Mai 212008
 

Ca remonte à ce matin. Et tout vient de là je pense. Je suis passée devant une dame qui faisait la manche, typée rom, et comme je ne lui ai rien donné, elle a crachée sur mon passage.

J’ai eu ma dose de crachat, j’ai pas relevé, j’ai tracé ma route (mais je me suis fais mon p’tit film dans ma tête de si j’étais revenue sur mes pas, ça m’a occupé sainement l’esprit quelques temps).
C’est elle.
Je suis sûre.
Elle m’a balancé une malédiction.

Ca a commencé à la caisse à carrefour (alors là, je mets sans vergogne le nom de la chaîne, je vais pas me gêner pour balancer…). Il y avait derrière moi un petit vieux. Moi j’ai le bras en vrac, je sors d’opé, j’ai du mal à faire certains gestes comme porter les courses de ma charrette au tapis, j’allais ni me presser, ni faire des mouvements inconsidérés. Ce sale malpoli n’a pas arrêté de me pousser et quand enfin j’ai pu déposer mes affaires sur le tapis, il s’est pas gêner pour y déposer les siennes et continuer à me pousser. Je lui ai fait remarquer que j’étais loin d’avoir terminé (ni même à peine commencé) et ai poussé ostensiblement ses affaires plus loin. Il m’a regardé en souriant de toutes ses dents, avec plutôt un air du genre ‘je sais que je te fait chier’ plutôt qu’un air niais et il a rigolé.

Bon…

Je passe en caisse, je paie, je remballe difficilement.

Je me pousse, et avant de repartir définitivement, je regarde mon ticket de caisse. C’est là que le vigile de bout de caisse m’interpelle.

« Madame, vous voulez bien me suivre »

(Évidemment dès cet instant, moi j’ai SU que j’étais suspectée de vol)

« Euh, pourquoi ? » -pas prête à suivre-

« Venez-là s’il vous plaît »

Je ne bouge pas.

« Je voudrais bien savoir pourquoi, d’abord. »

Pas de réponse ou pas du tout explicite. Je me dit que j’ai pas vraiment le choix, alors je le suis. Je suis parfaitement furieuse, et je roule (vraiment par inadvertance) sur les pieds du type qui me tient la porte. Je m’excuse (toujours cette faculté qui m’étonne moi-même à rester calme et polie dans les circonstances  extrêmes).

Petite pièce carrée, sale, néons, une table, 2 chaises.
Ambiance.

Offensive. (Je HAIS l’injustice autant que l’irrespect et l’hypocrisie. De toute mon âme)
« Vous arrêtez n’importe qui comme ça ? »
« Non pas n’importe qui »
« Alors, pourquoi moi ? »

Pas de réponse.

« Vous me suspectez de vol c’est ça ? »

Pas de réponse. À absolument AUCUN moment ce mot ne sera prononcé par le type. Rien ne me sera dit sur ce que l’on me reproche et la raison que j’ai d’être là. Je suppose que ceci est bien étudié pour éviter que les clients ne portent plainte.

« Vous pouvez vider votre charrette s’il vous plait ? »

J’ai enlevé un truc et puis j’ai dit :  »
« Écoutez, je vous laisse le faire, je viens de me faire opérer du bras, ça m’est très pénible ». Et je me suis assise.

Il a juste pris 4-5 trucs et le ticket de caisse, et puis manifestement il y avait dans le tas ce qu’il cherchait. J’ai capté immédiatement que c’était le mascara que je venais de mettre 3 plombes à choisir, et l’a cherché sur le ticket de caisse.

Sueurs froides… Il a du mal à le trouver. Je commence à flipper sa race. Je revois pourtant le mascara arriver sur le tapis d’après caisse, délicatement posé sur les éponges. Bordel, ça veut bien dire que je l’ai payé non ? Je me repasse le film, je peux pas voir le ticket…
Son téléphone sonne.
C’est son pote, celui qui était tout fier de m’avoir ‘chopée’ en magasin qui l’appelle pour savoir si J’AI VOLÉ. J’en profite pour me rassurer, vite, vite, OUOUOUOUFFFFFF. C’est bon, il est bien sur le ticket.
Je lui montre en disant bien fort, et bien sêchement « Il est là l’article que vous cherchez »

Il vérifie avec son pote la nomenclature du bidule. Puis, il m’oblige quand même à vider mon sac à mains et n’y trouve rien de suspect. J’ai insisté en posant le tampon-et-les-lingettes-intimes-ça-peut-toujours-servir-ma-brave-dame devant lui. Évidemment, rien de répréhensible.

