Avr 292008
 

Quelques petites choses à savoir en guise d’introduction : une maladie professionnelle est valable tant qu’on est en arrêt maladie. Quand on reprend le travail, on dit qu’elle est consolidée avec’ ou ‘sans séquelle’, c’est selon. Mon médecin s’est planté une fois en remplissant le papier et a mis ‘sans séquelle’ en me disant ‘avec’, j’ai pas vérifié et c’est peut-être à l’origine de mes soucis, mais je suppute que c’est surtout la sécu qui est de trèèèèès mauvaise foi.

Après, même si on a reprit le boulot on a droit à des soins post-consolidation si le doc en fait la demande. Et si jamais on retombe malade, il faut recommencer le blabla avec un dossier de rechute. Je vous laisse imaginer comme ces paperasses sont compliquées à remplir, que les médecins s’y perdent, et que même les conseillers de la sécu n’ont pas toujours le même avis quant à la démarche à suivre…

Voilà pour les termes techniques. Et encore, je vous passe les formalités débiles qui veulent que si je veux que ma MP soit prise en charge  correctement, il faut que j’en déclare 2 (DEUX) une pour le coude et une pour le poignet alors que c’est la même affection, enfin bref….

En fin de compte, ce qui est logique c’est que si la MP (maladie professionnelle) ne guérit pas, on ne reprend pas le même boulot. Hors, moi, pour compliquer la chose, j’ai repris le même poste. Mais parce qu’entre le médecin du travail (encore autre chose ça, et rien à voir avec la secu, donc je pourrais leur présenter toutes les attestations de la médecine du travail qu’on veut, ça serait comme pisser dans un violon…), mon employeur et moi, on avait convenu d’un accord pour que je reprenne le taf le temps de former mon remplaçant, sous unique condition que je ne travaille plus du tout sur ordinateur.

Donc, après ma plus longue période d’arrêt maladie, j’ai repris le boulot en février 2007. J’ai reçu quelques semaines plus tard un papier de la sécu me disant que j’étais guérie et que je ne présentais pas de séquelle. J’ai aussitôt protesté, ce qui m’a valu de rencontrer le médecin conseil, un remplaçant (encore que je n’ai pas encore décidé si ce détail a une importance), qui m’a ausculté tout le bras et a reconnu sans aucun problème que j’avais bien vraiment mal, quand on appuyait là et là, mais que c’était normal et que j’étais guérie…
(oui, oui, vous lisez bien).

J’ai pas réagit, comme une andouille, sur le coup, parce qu’il m’a dit qu’il allait comme même me faire une prise en charge de soins post-consolidation pour un an, et finalement, moi  c’était tout ce que je voulais, j’étais certes pas venue pour avoir des indemnités quelconques (je n’y avais pour tout dire même pas pensé). Donc, je repars, sereine avec ma feuille et file direct chez mon médecin pour lui faire remplir tout bien comme il faut et reviens ensuite expressement mettre le papier de prise en charge dans la boite de la sécu TOUT EXACTEMENT COMME ME L’AVAIT EXPLIQUÉ LE MEDECIN CONSEIL… Sur ce formulaire, il y avait même déjà un numéro de dossier que la secrétaire avait inscrit et des signes en tout genre.

Quelques semaines encore après, je reçois un papier de la secu me mentionnant que j’ai droit à 0% d’indemnités (subtil hein…) mais bon je m’en fous royalement. En juin, je retourne chez le doc pour lui qu’il me donne un rdv avec un chirurgien. Comme je suis sensée être prise en charge, il ne me fait pas payer. Lui se fera rembourser plus tard directement et à 100% par la sécu.

