YESSSSSS !!!
Je suis prise à l’institut de formation le plus près de chez moi pour devenir fermière.
Il me reste que le financement et l’accord de l’ANPE pour que ça soit validé.
(je le tiens de sa mère)
L’autre jour a la TV il entend parler de sarko….
et il me dit « si on parle de nicolas sarkozy c’est parce qu’il est rentré de vacances ! «
Bon, vous m’excuserez, mais j’dois y’aller là, j’ai manif.
Ca remonte à ce matin. Et tout vient de là je pense. Je suis passée devant une dame qui faisait la manche, typée rom, et comme je ne lui ai rien donné, elle a crachée sur mon passage.
J’ai eu ma dose de crachat, j’ai pas relevé, j’ai tracé ma route (mais je me suis fais mon p’tit film dans ma tête de si j’étais revenue sur mes pas, ça m’a occupé sainement l’esprit quelques temps).
C’est elle.
Je suis sûre.
Elle m’a balancé une malédiction.
Ca a commencé à la caisse à carrefour (alors là, je mets sans vergogne le nom de la chaîne, je vais pas me gêner pour balancer…). Il y avait derrière moi un petit vieux. Moi j’ai le bras en vrac, je sors d’opé, j’ai du mal à faire certains gestes comme porter les courses de ma charrette au tapis, j’allais ni me presser, ni faire des mouvements inconsidérés. Ce sale malpoli n’a pas arrêté de me pousser et quand enfin j’ai pu déposer mes affaires sur le tapis, il s’est pas gêner pour y déposer les siennes et continuer à me pousser. Je lui ai fait remarquer que j’étais loin d’avoir terminé (ni même à peine commencé) et ai poussé ostensiblement ses affaires plus loin. Il m’a regardé en souriant de toutes ses dents, avec plutôt un air du genre ‘je sais que je te fait chier’ plutôt qu’un air niais et il a rigolé.
Bon…
Je passe en caisse, je paie, je remballe difficilement.
Je me pousse, et avant de repartir définitivement, je regarde mon ticket de caisse. C’est là que le vigile de bout de caisse m’interpelle.
« Madame, vous voulez bien me suivre »
(Évidemment dès cet instant, moi j’ai SU que j’étais suspectée de vol)
« Euh, pourquoi ? » -pas prête à suivre-
« Venez-là s’il vous plaît »
Je ne bouge pas.
« Je voudrais bien savoir pourquoi, d’abord. »
Pas de réponse ou pas du tout explicite. Je me dit que j’ai pas vraiment le choix, alors je le suis. Je suis parfaitement furieuse, et je roule (vraiment par inadvertance) sur les pieds du type qui me tient la porte. Je m’excuse (toujours cette faculté qui m’étonne moi-même à rester calme et polie dans les circonstances extrêmes).
Petite pièce carrée, sale, néons, une table, 2 chaises.
Ambiance.
Offensive. (Je HAIS l’injustice autant que l’irrespect et l’hypocrisie. De toute mon âme)
« Vous arrêtez n’importe qui comme ça ? »
« Non pas n’importe qui »
« Alors, pourquoi moi ? »
Pas de réponse.
« Vous me suspectez de vol c’est ça ? »
Pas de réponse. À absolument AUCUN moment ce mot ne sera prononcé par le type. Rien ne me sera dit sur ce que l’on me reproche et la raison que j’ai d’être là. Je suppose que ceci est bien étudié pour éviter que les clients ne portent plainte.
« Vous pouvez vider votre charrette s’il vous plait ? »
J’ai enlevé un truc et puis j’ai dit : »
« Écoutez, je vous laisse le faire, je viens de me faire opérer du bras, ça m’est très pénible ». Et je me suis assise.
Il a juste pris 4-5 trucs et le ticket de caisse, et puis manifestement il y avait dans le tas ce qu’il cherchait. J’ai capté immédiatement que c’était le mascara que je venais de mettre 3 plombes à choisir, et l’a cherché sur le ticket de caisse.
