Juil 222008
 

À force de traîner dans mes culottes sales, ça devait bien finir par arriver :

 

 

Juil 022008
 
J’ai reçu une colis surprise de plumes, de la part de tonton Mousty. Il est trop cool tonton.
 DSCF3483
voyons voir si la commande est réglo
 DSCF3481
ça a bon goût le piaf, mais je préfère les chauves-souris quand même.

Enfin, il faisait le malin tonton Mousty l’autre jour, mais d’une en ville on a guère que les pigeons pour nous fournir en piumes, deux, quand on voit la taille des piumes belges, c’est un peu facile.

Merci, ma logeuse elle est contente, en plus y’avait même de la lecture rien que pour elle.
Maintenant elle va pouvoir faire plein de jouets pour les autres chats. J’me demande bien ce qu’elle leur trouve d’ailleurs.
sPatteLoute1
Juil 012008
 

Sur le chemin pour aller à la piscine, je croise une bande de p’tits gosses des caravanes d’à coté :
« Madame, madame ! » me dit le apparemment plus déluré des garçons
J’arrête mon vélo, débranche la musique.
« Bonjour Madame »
Je lui serre la main qu’il me tend au bout de son bras bien droit.
« Bonjour »
« Madame, vous avez dejà fait 10 km à poil ? »
« Non et toi ? »
« Ouais hey, moi je suis comme ça déjà hein » (très fier, mais il n’était QUE torse nu)
« Ben t’es pas à poil hein. Il faudrait que tu enlèves ton caleçon et des chaussures pour ça »
La bande rigole
Une un peu plus grande arrive
« Madame, vous avez déjà fait 10 km à poil ? »
(c’est trop la blague du jour)
« Nan et toi ? » (en plus 10 km, quand même quoi !!)
« En maillot de bain oui !! »
« Ah bah oui d’accord, alors en maillot de bain, moi aussi » (bon pas 10 km mais elle non plus j’en suis bien sûre)
« Ouaah c’est bien alors »

Je reprend ma route, et croise 15m plus loin une dernière petite fille
« Madame vous avez déjà fait… »

 

😀
(Hey Cindy t’es pas dég de pas avoir une pareille histoire à raconter avec 4 fois l’expression « à poil » dedans ? ^^)
Juil 012008
 

(Peut-être le bout du tunnel ?)

Sur les conseils du responsable de ma formation et de la dame que j’ai vu hier à l’organisme qui s’occupe des bilan de compétences (j’ai quand même pas mal discuté avec elle), j’ai appelé la conseillère ANPE référente de ma (enfin, ma, j’espère) formation. Plus exactement, j’ai appelé le service téléphonique pour qu’elle me rappelle. Ce qu’elle a fait ce matin, après avoir manifestement bien relu mon dossier, ce qui déjà était appréciable.

Elle m’a donné un point de vu tout à fait différent de celui d’hier et de ma =≠ùÙ$€*`£&§ç conseillère. Considérant que je ne peux pas faire le bilan de compétence avant la rentrée, et que le responsable de formation lui a dit que mon projet était intéressant et paraissait bien aboutit, elle estime qu’il suffit que je fasse les ‘stages’, convention employeur-anpe. Elle a bien confirmé ce que j’avais appris la semaine dernière à ce sujet, à savoir que l’employeur était indemnisé si il le désirait. Par contre, si je DOIS faire deux stages chez deux agriculteurs différents (avec un peu de chance, mon maraîcher fou voudra bien…), ils peuvent être de 1 à 2 semaines (et pas OBLIGATOIREMENT 2 semaines).

Elle a confirmé que c’était pas tellement étonnant qu’on m’ai refusé de travailler en agriculture quand je me suis présenté à mon tout premier entretien, mais qu’effectivement, à partir du moment où je montrais des qualités pour ce travail via les stages, il n’y avait pas de raison de me refuser la formation.
En gros, si j’avais déjà bossé en agri, j’aurais pas eu besoin de faire ces stages, mais comme ce n’est pas le cas, ou presque, il faut que je les fasse. Enfin, là, OK, ça me convient mieux, même si je suis tout à fait contre ce genre de procédé (employé quelqu’un, non payé, et rétribuer l’employeur).

Concrètement, il faut donc que je trouve deux maraîchers qui veulent bien me prendre en stage pendant 1 à 2 semaines mettons maximum jusqu’à la première semaine de septembre, faire les conventions de stage avec elle et les effectuer. Obtenir de bonnes appréciations, ensuite, elle décide avec le responsable de formation si je peux suivre la formation. Voilà. Si j’ai juste à faire mes preuves et surtout, de bonne volonté, je me fais pas de souci.
Elle m’a laissé son mail pour que nos échanges puissent être plus rapides, et j’espère pouvoir tout bloquer (i.e. : mon emploi du temps de l’été) avant la fin de la semaine. Concernant la formation, si j’ai bien tout compris à partir de maintenant c’est avec elle que j’aurais à traiter. Et ça, c’est une putain de bonne nouvelle.

