Pas que j’ai une production de bricotureuse quelconque en ce moment, mais Skimy m’a fait une fort chouette bannière, que j’ai reçue en cadeau aujourd’hui, j’en suis pas peu fière :
Pas que j’ai une production de bricotureuse quelconque en ce moment, mais Skimy m’a fait une fort chouette bannière, que j’ai reçue en cadeau aujourd’hui, j’en suis pas peu fière :
Je viens tout juste de me rendre compte que ma bible de hippie est en ligne sur le net.
Alors profitons-en.
Il s’agit du livre de J. Massacrier, « Savoir revivre » qui a quitté la vie urbaine, européenne et de consommation dans les années 70 pour aller vivire en autarcie avec sa famille.
On peut d’ailleurs lire un chic article de l’époque de plusieurs pages, photos à l’appui à ce sujet.
J’ai ce livre. Que m’a donné mon Grand-Père parce que, d’après lui, il était fait pour moi. Je le connaissais déjà parce que mes parents l’avaient (ce qui est très très drôle quand on connait les aptitudes hippies de mes parents, entre autres incapables de laisser la moindre liberté à leurs enfants…)
On y trouve de tout :
Aussi bien comment faire pousser ses tomates
que construire son mur
ou faire des affreux d’Isiak
Bref tout, absolument tout, est répertorié par thème et expliqué en fonction surtout de leur expérience autarcique.
Tout le livre est donc lisible là, parce que parait-il qu’il est maintenant introuvable.
Une petite chanson mignonne et écolo que m’a envoyé ma mère. Malheureusement, je n’en connais pas l’air.
Jacques Tati est notre tonton,
On est heureux et on sifflote,
Même si on s’tale un peu l’oignon,
C’est jour de fête ou jour de flotte.
Elle me dit » Regarde ton pneu,
Faut qu’tu consultes un spécialiste.
Si tu pètes un’roue c’est dang’reux
Tu r’deviens, automobiliste ! »
J’lui ai répondu » Ma souris,
Chez l’mécano j’y étais hier,
Pour une révision chez c’ui qui
Nie l’existence des chambres à air ! »
Faisez du vélo, pédalez !
Mouillez vos maillots, respirez !
Prenez vot’temps, le nez dans le vent,
L’pantalon dans les chaussettes,
Et le moral dans la sonnette,
On est tous un peu poètes !
On s’amuse à voir s’énerver
Tous les matins dans leur auto,
Les bouchonnés et les stressés,
Esclaves de Calvet, de Renault.
Elle me dit » Mais ils sont trop cons,
Dans une voiture y’a plus d’une place.
En plus y gagn’raient du pognon,
Ils sont tout seuls dans leur
Monospace ! »
J’lui ai répondu » Ma souris,
J’crois qu’on est plutôt mal barré,
Plus ou moins proches de l’asphyxie,
Si l’auto c’est la liberté ! »
Et puis merde, à la fin j’en ai ras l’bol,
L’indigène d’occident s’est fait cramer l’cerveau,
Par sa télé, sa pub et son pétrole,
Il ne peut même plus boire son eau.
On n’se baigne plus c’est trop pollué,
Y’a pas grand monde pour s’indigner.
Avant y’avait p’t’êt pas d’auto,
Mais y’avait l’temps, y’avait l’air,
y’avait l’eau !
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
On est tous un peu poête
P’tit vélo dans la tête
Album : « Faisez du vélo » (2003)
A voir sur DITM
(sur un dessin de Skimy)
à voir sur DITM
À voir sur DITM
À voir sur DITM
(Il est temps qu’on s’en aille, y’a absolument pas d’endroit dans cet appart pour accrocher ce superbe objet.)
À voir sur DITM
Il a suffit que Fred jette un oeil dessus, et ils sont tout moisis. Chataignes crues au sucre ET sirop.
Les méga boules.
On est maudit du marrons.
Tout ce boulot pour rien.
Plus jamais !! Comme dit Fred « c’est déjà ce qu’on a dit y’a 7 ans… »
Après la confiture de chataignes, on a racheté des gros marrons sur le marché pour tenter des trucs. Après avoir épluché ceux d’ici, dont les petites peua étaient hyper onvaginées par manque d’eau, on avait pas du tout envie d’en ramasser d’autres pour encore se faire chier. On a parié que ceux du marché, plus gros seraient moins ‘sec’ et on a eu raison. Cela dit c’est pas pour autant que le résultat nous satisfasse.
..c’est d’ailleurs ce qu’on va essayer de vous faire croire. Les étiquettes ayant été faites avec un soupçon d’anticipation…
…mais en fait non. Ca n’en est pas. Le problème réside à la cuisson. Trop cuits quand on a fait la confiture, on ne pouvait donc pas les utiliser de toute façon, même après épluchage laborieux, pour faire des marrons glacés, et là pour le coup, pas assez cuits ! La loose. Malgré les bains successifs dans le sucre bouillant, ça n’a pas suffit à les cuire assez pour avoir l’onctuosité des marrons glacés, et surtout pour être suffisamment imbibés de sucre. Ajoutez à ça que j’ai raté le glaçage… Nous pourrions appeler ça « chataignes crues au sucre ».