Sueurs froides… Il a du mal à le trouver. Je commence à flipper sa race. Je revois pourtant le mascara arriver sur le tapis d’après caisse, délicatement posé sur les éponges. Bordel, ça veut bien dire que je l’ai payé non ? Je me repasse le film, je peux pas voir le ticket…
Son téléphone sonne.
C’est son pote, celui qui était tout fier de m’avoir ‘chopée’ en magasin qui l’appelle pour savoir si J’AI VOLÉ. J’en profite pour me rassurer, vite, vite, OUOUOUOUFFFFFF. C’est bon, il est bien sur le ticket.
Je lui montre en disant bien fort, et bien sêchement « Il est là l’article que vous cherchez »
Il vérifie avec son pote la nomenclature du bidule. Puis, il m’oblige quand même à vider mon sac à mains et n’y trouve rien de suspect. J’ai insisté en posant le tampon-et-les-lingettes-intimes-ça-peut-toujours-servir-ma-brave-dame devant lui. Évidemment, rien de répréhensible.
Et voilà c’est terminé, il remballe ma marchandise (pas celle du sac à mains) et me dit que c’est ok que je peux repartir.
En ouvrant la porte il commence à me dire
« Excusez-moi mais on a cru que … bafouilli… »
« J’ai bien compris, vous avez cru que j’avais volé du mascara »
« Oui mais excusez-nous mais on a cru que … »
« Oui, oui c’est suspect de mettre 3 heures à choisir quelque chose j’ai BIEN compris »
Il continue à vouloir me parler.
« Bon aller, c’est bon j’en ai assez, au revoir »
Et je pars.
AHA
Mais non. C’était pas fini.
À peine avais-je tourné le coin de la prochaine boutique de la galerie marchande qu’un vieux monsieur (j’ai cru un moment que c’était le même qu’auparavant mais non), m’interpelle.
Toute encore dans mon aventure, je l’ai direct soupçonné témoin et de vouloir ou faire preuve de commisération (ce qui m’aurait prodigieusement agacée de la part d’un gens), ou de me faire la morale. J’ai donc répondu pas très commodément je pense, en me retournant vers lui.
Bon déjà c’était pas le vieux de la caisse.
« Vous êtes très… » geste de la main, depuis son cou vers son nombril.
Soulagement. Il vient pas me parler de vigiles.
« Oui ? Je suis très quoi ? »
« Non c’est pas grave »
Merde alors mon coco tu vas pas t’en sortir comme ça. J’ai fait la guerre des années à mon cousin V. qui finissait pas ses phrases, je suis rodée.
« Comment ça ? ben si, dites-moi ? »
« Vous êtes très… » et rebelote.
Comme j’avais un pull à col en V assez plongeant, j’ai cru qu’il trouvait à redire sur ma tenue mais bon, je trouvais ça grave abusé étant donné qu’en dessous je portais un T.shirt à col rond classique à hauteur plus que raisonnable au-dessus des seins.
« Bon aller dites-moi maintenant »
« Vous êtes très maigre »
Alors là, ça m’a fait marrer. Bingo.
« Je suis pas maigre je suis mince, regardez »
Et hop que je remonte mon pull-t.shirt pour pincer un bon gros bout de chair en guise de preuve.
« C’est parce que j’ai une petite fille et… » baragouin, j’ai rien compris. Je suppose qu’il trouve sa petite fille trop maigre et qu’il s’inquiète, comme mon grand-père à mon sujet avant lui.
« Vous inquiétez pas, je suis en bonne santé ! »
« Alors c’est le plus important »
Et sur cet accord, nous nous séparâmes.
Il m’a bien agacée au départ, mais rétrospectivement (ouais hein, il m’a falllu quelques heures pour digérer ma ‘garde à vue’, c’était un peu ce qui prônait dans les heures qui ont suivies), c’était rigolo et plutôt mignon. Je ne sais pas si il avait tout sa tête, il avait l’air d’être tombé car il était écorché au visage, mais enfin il était gentil.