Et voilà c’est terminé, il remballe ma marchandise (pas celle du sac à mains) et me dit que c’est ok que je peux repartir.

En ouvrant la porte il commence à me dire
« Excusez-moi mais on a cru que … bafouilli… »
« J’ai bien compris, vous avez cru que j’avais volé du mascara »
« Oui mais excusez-nous mais on a cru que … »
« Oui, oui c’est suspect de mettre 3 heures à choisir quelque chose j’ai BIEN compris »
Il continue à vouloir me parler.
« Bon aller, c’est bon j’en ai assez, au revoir »

Et je pars.

AHA
Mais non. C’était pas fini.

À peine avais-je tourné le coin de la prochaine boutique de la galerie marchande qu’un vieux monsieur (j’ai cru un moment que c’était le même qu’auparavant mais non), m’interpelle.

Toute encore dans mon aventure, je l’ai direct soupçonné témoin et de vouloir ou faire preuve de  commisération (ce qui m’aurait prodigieusement agacée de la part d’un gens), ou de me faire la morale. J’ai donc répondu pas très commodément je pense, en me retournant vers lui.
Bon déjà c’était pas le vieux de la caisse.

« Vous êtes très… » geste de la main, depuis son cou vers son nombril.
Soulagement. Il vient pas me parler de vigiles.

« Oui ? Je suis très quoi ? »

« Non c’est pas grave »

Merde alors mon coco tu vas pas t’en sortir comme ça. J’ai fait la guerre des années à mon cousin V. qui finissait pas ses phrases, je suis rodée.

« Comment ça ? ben si, dites-moi ? »
« Vous êtes très… » et rebelote.

Comme j’avais un pull à col en V assez plongeant, j’ai cru qu’il trouvait à redire sur ma tenue mais bon, je trouvais ça grave abusé étant donné qu’en dessous je portais un T.shirt à col rond classique à hauteur plus que raisonnable au-dessus des seins.

« Bon aller dites-moi maintenant »
« Vous êtes très maigre »

Alors là, ça m’a fait marrer. Bingo.

« Je suis pas maigre je suis mince, regardez »
Et hop que je remonte mon pull-t.shirt pour pincer un bon gros bout de chair en guise de preuve.

« C’est parce que j’ai une petite fille et…  » baragouin, j’ai rien compris. Je suppose qu’il trouve sa petite fille trop maigre et qu’il s’inquiète, comme mon grand-père à mon sujet avant lui.

« Vous inquiétez pas, je suis en bonne santé !  »
« Alors c’est le plus important »

Et sur cet accord, nous nous séparâmes.
Il m’a bien agacée au départ, mais rétrospectivement (ouais hein, il m’a falllu quelques heures pour digérer ma ‘garde à vue’, c’était un peu ce qui prônait dans les heures qui ont suivies), c’était rigolo et plutôt mignon. Je ne sais pas si il avait tout sa tête, il avait l’air d’être tombé car il était écorché au visage, mais enfin il était gentil.

Je crois que je l’ai un peu impressionné. 😀

 

Mai 062008
 

Bon…
C’est bête, j’avais des trucs à dire ce matin, il me semblait de quoi faire encore une ou deux notes, mais je ne me souviens plus de quoi.

Je serais un peu plus handicapée du bras gauche (MON bras) pendant quelques temps pour cause d’opération, et je ne pense pas avoir vraiment envie de taper à une main pour alimenter mon blog. Pas de soucis, ce qui m’embête le plus c’est de ne pas manger demain matin.
Je rentre chez moi demain midi, et je serais toujours capable de lire des message 😉

EDITH M’Y A FAIT PENSÉ : je me souviens… j’avais des images tout à fait sympathiques des maladies musculo-squelettiques à vous montrer… C’était ça en fait. Bon, ben ça sera pour une autre fois. Quand je serais réparée.

Avr 302008
 

En ce moment je fais des rêves trop vrais, tant et si bien que parfois dans la journée quand il m’en revient des bribes, il me semble que cela est vraiment arrivé. J’en ai encore eu deux exemples frappants aujourd’hui, mais je ne saurais m’en rappeler à c’t’heure, vous êtes donc contraints de me croire sur paroles.