Début juillet, licenciement pour cause de MP (je ne peux plus occuper mon poste et rien en peut m’être proposé)

Juillet, retour de géniales vacances en Tchéquie, un vieux courrier de la secu (on est partis 3 semaines quand même) m’attend… Pour me dire que je ne bénéficie d’aucune prise en charge… Et ouais. Il manquerait soit-disant un papier que le doc n’aurait pas fourni. Renseignements (et donc consultation) pris chez le doc, lui n’a reçu aucun papier indiquant qu’il ne serait pas payé ni qu’il manquait quoi que ce soit. Renseignements pris à la sécu, il paraitrait que le formulaire du médecin conseil que j’ai scrupuleusement remis dans la boite aux lettres de la sécu moi-même ne leur soit jamais parvenu. Je leur présente mon duplicata, mais comme celui-ci n’a pas été signé du médecin conseil, il est nul et non avenu.

C’est les vacances, je laisse tomber. Je n’ai aucune opé de prévue encore et je me dis qu’il sera plus judicieux de me relancer dans la bataille avec des attestations de chirurgien  prouvant que mon problème est loin d’être réglé. Par principe, ça me gonfle grave (non, en vrai, ça me met HORS DE MOI BORDEL, je supporte pas l’injustice) de devoir avancer les sous des consultations alors que ça devrait être pris en charge, mais enfin, j’ai encore les moyens de le faire.

En janvier je sais que je vais être opérée. Je retourne donc chez mon doc pour lancer un dossier de rechute. Je veux pouvoir avoir le temps de faire un recours si nécessaire. Avec mon doc, on galère encore pour remplir le formulaire. Il est sensé savoir combien de temps durera ma rechute et donner une date de début et une date de fin (en fait ça fonctionne comme les arrêts maladie puisque je suis sensée travailler vu que c’est une MP… Vous suivez ?). On décide de ne pas mettre de date de fin. Je mets un blabla pour expliquer que j’ai pas d’employeur vu que je me suis fait licenciée pour inaptitude suite à MP.

Quelques semaines plus tard, je reçois un courrier de la sécu m’annonçant que la procédure de rechute ne peut être engagée sans indication de durée. Je dois donc retourner (et re-consultation…) chez le médecin pour rererererefaire un formulaire…
Entre temps, je connais la date de mon opé et je demande au chirurgien un papier attestant que je suis « handicapée » et pas du tout guérie. Je mets tout ça dans la boite de la sécu début mars…

Pas de nouvelle fin mars, on me dit que c’est peut-être encore un peu tôt.
Pas de nouvelle fin avril, opé prévue dans 15 jours, ça commence à craindre. Ce qui est sûr c’est qu’un recours éventuel ne sera pas envisageable.

Hier, soit précisément 9 jours avant de me faire opérée (bon c’est pas grave hein comme opération et ça me stresse pas), je prends le mors au dents et me prépare à aller passer ma matinée à la sécu.
En fait ça a été carrément rapide. Il n’y avait aucune trace de mon dossier de rechute. Vide absolu. Nada. La conseillère a même téléphoné à sa copine du service MP et vraiment non rien de rien madame. Ah… Par contre, vous êtes prise en charge jusqu’au 5 mai…


Vous avez bien lu ?

Marrant non ?

Là, j’ai vu rouge. Très très rouge. Du genre rouge sang. J’ai tout de même gardé mon légendaire calme des situations critiques (j’assure trop grâââve), et ai répondu « comment ça ? Mais j’ai pourtant reçu un papier m’indiquant que justement non… ». Et d’expliquer ce que je vous ai expliqué plus haut, le médecin conseil à la con qui dit que c’est normal d’avoir mal et d’être guérie guérie mais oui madame, et que j’ai tout bien fait comme il m’a dit. Sa copine du service des MP lui dit qu’il y a eu effectivement une prise en charge qui a été annulée quelques temps après car elle n’était pas motivée médicalement. Abasourdie, je demande comment c’est possible que le médecin conseil me fasse une prise en charge et qu’elle soit annulée par la suite, elle me dit qu’elle même ne comprend pas comment c’est possible (j’ai choisi de la croire, mais bon, finalement, je dois être beaucoup trop crédule). Je lui demande de préciser (et par deux fois) qui décide d’annuler cette prise en charge, il semblerait que ce soit le médecin conseil…

Marrant non ?

Fucking médecin conseil. Faut vraiment être tordu et mauvais pour faire des choses pareil.