Je crois que je l’ai un peu impressionné. 😀
Ce chat a de qui tenir, mais là, l’élève a dépassé le maître…
Vous vous souvenez peut-être qu’on avait fait l’acquisition de plusieurs douches solaires dans un souci de décroissance ? Malheureusement, jusqu’à présent, elles ne nous ont pas trop servies.
Avec l’été en avance, on les a utilisées beaucoup la semaine dernière et je suis en mesure de faire un petit topo :
- En les laissant toute l’après-midi sur le rebord de nos fenêtre, on obtient une eau très chaude, presque trop pour moi qui prend des douches brûlantes. À tel point qu’on a dû la couper à l’eau froide. Moi qui voulais m’habituer à utiliser de l’eau moins chaude c’est raté.
- En les laissant 1:30, en fin d’après midi, on obtient un eau suffisamment chaude (38°-39° je pense)
- Du point de vu de la consommation d’eau, et sachant qu’une douche contient 20L, et que le débit est faible, si je me lave pas les cheveux, j’utilise 1/2 douche et si je me lave les cheveux, 1
douche 1/3. Fred utilise 1/2 douche dans tous les cas. C’est évident, c’est beaucoup moins que ce qu’on utilise avec la douche normal. - Du point de vu conso électrique pour chauffer l’eau : on laisse quand même le ballon branché, d’une part pour avoir de l’eau chaude pour la vaisselle (encore qu’on pourrait, il est vrai utiliser
les douches), et aussi pour pallier aux journée sans soleil et à celles où on oublie de mettre les douches à chauffer. Cependant, comme on utilise beaucoup moins l’eau du ballon, celui-ci a moins
besoin de chauffer pour conserver l’eau chaude (puisqu’il y a moins d’apport d’eau froide) - Un petit désagrément, c’est l’odeur de l’eau (mélange de bica et de vinaigre, très âcre) lors des premières utilisations, même après le rinçage préconisé, mais qui disparaît.
Cette petite action peut paraître un peu vaine, mais même si effectivement nos économies d’eau et d’électricité ne seront pas flagrantes (sûrement plus pour l’eau mais avec un compteur commun à 8
habitants ça va être difficile à calculer), c’est une bonne habitude à prendre que d’utiliser les ressources naturelles et renouvelables pour les consommations d’énergie.
Ca y est. Je prends le bon chemin pour avoir ma ferme et mes moutons. Ca va pas se faire tout de suite, ni très vite, ça non, mais au moins je sais comment j’appelerai ma première brebis :
Parton.
DOLLY Parton.
Bon…
C’est bête, j’avais des trucs à dire ce matin, il me semblait de quoi faire encore une ou deux notes, mais je ne me souviens plus de quoi.
Je serais un peu plus handicapée du bras gauche (MON bras) pendant quelques temps pour cause d’opération, et je ne pense pas avoir vraiment envie de taper à une main pour alimenter mon blog. Pas de soucis, ce qui m’embête le plus c’est de ne pas manger demain matin.
Je rentre chez moi demain midi, et je serais toujours capable de lire des message 😉
EDITH M’Y A FAIT PENSÉ : je me souviens… j’avais des images tout à fait sympathiques des maladies musculo-squelettiques à vous montrer… C’était ça en fait. Bon, ben ça sera pour une autre fois. Quand je serais réparée.
En ce moment je fais des rêves trop vrais, tant et si bien que parfois dans la journée quand il m’en revient des bribes, il me semble que cela est vraiment arrivé. J’en ai encore eu deux exemples frappants aujourd’hui, mais je ne saurais m’en rappeler à c’t’heure, vous êtes donc contraints de me croire sur paroles.
Alors ce matin, quand j’ai entendu la sonnette dans mon sommeil ça m’a pas semblé louche et je me suis levée d’un bond, complètement conditionnée à courir à la fenêtre pour dire au facteur que je descends afin de pas aller chercher mon colis/recommandé au choix… à la poste le surlendemain.
