oui j’vous jure, mon Fred à moi.
Comme quoi tout peut arriver sur Terre.
oui j’vous jure, mon Fred à moi.
Comme quoi tout peut arriver sur Terre.
Lu en région parisienne, en bord de bois : (interdiction de stationner) utilitaires et commerciaux.
quel tact quelle délicatesse.
C’est pas une nouvelle.
Mais merde, trouver à Orléans la funky vaisselle émaillée de Prague, là non, ça dépasse les bornes.
En plus ce sont des modèles moches…
Morceaux choisis de mon cours de couture de ce matin
"Quand on est première dame on se doit d’être digne. Mais elle, elle sait pas se comporter. Une première dame ça supporte. Comment elles ont fait les autres avant elles hein ? Les présidents ont toujours eu des maîtresses, leurs femmes ont quand même tenu leur rôle" (il faut comprendre, une ‘bonne femme’ -le terme est lourd de sens et assez significatif- ça ferme ça gueule et ça sourit, et ça fait des trucs charitable)
"De toute façon il est beau gosse, il aura pas de mal à retrouver une nana"
et de renchérir :
"Ah oui c’est vrai qu’il est pas mal !!"
"C’est tout à fait mon genre, de toute façon tu le sais bien, je te l’ai dit quand il a été élu. Je partage pas ses idées, mais il m’irai bien"
(Et après elles s’étonnent toutes les semaines que je restetrès concentrée le nez dans ma couture sans parler…)
Comme vous le savez un soit-disant mini traité Européen va être adopté par le Conseil européen de Lisbonne ce samedi (après-demain) sans consultation des citoyens européens, puisqu’on a si mal voté la dernière fois…
Je me permets de recopier ici le texte de José à ce sujet, parce que je suis d’accord avec ce qu’il dit, que c’est bien mieux formulé que je n’aurais su le faire, et que pour les mêmes raisons j’ai voté ‘blanc’ à l’époque (après des semaines d’atermoiements).
"Il y a deux ans, je n’ai pas voté à l’occasion du référendum sur le projet de Traité Constitutionnel Européen.
J’étais POUR, en ce que le “dépassement“ des Etats nationaux par une Union transnationale me semblait et me semble toujours un progrès historique fondamental.
J’étais CONTRE, de mémoire, pour six grandes raisons au moins :
• l’ayant lu, et en deux langues, je trouvais le projet de Traité illisible et incompréhensible, donc non signable tel quel,
Néanmoins, pour ce que j’en comprenais :
• je n’admettais pas que l’on donne une force constitutionnelle et intangible à des Traités circonstantiels (ceux constituaient le Titre III),
• je n’approuvais pas qu’une des dispositions du Traité lie la France à l’OTAN plus qu’elle ne l’est aujourd’hui,
• je récusais la constitutionnalisation d’une “philosophie“ économique libérale qui ne tardera pas à être balayée par l’Histoire,
• je n’approuvais pas que la techno-structure bruxelloise, non élue, devienne le centre d’un pouvoir qui n’aura donc rien de démocratique,
• je n’acceptais pas que le Traité une fois signé, soit verrouillé et ne puisse être modifié qu’à l’unanimité des pays signataires.
Donc, coincé entre deux termes opposés, je me suis abstenu.
Depuis, que s’est-il passé ? Rien. Passés les noms d’oiseaux dont se sont gratifiés les uns et les autres, il n’y a eu aucun débat de fond, aucune tentative de rapprochement des points de vue.
A lire la presse française, Nicolas Sarkozy, étant arrivé aux affaires, a été l’inspirateur et l’auteur du projet de mini-Traité, susceptible de remplacer le TCE et de débloquer la machine européenne. Cela ne manque pas de culot : en réalité, il s’est accroché au wagon d’Angela Merkel qui a proposé, au cours de la présidence allemande du semestre dernier, la conclusion de ce mini-Traité, que Valéry Giscard d’Estaing a qualifié de “changement cosmétique pour le faire avaler plus facilement“.
En d’autres termes, ce Traité n’est ni mini, ni simplifié, ni amendé sur aucun point pouvant faire débat. La France n’a rien obtenu de décisif, pas autant, en tout cas, que les polonais qui ont, semble-t-il, obtenu que le drapeau de l’Union européenne ne soit plus le drapeau de l’Union et que “l’Hymne à la Joie“ n’en soit plus le chant officiel. Belle avancée.
Quoiqu’il en soit, samedi prochain, ce mini-Traité sera adopté par le Conseil européen de Lisbonne, dans l’ignorance et l’indifférence générale.
