une réorientation qui se fait elle, via un autre organisme, (c’est pas simple hein).
Celui d’aide à domicile, qui ne nécessite pour le moment encore aucun diplôme, me semblait parfaitement convenir. La première conseillère que j’ai vu et qui était intelligente elle, a très bien cerné mon problème (coincée entre l’attente de formation et l’impossibilité de rerentrer dans la case correspondant à mon profil) et a trouvé aussi cette solution ‘en attendant’ comme il est indiqué dans mon dossier tout à fait judicieuse.
L’ironie vous connaissez? Il y a tellement peu d’emploi dans ma branche d’origine que si j’avais rien dit et m’étais laissée mettre dans les cases j’aurais reçu aucune offre, et on m’aurait pas fait chier.