(À ce stade plusieurs remarques :
*le conditionnement c’est le mal absolu
*la sonnette a fonctionné alors que d’habitude et encore ce soir, non…
*il est grand temps de changer de sonnette, parce qu’en plus avant que Fred ne fasse le grand coeur aux mains pleines, on en avait une tout à fait satisfaisante
*les interphones, c’est le bien absolu.)
C’est après avoir été persuadée que c’était au facteur que je gueulais « j’arrive j’arrive », que j’ai réalisé qu’en fait non comme prévu j’étais pas du tout en train de faire la grasse mat’, que comme d’hab à 6:40, Fred était toujours en train de dormir et que jamais au grand jamais, le facteur ne viendrait à cette heure là.
Confirmation fut faite, quand j’ai demandé à Fred si il était encore là et qu’il m’eut répondu par l’affirmative, du fond de la couette, où j’aurais mieux fait de retourner instantanément.
Je pressentais la suite, comme souvent avec mon intuition phénoménale, mais je suis quand même descendue sur le mode de ‘on sait jamais c’est p’tet grave’ (encore que je vois pas QUI pourrait nous déranger à cet heure là pour un grave motif alors qu’on habite à Orléans).
Et ben comme prévu c’était un pote d’un voisin, qui sous prétexte qu’il ne trouvait pas la sonnette dudit voisin sonnait chez nous. À 6:40 DU MATIN, BORDEL !!!….
Il faut quand même savoir qu’avant qu’on échange de sonnette avec ce même voisin justement, (sonnettes sans fil, qui fonctionnent un peu bizarrement selon la distance entre la sonnette et le récepteur), ses potes « se trompaient » également et sonnait à notre sonnette (celle qui est maintenant au voisin, vous suivez ?). Je mets « se trompaient » entre guillemets car celui de ce matin m’a clairement expliqué que comme il ne trouvait pas celle de son pote, ben il sonnait chez nous. Je lui ai dit « Vous vous rendez compte qu’il est 6:40 du matin ? »
« Ah oui mais c’est très urgent il faut que je récupère les clés »
Je lui ai montré la bonne sonnette en tentant vaguement de fermer la porte car j’estime qu’on ne doit pas laisser entrer des gens qui ne nous sont pas destinés (après tout leurs prétendus hôtes ne le sont peut-être pas), mais comme d’hab’ dans ce cas là j’ai été trop lâche pour dire : « excusez-moi mais je ne vous laisse pas entrer, votre ami le fera quand vous aurez sonné chez lui ».
Mais c’est certain que la prochaine fois que ça arrive, je le fais là c’est bon j’ai compris.
Nan, parce que en plus c’est ça qui ma vraiment mis les nerfs. C’est de pas avoir eu les couilles (pardonnez-moi l’expression) de lui fermer la porte au nez.
Le mec est monté, moi je suis rentrée. Évidemment, maintenant on était bien reveillé et en plus le radio-réveil nous confirmait que c’était sans espoir.
Mais le mec, il s’est pas arrêté là… Pendant 1/4 d’heure il a tapé à la porte du voisin en l’appelant pour qu’il lui ouvre.
C’en était trop. Je suis sortie en culotte sur le palier (ouais moi je travaille pas alors j’ai tenté de me recoucher quand même hein, mon seul truc à faire étant d’aller chez le coiffeur à 10:30), mais il pouvait pas me voir je vous rassure, lui dire :
« bon écoutez, ça suffit maintenant vous empêchez tout le monde de dormir »
« oui mais je dois absolument récupérer les clés »
« s’il ne répond pas au bout de 20 min c’est qu’il est sûrement pas là »
« si il est là puisqu’il a école »
(??? de la relation de cause à effet ???)
« écoutez, son studio fait 12m2,je pense que si il était là il vous aurait entendu depuis longtemps. Maintenant arrêtez. »
Apparement mes arguments étaient hyper valables 😉
Quant à ce qu’il convient de faire vis à vis du voisin vu que ces situations sont répétitives et qu’on pourrait dire que c’est là la goutte d’eau qui fait déborder le vase, je m’interroge….