Alors ce matin, quand j’ai entendu la sonnette dans mon sommeil ça m’a pas semblé louche et je me suis levée d’un bond, complètement  conditionnée à courir à la fenêtre pour dire au facteur que je descends afin de pas aller chercher mon colis/recommandé au choix… à la poste le surlendemain.

(À ce stade plusieurs remarques :
*le conditionnement c’est le mal absolu
*la sonnette a fonctionné alors que d’habitude et encore ce soir, non…
*il est grand temps de changer de sonnette, parce qu’en plus avant que Fred ne fasse le grand coeur aux mains pleines, on en avait une tout à fait satisfaisante
*les interphones, c’est le bien absolu.)

C’est après avoir été persuadée que c’était au facteur que je gueulais « j’arrive j’arrive », que j’ai réalisé qu’en fait non comme prévu j’étais pas du tout en train de faire la grasse mat’, que comme d’hab à 6:40, Fred était toujours en train de dormir et que jamais au grand jamais, le facteur ne viendrait à cette heure là.
Confirmation fut faite, quand j’ai demandé à Fred si il était encore là et qu’il m’eut répondu par l’affirmative, du fond de la couette, où j’aurais mieux fait de retourner instantanément.

Je pressentais la suite, comme souvent avec mon intuition phénoménale, mais je suis quand même descendue sur le mode de ‘on sait jamais c’est p’tet grave’ (encore que je vois pas QUI pourrait nous déranger à cet heure là pour un grave motif alors qu’on habite à Orléans).

Et ben comme prévu c’était un pote d’un voisin, qui sous prétexte qu’il ne trouvait pas la sonnette dudit voisin sonnait chez nous. À 6:40 DU MATIN, BORDEL  !!!….
Il faut quand même savoir qu’avant qu’on échange de sonnette avec ce même voisin justement, (sonnettes sans fil, qui fonctionnent un peu  bizarrement selon la distance entre la sonnette et le récepteur), ses potes « se trompaient » également et sonnait à notre sonnette (celle qui est maintenant au voisin, vous suivez ?). Je mets « se trompaient » entre guillemets car celui de ce matin m’a clairement expliqué que comme il ne trouvait pas celle de son pote, ben il sonnait chez nous. Je lui ai dit « Vous vous rendez compte qu’il est 6:40 du matin ? »

« Ah oui mais c’est très urgent il faut que je récupère les clés »

Je lui ai montré la bonne sonnette en tentant vaguement de fermer la porte car j’estime qu’on ne doit pas laisser entrer des gens qui ne nous sont pas destinés (après tout leurs prétendus hôtes ne le sont peut-être pas), mais comme d’hab’ dans ce cas là j’ai été trop lâche pour dire : « excusez-moi mais je ne vous laisse pas entrer, votre ami le fera quand vous aurez sonné chez lui ».

Mais c’est certain que la prochaine fois que ça arrive, je le fais là c’est bon j’ai compris.

Nan, parce que en plus c’est ça qui ma vraiment mis les nerfs. C’est de pas avoir eu les couilles (pardonnez-moi l’expression) de lui fermer la porte au nez.

Le mec est monté, moi je suis rentrée. Évidemment, maintenant on était bien reveillé et en plus le radio-réveil nous confirmait que c’était sans espoir.

Mais le mec, il s’est pas arrêté là… Pendant 1/4 d’heure il a tapé à la porte du voisin en l’appelant pour qu’il lui ouvre.

C’en était trop. Je suis sortie en culotte sur le palier (ouais moi je travaille pas alors j’ai tenté de me recoucher quand même hein, mon seul truc à faire étant d’aller chez le coiffeur à 10:30), mais il pouvait pas me voir je vous rassure, lui dire :

« bon écoutez, ça suffit maintenant vous empêchez tout le monde de dormir »

« oui mais je dois absolument récupérer les clés »

« s’il ne répond pas au bout de 20 min c’est qu’il est sûrement pas là »

« si il est là puisqu’il a école »

(??? de la relation de cause à effet ???)

« écoutez, son studio fait 12m2,je pense que si il était là il vous aurait entendu depuis longtemps. Maintenant arrêtez. »

Apparement mes arguments étaient hyper valables  😉

Quant à ce qu’il convient de faire vis à vis du voisin vu que ces situations sont répétitives et qu’on pourrait dire que c’est là la goutte d’eau qui fait déborder le vase, je m’interroge….