Attention rien n’est gagné quand même.

Petit détail qui a son importance : elle m’a dit que le fait que j’ai déposé un dossier à la maison du handicap ne les regardait pas.

Voilà. Maintenant, je n’ai, au moins pour aujourd’hui, pas à rester cloîtrée à la maison à attendre un coup de fil, alors je file ENFIN à la piscine (pas de sport depuis 10 jours, avec toutes ces histoires).

À ouais, ÉDITH me rappelle que j’ai oublié de vous dire un truc hyper important, que m’a dit la gentille madame dont il est question ici : on sait qu’après cette formation, les gens mettent deux-trois ans avant d’avoir leur exploitation.
Dont acte.
Dans ta face putasse.

Juil 012008
 

Pour commencer, sachez que j’ai trouvé (grâce à mon maraîcher fou préféré) un exploitant pour faire mes stages de formation. Autant
dire, que pour l’organisme de formation, J’AI TOUT CE QU’IL FAUT.
Je vous raconte hier, comme je l’ai vécu, même si depuis les choses ont un peu évolué.

Hier, je devais donc me rendre à ce fameux bilan de compétences. Que la%$$€*£`& conseillère de l’ANPE m’avait présenté comme 1 rdv individuel…
J’y suis allée, bien entendu, je n’avais à priori rien d’autre que mon temps à perdre.
Pour commencer, en fait d’entretien individuel, on était 6 inscrits, 4 présents. Ensuite, on a tout de suite appris (pour la plus grande stupéfaction de nous 4) qu’un tel bilan s’étalait sur 42 jours, à raison d’un entretien d’1h-1h30 par semaine. La dame de l’organisme nous a bien expliqué le contenu de ces entretiens, très utiles ma foi quand on ne sait pas comment procéder, ou qu’on est perdu, ou qu’on est obligé de faire une réorientation professionnelle et qu’on est complètement démuni face à ça. C’est pas mon cas, et concrètement, toutes les mesures proposées, je les ai
déjà faite toute seule (ou presque toute seule). Donc, pas très intéressant pour moi.

Elle nous a ensuite demandé si nous avions demandé ce bilan, en précisant, « est-ce que vous êtes là de votre plein gré ». J’ai bien entendu répondu que non, et j’ai donc déjà dû expliqué mon cas, dans les grandes lignes. J’en ai profité pour dire que j’avais déjà suivi les démarches du bilan de compétences.
Enfin, mais c’est un détail, 3 personnes sur les 4 que nous étions (dont moi) n’avions pas reçu de la part de l’anpe le dossier qui aurait dû être rempli préalablement à cet entretien.

Nous en étions là, avec pour elle déjà de sérieuses interrogations sur mon cas, quand elle nous a demandé si on partait en vacances parce que dans ce cas, on devrait repousser le bilan de compétence à la session de septembre. À ce moment là, j’en ai profité pour la première fois dans tout ce méli-mélo d’entretiens, pour dire que ben ça oui merde alors, moi je partais, et trois semaines encore (j’avais prévu 4 semaines, donc je me trouve encore bien sympa).
Du coup elle a dit : « ah ouais mais là ça va pas être possible de faire votre bilan avant septembre ». Ce à quoi j’ai répondu : « ah bah ouais mais moi on m’a pas dit que ça durait 42 jours ». Puis, avec un soupçon d’agacement et beaucoup d’angoisse : « Est-ce à dire que dans ce cas, je ne pourrais pas faire ma formation » (pour laquelle je suis prise, j’ai les stages, et dont la rentrée principale est justement en septembre).

Il fallait agir, donc, pendant que les autres remplissaient des papiers, elle m’a pris dans son bureau pour appeler l’anpe pour dire que je ne pouvais pas faire cette session et parler  à ma conseillère. (Attention y’a pas de quoi exulter, elle a pas vraiment résolu grand chose au final. Je préfère vous prévenir maintenant, surtout toi Cindy qui va commencer à t’imaginer des trucs et sauter dans tous les sens par anticipation, eh ben TU TE GOURES).

À ce stade, il était évident que je n’allais pas faire la ‘chai pas quoi’ et par conséquent ni le bilan de compétence et donc que  je pouvais partir en vacances (pas de cri de joie, on sait jamais ce qui peut encore me tomber sur le coin du nez…).