Comme j’avais les duplicatas des papiers que j’avais déposé pour la rechute, je les ai fait photocopiés et la conseillère m’a assuré que mon dossier de rechute serait examiné en urgence dans la semaine… Je n’y crois absolument pas étant donné que nous sommes la semaine du 1er mai avec un pont énorme en fin de semaine.

Je suis dans une rage indescriptible.

Avr 202008
 

Bon… Vous vous souvenez peut-être de l’association des donneurs de voix à laquelle je voulais justement donner, ben, ma voix.
Dernier verdict. (Oui j’ai mis plusieurs mois à me replonger dedans, mais noël tout ça, après j’ai eu un rhume, puis des enfants, enfin, breeef).
Donc finalement, après test du micro qui traîne sur le bureau depuis des mois, et ben ça sera sans moi, j’abandonne, j’en ai pris mon parti même si je supporte pas de pas faire ce que je dis (ce
qui ne m’arrive jamais). Mon mac ne supporte pas un micro vendu à w***** et il est hors de question que j’en rachète un. Et puis, il est vrai que j’ai pas été franchement convaincue par

l’accueil que j’ai reçu lors de ma
visite

Avr 092008
 

« J’ai décidé de l’appeler Milo -son petit frère, et c’est vrai c’est lui qui a décidé- parce que c’est joli et que c’est un nom qui
fait pas rigoler »

« Ah bon ? C’est quoi un nom qui fait rigoler par exemple »

« Ben par exemple ‘MonNomDeFamille ‘-la charogne-« 

« Ah bon et pourquoi ? »

« Parce que c’est un nom de petite bête »

Avr 012008
 

Ce WE, avec Cindy donc, on a fait un atelier de vannerie de rotin.
On pensait ne pouvoir faire qu’un truc un peu naze, genre plateau ou set de table, mais finalement on a été assez douée pour réussir des corbeilles (enfin, une chacune).

J’ai été pour ma part absolument ravie de cet atelier, je suppose que Cindy en parlera sur son blog. Le rotin, d’origine asiatique (et c’est là que le bât blesse), est une matière assez simple à manipuler si on prend quelques précautions, et avec des points simples (oui, comme en tricot, couture ou tissage) on obtient déjà de jolis résultats.

Notre instructeur n’y est pas pour rien, il nous a tout bien expliqué et était bien présent sans être derrière notre dos.

J’ai pris quelques photos de ma comparse au travail pour vous faire un p’tit reportage :

Osier1Le rotin, 3mm pour celui ci. Il s’agit d’une liane, épluchée et calibrée. Prix de vente : 10€ le kg, importé d’d’Asie, pas du tout équitable à mon avis… Faudrait se renseigner.

Cindy9Il faut toujours mouiller le rotin avant de le travailler. A la différence de l’osier, celui-ci peut être mouillé à plusieurs reprises et supporte sans peine les alternances sec/humide. Cela permet d’étaler son travail sur plusieurs jours. Ce n’est pas le cas pour l’osier, qui nécessite donc de savoir travailler vite et bien dans la journée, et qui est plus ‘dur’ donc difficile à manipuler pour des petites mains. Dommage parce que l’osier ça pousse en France.

Cindy1Plateau de base, avec au centre bien marqué le départ qui permet d’installer les montant (la forme de soleil) qui tiennent tout. Quelques outils. C’est pas sorcier, quelques petites pinces coupantes et non coupantes, un opinel, un petit tournevis, une aiguille à tricoter et le tour est joué.

Cindy2Après avoir tissé la base au diamètre voulu, on monte les bord. Entre la base et les bords, on tisse une torche (qui peut aussi être simplement tissée pour faire un motif), qui permet de maintenir en forme les tiges de montant qu’on a pliées pour faire les bords

Cindy8
Cindy qui tisse…
Cindy13La corbeille de Cindy achevée, fabriquée en une dizaine d’heures. Elle a utilisé au moins 4 points (si c’est faux elle rectifiera).
Super atelier, je vais m’y mettre plus sérieusement à la rentrée de septembre je pense. Un bon plan… Travail très agréable, bien qu’on ait tout le temps les mains mouillées.
Mais l’odeur du rotin mouillé me rappelle celle des nattes de plage, et ça c’est un vrai bonheur…
Mar 312008
 

(c’est DdC qui va être contente)

Ce WE, avec Cindy, entre autre, on a fait de la vannerie, là où habituellement je fais du filage. Un peu hors-sujet comme intro, mais ceci explique pourquoi j’étais à 7:00 devant la boulangerie un dimanche matin pour avoir du pain frais pour
les sandwiches.

