Ce placard commence à dater, je l’avais complètement oublié.
Pourtant bien pratique, puisque c’est le placard à balais (et à confiture et à planche à repasser et à bazar…).
(clic)
Ce placard commence à dater, je l’avais complètement oublié.
Pourtant bien pratique, puisque c’est le placard à balais (et à confiture et à planche à repasser et à bazar…).
(clic)
Et à bouteilles.
Dans l’entrée, vous pourrez admirer ce tout nouveau placard :
Tout en bois brut (sapin et hêtre pour les parties visibles), monté avec des vis. Le bois est protégé par une couche de lasure écolo à base d’huile et de résine de marque « auro« .
On se tâte encore sur la méthode de fermeture, pas très pratique à mettre en place à cause de la pente de toit. Pourquoi pas une porte pliante qu’on couperait en biais pour coller à la pente mais cela risque de la fragiliser, sinon la solution la plus simple est de mettre un rideau.
En écrivant l’article d’hier de la même catégorie, j’ai réalisé que j’avais complètement oublié de parlé de nos copains qui se fabriquent leur maison en paille à côté d’Orléans.
100% autoconstruction. Flo a cessé de travailler pour s’y consacrer.
Le chantier a débuté en janvier – février 2008, et ils commencent à en venir à bout, elle est presque habitable. Leur site est parfait si on veut tout savoir sur la construction paille en ossature bois, sur les galères qu’on peut rencontrer en chantier paille et en autoconstruction (ça cumule).
Il faut s’inscrire pour avoir accès à toutes les pages, mais pour ceux qui sont intéressés par l’autoconstruction et/ou les maison en paille, je vous conseille vivement d’y faire un tour. Le site est de plus agrémenté de moultes photos qui permettent de se rendre compte de l’avancement du chantier.
Ce sont des fous, ils protègent leur plan de travail de cuisine en hêtre avec de l’huile de colza…
Je mets pour ceux que ça interesse, un lien vers le blog d’Érik qui a rénové un grenier pour en faire un appartement écolo à Besançon.
Pourquoi celui-ci particulièrement ?
Parce qu’on peut le comparer au notre : c’est un appartement sous les toits, les surfaces sont similaires, la démarche identique, même si les contraintes sont différentes.
Par exemple Érik peut avoir un chauffage au bois ce qui n’est pas notre cas car nous ne pouvons pas stocker le bois, il a choisi des toilettes sêches et nous y avons renoncé (à mon grand desespoir) sur les conseils d’un professionnel. À ce sujet, je vais me renseigner auprès d’Érik
pour savoir comment il gère ça.
Par commodité mais aussi pour éviter de surcharger la dalle qui est très très souple, nous avons posé des plaques de placo à la place de fermacell (plus écolo, même si les plaques de palcoplâtre n’ont pas un mauvais bilan écolo).
Il est intéressant de savoir que son appartement (achat + rénovation) aura coûté moins cher que le notre, alors qu’il a fait appel à des professionnels. Je pense que cela vient du fait qu’il a acheté un grenier, et nous un appartement, même si au final, on aura du tout cassé pour tout refaire.
Je vais lui poser quelques questions et peut-être poursuivre la comparaison si elle s’avère intéresante.
ENFIN !
Ça été beaucoup de boulot pour Fred. Un petit pêle-mêle avant/après histoire de vous donner une idée de l’ampleur de la tâche :
Ça nous a pris près de 1 an et demi, mais parce que cela c’est fait en plusieurs étapes, entre lesquelles on faisait autre chose (la chambre, la salle de bains, …).
Ça a d’abord commencé par la création d’un nouveau soutènement. Auparavant, cet espace était caché, et servait de débarras, accessible par un escalier escamotable. Le « plancher » consistait en des plaques de contreplaqués cachées par un faux-plafond et recouvertes de laine de verre pour l’isolation :
Cela n’était pas suffisant pour supporter le poids d’une mezzanine devant accueillir un couchage et des rangements. Il a donc fallu rajouter des poutres de soutènement, des poutres puis des solives et enfin refaire un plancher, qui sert aussi de plafond. Le tout en chêne, du coin :
Soutènement, poutres, solives et plancher vu du dessous
Ensuite, installation de l’escalier en remplacement de l’échelle de meunier :
Pour comprendre l’agencement, un petit plan des lieux : à gauche en montant les escaliers, le coin couchage, à droite, le coin rangements.
Après l’escalier, il a fallu tout refaire là-haut : isolation, coffrage, électricité,…
Voici les étapes d’abord à droite, puis à gauche, sachant que tout a été fait simultanément, mais les images sont plus explicites quand on peut comparer.
DROITE AVANT
DROITE APRÈS
GAUCHE AVANT
Pour ce qui est des matériaux utilisés :
Voilà. On vous attend. C’est votre chambre.
Comme je vous le disais précédemment, j’ai été contactée par
la maison écologique pour
expliquer ce que nous avions fait et étions en train de faire comme rénovation dans notre appart’. Ce faisant, je me suis rendue compte que je ne l’avais jamais vraiment expliqué ici. Je reprend
donc en partie le mail que je viens de mettre plusieurs heures à écrire (eeeeet oui, c’est ça aussi le recyclage ;-)), cela me semble intéressant :
Nous sommes un couple d’une trentaine d’années, sans enfants et sans intention de. Nous avons choisi la taille de
l’appartement en fonction. Nous souhaitions rester en ville pour ce premier achat, afin de limiter nos dépenses énergétiques, notamment de pouvoir continuer à se rendre au boulot à vélo. Le fait de
ne pas avoir d’enfants nous a permis de rester effectivement en ville. Avec des enfants, nous aurions dû partir à une vingtaine de kilomètres pour pour pouvoir acheter ou, en ville, acheter un
appartement « en barre » (pas vraiment de possibilité de rénovation écolo dans ce cas là, et puis c’est trop moche).