Avr 292008
 

Quelques petites choses à savoir en guise d’introduction : une maladie professionnelle est valable tant qu’on est en arrêt maladie. Quand on reprend le travail, on dit qu’elle est consolidée avec’ ou ‘sans séquelle’, c’est selon. Mon médecin s’est planté une fois en remplissant le papier et a mis ‘sans séquelle’ en me disant ‘avec’, j’ai pas vérifié et c’est peut-être à l’origine de mes soucis, mais je suppute que c’est surtout la sécu qui est de trèèèèès mauvaise foi.

Après, même si on a reprit le boulot on a droit à des soins post-consolidation si le doc en fait la demande. Et si jamais on retombe malade, il faut recommencer le blabla avec un dossier de rechute. Je vous laisse imaginer comme ces paperasses sont compliquées à remplir, que les médecins s’y perdent, et que même les conseillers de la sécu n’ont pas toujours le même avis quant à la démarche à suivre…

Voilà pour les termes techniques. Et encore, je vous passe les formalités débiles qui veulent que si je veux que ma MP soit prise en charge  correctement, il faut que j’en déclare 2 (DEUX) une pour le coude et une pour le poignet alors que c’est la même affection, enfin bref….

En fin de compte, ce qui est logique c’est que si la MP (maladie professionnelle) ne guérit pas, on ne reprend pas le même boulot. Hors, moi, pour compliquer la chose, j’ai repris le même poste. Mais parce qu’entre le médecin du travail (encore autre chose ça, et rien à voir avec la secu, donc je pourrais leur présenter toutes les attestations de la médecine du travail qu’on veut, ça serait comme pisser dans un violon…), mon employeur et moi, on avait convenu d’un accord pour que je reprenne le taf le temps de former mon remplaçant, sous unique condition que je ne travaille plus du tout sur ordinateur.

Donc, après ma plus longue période d’arrêt maladie, j’ai repris le boulot en février 2007. J’ai reçu quelques semaines plus tard un papier de la sécu me disant que j’étais guérie et que je ne présentais pas de séquelle. J’ai aussitôt protesté, ce qui m’a valu de rencontrer le médecin conseil, un remplaçant (encore que je n’ai pas encore décidé si ce détail a une importance), qui m’a ausculté tout le bras et a reconnu sans aucun problème que j’avais bien vraiment mal, quand on appuyait là et là, mais que c’était normal et que j’étais guérie…
(oui, oui, vous lisez bien).

J’ai pas réagit, comme une andouille, sur le coup, parce qu’il m’a dit qu’il allait comme même me faire une prise en charge de soins post-consolidation pour un an, et finalement, moi  c’était tout ce que je voulais, j’étais certes pas venue pour avoir des indemnités quelconques (je n’y avais pour tout dire même pas pensé). Donc, je repars, sereine avec ma feuille et file direct chez mon médecin pour lui faire remplir tout bien comme il faut et reviens ensuite expressement mettre le papier de prise en charge dans la boite de la sécu TOUT EXACTEMENT COMME ME L’AVAIT EXPLIQUÉ LE MEDECIN CONSEIL… Sur ce formulaire, il y avait même déjà un numéro de dossier que la secrétaire avait inscrit et des signes en tout genre.

Quelques semaines encore après, je reçois un papier de la secu me mentionnant que j’ai droit à 0% d’indemnités (subtil hein…) mais bon je m’en fous royalement. En juin, je retourne chez le doc pour lui qu’il me donne un rdv avec un chirurgien. Comme je suis sensée être prise en charge, il ne me fait pas payer. Lui se fera rembourser plus tard directement et à 100% par la sécu.

Début juillet, licenciement pour cause de MP (je ne peux plus occuper mon poste et rien en peut m’être proposé)

Juillet, retour de géniales vacances en Tchéquie, un vieux courrier de la secu (on est partis 3 semaines quand même) m’attend… Pour me dire que je ne bénéficie d’aucune prise en charge… Et ouais. Il manquerait soit-disant un papier que le doc n’aurait pas fourni. Renseignements (et donc consultation) pris chez le doc, lui n’a reçu aucun papier indiquant qu’il ne serait pas payé ni qu’il manquait quoi que ce soit. Renseignements pris à la sécu, il paraitrait que le formulaire du médecin conseil que j’ai scrupuleusement remis dans la boite aux lettres de la sécu moi-même ne leur soit jamais parvenu. Je leur présente mon duplicata, mais comme celui-ci n’a pas été signé du médecin conseil, il est nul et non avenu.