Je me demande si ce qu’il reste d’opposition ne pourrait pas exiger un nouveau référendum ou, à tout le moins, déposer un recours au Conseil Constitutionnel pour invalider cette signature, qui va à l’encontre de l’opinion exprimée, lors du référendum de 2005, par une majorité des français.
Merci de diffuser ceci le plus largement possible, sous la forme qui conviendra à chacune ou à chacun, avant samedi."
Vous trouverez en plus sur une petite pétition à signer pour tenter d’avoir son mot à dire…
(ou devrais-je dire « Kafka, bienvenue »… La lecture de certains cas exposés par le site de AC! Agir ensemble contre le chômage est édifiant).
Préambule :
voici ce qu’on peut lire de fort intéressant sur le site de AC!. J’ai consulté ce site car j’avais besoin d’aide pour contester un avertissement avant radiation (de 15 jours) que j’ai reçu il y a quelques jours de la part de l’anpe.
« Derrière tous les discours sur l’aide au retour à l’emploi, se cache une réalité comptable dont tous les agents un peu sincères peuvent témoigner : chaque agent a un « portefeuille » d’inscrits à gérer.
L’agent qui gère bien et qui peut donc espérer grimper dans la hiérarchie est celui dont le portefeuille diminue rapidement.
En cette période de chômage de masse, le meilleur moyen de faire diminuer le nombre d’inscrits, n’est évidemment pas de leur chercher un boulot ou une formation choisie.
Donc l’agent qui veut être bien vu et grimper les échelons a tout intérêt à faire ce qu’on lui dit : radier, mais aussi vous proposer des stages bidons, des formations moisies, du travail gratuit qui vous font sortir du dispositif un mois ou deux. »
(Article complet ici, c’est intéressant de lire ces conseils ne serait ce que pour ce rendre compte des pièges si facilement tendus).
Quant à ce qui me concerne… Radiée (si je n’arrive pas à convaincre) parce que j’ai refusé de bosser à 20 km de chez moi (le comble pour un emploi de proximité) pour 12 heures par semaine pour un poste qui exigeait un an d’expérience que je n’ai pas. J’ai pourtant bien pesé le pour et le contre en recevant cette offre d’emploi : y répondre en étant sûre de ne pas être recrutée vu que je ne peux pas conduire, ou prévenir l’ANPE que je refusais ce poste au motif qu’il ne correspondait pas à mes capacités physiques actuelles et précisais pour les prochaines offres, que je cherchais à bosser à distance de vélo.
Fidèle à moi-même j’ai choisi la solution d’intégrité.
J’ai bien fait…
Comme de par hasard, deux semaines avant j’avais été convoquée à une réunion d’information pour une formation. Je m’y suis rendue (le défaut de présence ça coûte cher aussi…), sachant pertinement que ça n’allait pas me correspondre. Et de fait. En sortant de la réunion, j’ai demandé à avoir rdv avec un conseiller. Pour redéfinir correctement mon profil et surtout bien faire comprendre que aide à domicile, c’est bien et utile et parfait pour moi pour le moment comme EMPLOI DE PROXIMITE bordel etc.. etc.., mais je veuhx pas faire ça touteuh ma vieuh, j’attends après une réorientiation professionnelle moi môssieur. Il m’a été répondu que non mâdâme, on vous convoquera. Je l’ai cru.
Ce qui me révolte outre le système et que ça ait empiré notablement depuis ma dernière période de chômage pas si lointaine (ce qui laisse mal augurer de l’avenir) c’est que même si je me trouve bien chez moi au chaud pour le moment à réfléchir à mon avenir (une nécessité de reconversion professionnelle pour cause de handicap, c’est quand même pas à prendre à la légère), j’ai scrupuleusement fait bien les choses ainsi que me l’avait indiqué une assistance sociale, au deumeurant fort compétente : afin de ne pas avoir des problèmes à être radiée parce que j’aurais refusé tous les emplois correspondant à mon profil puisqu’il s’agit d’emploi sur ordi, j’ai réfléchi à une autre branche sur laquelle je pouvais me poser en attendant une réorientation qui se fait elle, via un autre organisme, (c’est pas simple hein).
Celui d’aide à domicile, qui ne nécessite pour le moment encore aucun diplôme, me semblait parfaitement convenir. La première conseillère que j’ai vu et qui était intelligente elle, a très bien cerné mon problème (coincée entre l’attente de formation et l’impossibilité de rerentrer dans la case correspondant à mon profil) et a trouvé aussi cette solution ‘en attendant’ comme il est indiqué dans mon dossier tout à fait judicieuse.
L’ironie vous connaissez? Il y a tellement peu d’emploi dans ma branche d’origine que si j’avais rien dit et m’étais laissée mettre dans les cases j’aurais reçu aucune offre, et on m’aurait pas fait chier.
