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Avant, on avait pas de portail (enfin, dans un état déplorable qui n’était pas sans rappeler celui de la soue à cochon avant), maintenant, on en a un et bien joli joli.
Structue de récup de l’ancien portail, lame de Douglas local.
Maintenant comme dit Fred, quand on est à la maison, on regarde à droite, on est content et on regarde à gauche, on est encore plus contents !
(c’est vrai que ça repose les yeux après trop de temps à ne voir que de la merde).
Dans notre ferme, il y a beaucoup de détritus et merdes en tous genres, héritées de la cédante qui ne brillait ni par son goût de l’ordre, ni par celui de la propreté manifestement, et qui n’était pas étouffé par le respect.
L’entretien des bâtiments était par conséquent inexistant (voire réellement dégradant quand par hasard il lui prenait l’idée farfelu de faire quand même quelque chose) ; mais surtout faut pas j’ter hein, on sait jamais.
Alors, ce qui devait dans un temps révolu servir de soue à cochon était blindé de détritus (je n’exagère pas, cette ferme est une annexe de la déchetterie) et le bâtiment partait en ruine. (je montre pas l’intérieur, c’était vraiment trop horrible. On est si traumatisé qu’il y a des endroits de la maison qu’on ne veux même pas explorer)
Fred voulait absoluement réparer le toit le plus rapidement possible car non seulement la charpente était en train de pourrir, mais depuis tellement longtemps que les murs devenaient menaçants! Il a donc commencé à défaire la toiture :
On en était là et l’été arrivait à pas de géant et bon, d’autres choses devenaient bien plus urgentes ! Je l’ai sommé de laisser tomber, pour se consacrer à ce qui devenait alors le plus urgent (et ouais, je suis chef, et ouais, on est sans arrêt en train de revoir les priorités, c’est un brin fatigant pour l’intellect). Du coup, on est resté tout l’été avec cette misère sous les yeux, atroce, et puis, de fil en aiguille, on avait de plus en plus de légumes quand même et toujours rien pour les stocker !
Et la récolte de légumes de réserve approchant, et surtout la nécessité de les stocker, hop, la réfection de la soue à cochon est repassée en tête des priorités de Fred (talonnée de près, trop près, par la réfection des portes de serre, c’est pas si facile la vie hein).
Je vous le fait en diaporama (usons de grosses ficelles), en accéléré, ça donne ça :
Récup des tuiles d’origine, bois de la scierie du coin, parepluie, isolation en chanvre, réfection de la maçonnerie en chaux / sable de la ferme.
Tout ça pour un résultat magnifique, bien entendu ! Je vous le fais sous toutes les coutures :
Un bien beau petit bâtiment blindé de courges diverses et variées depuis aujourd’hui même.
Toujours pas le temps d’alimenter cette rubrique (et aujourd’hui pour le première fois depuis un mois, au moins, je ne travaille pas DU TOUT, alors, c’est pas non plus aujourd’hui que je vais m’y mettre), mais je saute sur l’opportunité de cette nouvelle video de Pat a Mat (enfin, nouvelle pour moi) qui montre parfaitement bien comment a été faite notre maison (intérieur et extérieur, et outillage agricole).
La façon, les économies à lap’tite semaine, les idées loufoques, tout y est !!
On en découvre tous les jours, le boulot et le chantier prend du retard tous les jours…
J’ai pas le temps de faire des articles plus conséquents…
Mais le temps vite fait de vous raconter les bonnes nouvelles du jour.
Alors, en fait, si y’a des fuites plein le toit c’est parce que contrairement à ce que nous a dit la venderesse (vous avez pas un nom de perso mytho et dépressif à me soumettre, que je lui donne un surnom ?) ; le toit n’a pas vraiment été refait lors de la surélévation de niveau (ouais j’aurais eu le temps de faire des articles vous auriez su que si on a un étage c’est parce que la longère a été surélevée, y’a 2 ou 10 ans on sait plus trop). D’après Fred, un seul pan de toit a été refait, et sûrement mal, puisque tout est hyper mal fait c’est maintenant acquis, mais l’autre pan de toit n’a pas du tout été refait et pas mal de tuiles sont nazes. Ca fuit de partout, j’ai des photos qui le prouvent.
Youpi. Je pense que si on avait pensé une seconde qu’il eût fallu refaire le toit, on aurait sérieusement réfléchi à l’éventualité de ne pas acheter cette foutue baraque.
L’électricité est faite mais n’importe comment ! Putain quand je pense que dans l’appart qu’on vient de quitter, l’électricité était PARFAITE, comme jamais le diagnostiqueur n’en avait vu !
Là y’a des prises sur les murs à 1m de hauteur, qu’on se demande à quoi ça peut servir, et évidemment, les branchements sont fait mais PUTAIN comme c’est pas possible ! Le neutre est branché à la place de la phase sur l’interrupteur (ce qui fait concrètement que quand on ferme l’interrupteur, y’a toujours du courant dans le circuit et qui si quelqu’un y met le doigt, c’est ce pauvre péquin qui sert de terre et qui en profite pour danser la gigue).
Bonne nouvelle : on a quand même fini par recevoir la machine à laver qu’on attendait depuis 3 semaines. On l’a fait tourner et bien sûr on a eu une fuite. C’est un détail mineur par rapport au reste hein. C’est déjà réparé, mais ça fait chier quand même. DdC, je crains que tu aies raison et que Fred va réellement se rentransformer en crapaud préprince à ce rythme. Je vais être sacrément emmerdée. EDITH vous informe : en fait la machine à laver fuit toujours. Les canalisations sont tellement encombrées, entre autres de calcaire, que l’écoulement se fait trop mal.
À demain je suppose pour de nouvelles découvertes.
Bon.
Dernière (mauvaise) nouvelle (je vous ferais le détail des autres quand j’aurais le temps de faire de vrais articles de blog) : y’a des fuites plein le toit.
Toit qui a été refait (mal mais refait) il y a entre 10 et 2 ans suivant la même source (mythomane et dépressive).
Pour compliquer la tâche, l’isolation sous toit a quand même été faite. Par contre, il n’y a pas de pare-pluie sous les tuiles (ça serait pas si gênant si lesdites tuiles avaient bien été remises…).