Obligée d’attendre devant parce qu’elle n’ouvre qu’à 7:15, je prend mon mal en patience, trop claquée de toute façon (hey, 7:00 DU MATIN !!!) pour penser ou réagir.
Un type passe, je vous fait le dialogue, c’est le style que je maîtrise le mieux :
« hey mademoiselle, vous auriez pas une cigarette , « 

« non, j’en ai pas. »

« hey c’est vrai t’as pas de cigarette ? » (je vous passe toutes les analyse qu’on pourrait faire à partir de là et déjà du passage au tutoiement)

« Ben non, j’ai pas de cigarette. » (comme à chaque fois que je me trouve dans ce cas de confrontation -oui ça m’en paraissait déjà une, merde quoi, j’étais épuisée et l’autre là il me parle- je
garde un ton parfaitement monocorde du début à la fin de ma phrase. Je le regarde dans les yeux)

« T’es charmante » (????) puis il s’éloigne. Il se retourne 10m plus loin et me lance
« Hey, je vais déjeuner là, tu veux déjeuner avec moi ? »

« Non merci non »

S’ensuivent deux ou trois autres propositions que je n’ai pas comprises, sauf qu’elles n’étaient pas sexuelles et qu’une concernait de la drogue. Je refuse sur le même ton. Puis il revient vers moi
:

« Hey, j’peux t’serrer la main ? »

« Euh, ben non »

« Hey, pourquoi, on peut se serrer la main non ? »

« Non j’ai pas envie »

« Quoi t’as pas envie, hey mais tu sais que t’es pas un top hein ? »

« Oui et  alors ? Ca me gène pas hein »  (Bon à partir de là j’ai commencé à prendre un ton moqueur, lui un peu plus agressif)

« Quoi ? Tu t’en fous que t’es pas un top ? »

« Huhu. Ben oui. »

« Hey mais quoi on peut s’serrer la main »

« Bon, je t’ai dit non là ça va bien, alors tu me laisse tranquille et tu t’en vas »

« Hey quoi ? Quoi  ? Hey mais j’suis une caillera »

« Hum… Oui, et alors ? »

« Et alors t’as pas peur ? T’as pas peur de moi ? »

« Euh, non. Pourquoi ? »

Sur un ton qui donne à penser qu’il pourrait le faire : « T’as pas peur ? T’as pas peur qu’on t’attrape par les cheveux et qu’on te traîne par terre ? » (j’avais oublié hier ce détail, dommage, je
pense que ça aurait plu aux flics cette partie)

« Alors tu veux pas m’serrer la main ? T’as pas peur ? Mais j’peux t’gifler moi, j’peux t’gilfler »

« C’est ça. Tu ferais mieux de me laisser tranquille et t’en aller là. La boulangerie va ouvrir je vais aller acheter mon pain et on va en rester là »

« Hey mais t’es d’où toi t’es d’où , Vous les gens du nord vous êtes bizarre là »

« Bon tu me laisses tranquille maintenant » (derrière moi la boulangère ouvre sa porte)

« Quoi j’te laisse tranquille mais j’peux t’gifler moi j’peux t’gifler »

Je me retourne pour entrer dans la boulangerie, il me bouscule pour entrer. je lui dit, de façon un peu véhémente certes, enfin il commençait à faire chier aussi :

« Oh tu m’laisse passer là, j’étais là avant toi à attendre »

Il se retourne hésite une seconde et me crache dans la figure, je reçois ça dans l’oeil.