Ce que je craignais est arrivé. Pour la première fois aujourd’hui je n’ai pas trouvé autant de BD que me permet d’en prendre ma carte à la médiathèque. J’ai fait tous les bacs deux fois, j’ai même pris des BD qui me disaient moyen rien et j’en ai pas le nombre maximal.
c’est mal barré.
Tous les chats miteux n’ont pas la chance du dernier rencontré par DdC.
En sortant de chez nous vendredi soir, direction l’apéro avec nos anciens voisins, Fred aperçoit quasi sur le pas de notre porte, dans le caniveau, un chat du quartier manifestement mal en point.
On l’a cru mort, avant de voir que non. Affolement général, appel chez le véto pour pas qu’il ferme avant qu’on arrive, Fred prend des gants, un carton, le soulève délicatement : il n’avait que la
peau sur les os, et aucune réaction. J’avoue que j’ai évité au plus possbible de le regarder, mais on le connaissait bien ce chat, il fait partie du la bande du coin de la rue, qui borgne, qui
mité, nourris par les gens à quelques numéros de chez nous.
J’avais été étonnée de son comportement mercredi quand je passais et repassais devant lui sur le trottoir avec ma charrette de marché pour vider la voiture des courses et qu’il n’avait aucun
réaction, à part se déplacer de 50 cm d’un de mes trajets à l’autre. Il n’a jamais été beau et toujours spécialement crouteux mais comme tous ces chats appartiennent à des gens, sont nourris et ont
plutôt l’air d’une bande de chats de gouttière avec ses caïds que d’une bande de chats de salon, je voulais pas m’immiscer.
Bon ben on a été contraint de le faire quand même hein. On n’a jamais fait aussi vite pour aller chez le véto, avec la peur que la pauvre bête soit morte sur le trajet. Il respirait et gardait les yeux ouverts mais était secoué de spasmes et bavait énormément. Il était trempé en plus car Fred dans un geste citoyen une heure auparavant avait nettoyé le caniveau souillé probablement par les déjections de ce pauvre chat à
grand coups de seaux d’eau.
En le voyant le véto a parlé d’intoxication à la mort au rat ou genre, et n’a pas émis de pronostic vital. À ma question « mais est-ce qu’il va mourir », il a répondu qu’il pourrait survivre. Sortis de là un peu secoués, sans chat, avec un vague espoir, mais enfin vraiment parce qu’on voulait y croire.
Le véto a essayé de le soigner, mais au matin le petit chat était mort.
Ce chat était tatoué, et d’après moi pas en forme depuis au moins 2 jours. Je pense qu’il ne manquera pas trop à ses maîtres.
"Les all black, les all black…Plutôt les all grey.
Ouais, ben ils sont partis boire le thé hein…"
Fred
(en attendant un autre note sur le sujet ce soir parce que là j’ai pas le temps je dois porter mon enregistrement d’hier)
(… Charlie, défend moi c’est le temps des menaces on a pas le choix, pile en face…)
LES SIGNATAIRES
Isabelle Adjani, actrice
Raymond Aubrac, ancien résistant
François Bayrou, président du Modem
Laurent Fabius, ancien Premier ministre
Dan Franck, écrivain
René Frydman, professeur de gynécologie-obstétrique
François Hollande, premier secrétaire du PS
Axel Kahn, généticien
Bernard-Henri Lévy, philosophe
Pierre Mauroy, ancien Premier ministre
Jean-Claude Mailly Jeanne Moreau, actrice
Patrick Pelloux, médecin urgentiste
Ségolène Royal, présidente de Région
Jorge Semprun, écrivain, homme politique espagnol
Dominique Sopo, président de SOS Racisme
Francis Spizner, avocat à la cour
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT
Lilian Thuram, footballeur professionnel
En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’amendement Mariani, adopté par l’Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l’ère d’une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique.
Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.
Tout d’abord, des problèmes d’ordre éthique. En effet, l’utilisation de tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d’emblée cette question : depuis quand la génétique va t’elle décider de qui a le droit ou non de s’établir sur un territoire ? Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont pères ou mères les personnes qui apportent amour, soin et éducation à ceux et celles qu’ils reconnaissent comme étant leurs enfants.
Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.
Enfin, cet amendement s’inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble. Car tout le monde s’accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d’enfants annuellement concernés et au regard de l’absence de raison substantielle qu’il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu’ils sauraient ne pas être les leurs ? Autrement dit, l’amendement instaurant les tests ADN n’a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.
Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs. C’est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, appelons le Président de la République et le Gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l’idée que l’on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d’un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l’immigration.