Nous souhaiterions poursuivre ce style de vie en achetant une ferme à la campagne d’ici quelques années, et s’approcher de l’autosuffisance alimentaire. En espérant trouver quelque chose assez
proche d’un travail pour l’un de nous deux l’autre étant voué à s’occuper de a ferme (reconversion professionnelle prévue à la rentrée à ce propos). Voilà pour expliquer un peu notre démarche
puisqu’elle est la suite logique d’une certaine façon de vivre.
Concernant notre appartement, un « 2 pièces » de 50m2 créé à priori à la fin des années 50 dans un ancien grenier, en plein centre d’Orléans.
Orientation est-ouest (nous avons pris garde à l’achat à ce que l’orientation soit la moins pire).
La maison, d’un étage à l’origine, est à colombages, comme la plupart dans ce quartier. Elle doit avoir 2 ou 300 ans.
Nous l’avons acquis en juin 2006, comme appartement à rénover. Bien qu’il n’ai pas été vendu comme tel, c’est ainsi que nous l’avons estimé, les photos sont assez explicites à ce sujet (voir les
autres articles de cette catégories…). Il était clair pour nous que nous allions nous lancer dans un chantier « écolo ». Du moins, le plus possible.
Nous avons débuté le chantier de suite, en juin 2006. Nous avons tout fait tout seul, avec quelquefois l’aide d’amis ou de la famille. À l’heure actuelle, la rénovation est presque terminée. Il
nous aura fallu un peu plus de deux ans, en habitant dedans. Toutefois, nous n’y avons emménagé que fin août 2006, une fois que la pièce principale était vivable et nous permettait d’y habiter
comme dans un studio.
Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il n’y avait aucune isolation, et que tout l’électricité était à refaire. C’était complètement imprévu, nous ne pensions avoir à isoler que la partie
sous le toit.
Il y avait un faux plafond dans tout l’appartement à moins de 2m de hauteur. Nous l’avons fait sauté partout, et laissé tout le volume dans la partie salon-cuisine.
Dans l’autre partie, il y avait un faux grenier et nous avons décidé d’aménager ‘une mezzanine’ pour y mettre un lit et des rangements. Il a donc fallu rajouter du soutènement et faire un
plancher.
Nous avons déplacé la cloison de la chambre qui était beaucoup trop grande et pour pouvoir faire une mini pièce dans l’entrée qui servirait d’accès à l’escalier et laisserai un peu d’intimité à la
mezzanine. Cela sera la chambre d’amis.
Nous avons rajouté des velux.
Nous avons changé les radiateurs. Nous avions pensé mettre un poêle à bois mais, d’une part, le mur de pierre est assez conséquent pour que le poêle ne serve pas à la deuxième partie de l’appart’,
d’autre part on ne peut pas stocker de bois. Nous avons donc mis des radiateurs électriques à brique réfractaire, programmables, et un sèche-serviette dans la sdb.
Nous avons partout rajouté des placards et des étagères. Nous avons fait tout l’aménagement de la cuisine (construction du plan de travail et des placards) nous-même à l’exception des portes et
d’un tiroir.
La chambre et la mezzanine ont un parquet. le salon du jonc de mer, la cuisine et la salle de bain du carrelage. nous mettrons du carrelage dans l’entrée et la mini-pièce.
Voici maintenant pour les caractéristiques matérielles :
Fred va trop se la péter.
On a reçu un courrier de la maison écologique, qui se montre intéressée par notre rénovation écolo… Son plus grand rêve étant que notre appart’ apparaisse dans le magazine, on va en entendre
parler pendant un p’tit moment 😛
Dans la chambre, une pure étagère dans le coin du placard. Sur mes plans, Fred et mon père ont fabriqué ce superbe rangement à DVD et BD…
Trop fière.
Voilà la salle de bains telle que nous l’avons découverte lors de notre première visite. Je dois dire qu’on avait sûrement pas bien cerné l’horreur du lieu ce jour là.
Tout est d’un goût… euh certain. Il parait que tous les goûts sont dans la nature, mais enfin, un semblant de bon goût et de bon sens, mince !!! (et de propreté ça aurait pas été du luxe non plus)
Grâce aux talents nombreux et variés de Fred, superhéros du quotidien on ne le dira jamais assez, la transformation a été radicale… (le cerveau les plans et l’organisation de l’espace, c’est moi) :
Vous remarquerez qu’on est passé par des stades pas évidemment : pas de murs, pas de plafonds, pas de douche (enfin pour çà on battra JAMAIS Frichi, c’est impossible), pas de lavabo, et même quelques heures sans WC (mais AVEC Jules).
Pour l’écologie : mousseurs économiseurs d’eau, bois massif traité à l’huile dure pour le lavabo et à la cire ‘écolo’ pour le meuble.
Voilà… Il reste à poser la porte (coulissante). En attendant on utilise encore le bon vieux système de porte en drap. Et également, mais un peu plus tard à poser une fenêtre sur le mur à colombage. Ce qui sera l’occasion de refaire la chaux.