La boulangère qui commençait déjà à faire geste pour le faire sortir prend un coup de sang et l’attrape par la veste pour le mettre dehors. Elle me fait passer derrière et appelle son mari de
boulanger pour qu’il poursuivre le mec.

« Passe moi mon rouleau » qu’il répond en sortant. Moi ça me fait marrer de l’entendre dire ça. Enfin, j’en mène pas large quand même,  je tremble un peu des pieds à la tête depuis que je me
suis fait « cracher à la gueule ». Je me rince, et puis j’appelle les flics. Puis Fred pour qu’il vienne en attendant que les flics arrivent. La boulangère ne veut de toute façon pas me laisser
sortir.
Pendant ce temps l’autre, VRAIMENT ABRUTI fait des allées et venues devant la boulangerie, quand le boulanger est pas dehors, et manifestement m’attend à la sortie.

J’achète quand même mon pain. Fred arrive, on sort. On attend les flics. Toujours serviable, Fred a peur que nos invités attende le pain et soient affamés à la maison, et propose de rentrer leur
amener le pain… Moment de solitude… Il m’a fait le coup à deux reprises quand même….

Les flics arrivent, entre temps on a repéré où se cachait le mec. (Pas fin le gars je vous dit). Il le chope. Il ne nie rien. Mais trouve son comportement normal. Je suis invitée à porter plaint et
à aller voir un médecin. (avec ma chance tout court et ma chance dermatologique en général, il aura une infection dans la bouche….).

Après un petit dej, et avant d’aller finir ma vannerie (je vous raconterais ça demain), je suis allée au commissariat. Je sais donc tout ou presque sur cet imbécile fini, nom prénom, je peux même
lui souhaiter une bonne petite saloperie pour son anniversaire et lui faire savoir par courrier si il m’a refilé une cochonnerie. Enfin, rétrospectivement devant son état civil j’ai bien rigolé à
son discours sur les gens du nord quand j’ai vu qu’il était né dans la marne…


Mar 222008
 
Un petit message d’espoir. Vous savez dans quels affres nous a plongé Lilou pendant des années, avec ses cystites idiopathiques, pisseries de mécontentement et autres soucis de chat détenant le record de stress (un comble pour un chat).
Cette époque semble bien révolue, même si il lui arrive encore des périodes difficiles à gérer pour elle et qui se soldent par de très légères cystites dans le pire des cas (1 seule en plus d’un an, je sais pas si vous pouvez apprécier l’exploit), et sinon quelques jours de pipis hors caisse à nettoyer pour nous.
D’une part, elle semble rassurée, d’autre part on arrive mieux à prévenir les évènements susceptibles de la stresser.
Un exemple, parce que c’est assez typique des we qu’on passait AVANT, et que j’en connais qui se reconnaîtront… Donc, avant, le we ou à chaque fois qu’on se levait plus tard, Lilou venait nous chercher dans notre chambre me gueulait à l’oreille (jamais à celle de Fred, notez…) et faisait des aller-retour comme ça jusqu’à ce qu’on cède pour aller lui ouvrir la porte pour sortir. Comme on est des têtes de mule, on ne cédait pas, et elle attendait qu’on se lève. Résultat, tous les samedis et dimanches, c’était réglé comme du papier à musique, il y avait toujours un gros pipi en bas des escaliers… Pas les autres jours.
Maintenant c’est complètement différent. Elle vient toujours nous me gueuler dans l’oreille pendant des heures si il le faut, mais le reste se passe complètement différement. En fait, pour commencer, elle veut descendre car elle va pisser dans la cave (c’est tellement mieux que dans la caisse) ou boire dehors. Comme on se lève pas, elle va faire un tour dans le ‘grenier’ où il nous arrive de lui mettre une caisse quand il y a trop de monde à la maison, mais comme elle en trouve pas, elle redescend SANS AVOIR FAIT PIPI.Oué… Ca vous en bouche un coin ça je le sais  ;-).

Et….. et…. Elle finit par aller dans sa caisse. C’est-y pas beau ça ?

Et ben, tout ça ça peut paraître du pipi de chat, mais ça change la vie.

Ne désespérer pas Damo et Cindy…