C’est les vacances, je laisse tomber. Je n’ai aucune opé de prévue encore et je me dis qu’il sera plus judicieux de me relancer dans la bataille avec des attestations de chirurgien  prouvant que mon problème est loin d’être réglé. Par principe, ça me gonfle grave (non, en vrai, ça me met HORS DE MOI BORDEL, je supporte pas l’injustice) de devoir avancer les sous des consultations alors que ça devrait être pris en charge, mais enfin, j’ai encore les moyens de le faire.

En janvier je sais que je vais être opérée. Je retourne donc chez mon doc pour lancer un dossier de rechute. Je veux pouvoir avoir le temps de faire un recours si nécessaire. Avec mon doc, on galère encore pour remplir le formulaire. Il est sensé savoir combien de temps durera ma rechute et donner une date de début et une date de fin (en fait ça fonctionne comme les arrêts maladie puisque je suis sensée travailler vu que c’est une MP… Vous suivez ?). On décide de ne pas mettre de date de fin. Je mets un blabla pour expliquer que j’ai pas d’employeur vu que je me suis fait licenciée pour inaptitude suite à MP.

Quelques semaines plus tard, je reçois un courrier de la sécu m’annonçant que la procédure de rechute ne peut être engagée sans indication de durée. Je dois donc retourner (et re-consultation…) chez le médecin pour rererererefaire un formulaire…
Entre temps, je connais la date de mon opé et je demande au chirurgien un papier attestant que je suis « handicapée » et pas du tout guérie. Je mets tout ça dans la boite de la sécu début mars…

Pas de nouvelle fin mars, on me dit que c’est peut-être encore un peu tôt.
Pas de nouvelle fin avril, opé prévue dans 15 jours, ça commence à craindre. Ce qui est sûr c’est qu’un recours éventuel ne sera pas envisageable.

Hier, soit précisément 9 jours avant de me faire opérée (bon c’est pas grave hein comme opération et ça me stresse pas), je prends le mors au dents et me prépare à aller passer ma matinée à la sécu.
En fait ça a été carrément rapide. Il n’y avait aucune trace de mon dossier de rechute. Vide absolu. Nada. La conseillère a même téléphoné à sa copine du service MP et vraiment non rien de rien madame. Ah… Par contre, vous êtes prise en charge jusqu’au 5 mai…


Vous avez bien lu ?

Marrant non ?

Là, j’ai vu rouge. Très très rouge. Du genre rouge sang. J’ai tout de même gardé mon légendaire calme des situations critiques (j’assure trop grâââve), et ai répondu « comment ça ? Mais j’ai pourtant reçu un papier m’indiquant que justement non… ». Et d’expliquer ce que je vous ai expliqué plus haut, le médecin conseil à la con qui dit que c’est normal d’avoir mal et d’être guérie guérie mais oui madame, et que j’ai tout bien fait comme il m’a dit. Sa copine du service des MP lui dit qu’il y a eu effectivement une prise en charge qui a été annulée quelques temps après car elle n’était pas motivée médicalement. Abasourdie, je demande comment c’est possible que le médecin conseil me fasse une prise en charge et qu’elle soit annulée par la suite, elle me dit qu’elle même ne comprend pas comment c’est possible (j’ai choisi de la croire, mais bon, finalement, je dois être beaucoup trop crédule). Je lui demande de préciser (et par deux fois) qui décide d’annuler cette prise en charge, il semblerait que ce soit le médecin conseil…

Marrant non ?

Fucking médecin conseil. Faut vraiment être tordu et mauvais pour faire des choses pareil.

Comme j’avais les duplicatas des papiers que j’avais déposé pour la rechute, je les ai fait photocopiés et la conseillère m’a assuré que mon dossier de rechute serait examiné en urgence dans la semaine… Je n’y crois absolument pas étant donné que nous sommes la semaine du 1er mai avec un pont énorme en fin de semaine.

Je suis dans une rage indescriptible.

Avr 092008
 

« J’ai décidé de l’appeler Milo -son petit frère, et c’est vrai c’est lui qui a décidé- parce que c’est joli et que c’est un nom qui
fait pas rigoler »

« Ah bon ? C’est quoi un nom qui fait rigoler par exemple »

« Ben par exemple ‘MonNomDeFamille ‘-la charogne-« 

« Ah bon et pourquoi ? »

« Parce que c’est un nom de petite bête »