J’explique encore une fois ma p’tite histoire (re re re ….). Je passe les détails vous les connaissez. Elle a appelé l’anpe et l’autre %$$€*£`&. Elle voulait proposer, vu que ça se fait, que je ne fasse que des sessions d’esclavage stages, convention anpe-exploitant, vu que pour le reste le bilan de compétence ne m’apporterait rien.
Je passe encore les détails de leur conversation mais le résultat énoncé par ma conseillère chérie a été le suivant :

  1. JE DOIS  faire ce bilan et les stages qui vont avec,
  2. Comme j’ai jamais bossé en exploitation, je pourrais pas faire la formation.      

C’est d’une logique impénétrable non ?
Vous voyez, mon projet il est bien mais je le fais à l’envers.
Au lieu de :

  1. Faire la formation,
  2. Bosser 2-3 ans en exploitation le temps de faire le montage financier, les dossiers etc…,
  3. Prendre ou reprendre une exploitation.

Je devrais

  1. Bosser en tant qu’ouvrier agri,
  2. Faire une formation quand je pourrais avoir une exploitation.

Plutôt que de profiter maintenant des conditions optimales de formation. Notez bien, que l’anpe a refusé il y a à peu près 1 an que je travaille en agri parce que j’avais de diplôme agri, et m’a envoyée faire des ménages.

Il se présente donc deux cas.
Celui que je défends : je fais une formation (même pas financée par l’anpe d’ailleurs) pendant laquelle je garde mes indemnités assedic, qui sans être mirobolantes, sont correctes. À la fin, je bosse en ouvrier agri, au smic ok, et pas à temps plein sur l’année mais j’ai encore un peu de marge  pour avoir toujours les mêmes indemnités pendant encore un petit moment. J’ai surtout le temps de  monter le projet.

Celui qu’on me propose via ma %$$€*£`& conseillère :
formation retardée. Déjà, cela ne signifie pas qu’elle existe toujours, qu’elle soit  toujours financée, et que je sois prise, avec un maitre de stage à la  clé… Mais bon considérons, que ces conditions sont les mêmes. Je bosse 1 ou deux ans en exploitation à partir de septembre mettons, au smic. Encore que je ne vois pas pourquoi, cette fois, on m’accepterais, alors que je n’ai toujours aucun diplôme. À la fin, j’ai plus d’assedic. Donc je peux pas faire la  formation.

Par contre, je sors des chiffres du chômage.

Juil 012008
 
Il m’arrive vraiment des trucs trop DINGUES tous les jours.
Contrairement à toute attente et pour ma plus grande joie, la rechute de maladie pro est reconnue par la sécu. Elle n’a pas attendu la totalité du délai de 3 mois ni repoussé des 3 mois supplémentaire pour me le dire.
Bon, c’est un peu tard, parce que les soins, je les ai déjà eu et j’ai dû avancer l’argent, mais je devrais au moins pouvoir récupérer un peu d’indemnités. Car oui, il faut savoir, qu’être en arrêt maladie parce que vous êtes bêtement malade, c’est différent que de l’être quand vous êtes victime d’une maladie pro ou d’un accident du travail. Vous êtes dans le même état, tout aussi incapable d’assurer votre subsistance, mais dans le premier cas, vous avez moins d’indemnités. (dans la majorité des cas ça se voit pas parce que l’employeur pallie à ce problème, mais quand même).
Juin 262008
 

J’ai eu le responsable de formation au téléphone. Il est également étonné, comme tout le monde, référents ANPE inclus et propose de téléphoner à leur référent ANPE, une personne qui connaît donc la formation pour avoir plus d’explication et essayer d’arranger les choses.

À suivre donc…
Avec une telle mobilisation, ça me donne de l’espoir, mais je sais bien que si je tombe sur une directrice qui a pour politique de soutenir les décisions de ses employés, ça risque d’être difficile.

 

Juin 252008
 

Aujourd’hui :
J’ai contacté la CGT par rapport à mon problème d’hier, en attendant que mon ex-conseillère ne me rappelle. Mon camarade, spécialiste des  demandeurs d’emploi, me dit que c’est de l’abus de vouloir m’obliger à faire des bilans de toute sorte, alors que j’ai déjà tout fait, et en quelque sorte, d’entraver ma démarche. Il promet de me rappeler dans la journée après s’être renseigné sur mon cas.

Peu de temps après, je reçois le coup de fil de mon ex-conseillère, qui ne peut plus trop intervenir sur mon dossier, mais qui trouve aussi que c’est grave et que me conseille de faire un courrier au directeur de l’anpe agri, pour dire que j’ai été mal reçue et que je conteste.
Elle promet de me rappeler dans l’après-midi pour me donner de plus amples renseignements, notamment pour me dire si j’ai un nouveau référent. Elle m’apprend en passant que le bilan de compétence + les périodes d’emploi (qui s’appellent des Évaluations en Milieu de Travail = EMT) prendra 1 mois et demi.

En attendant tout ces coups de fil sensés me sauver la vie, je me renseigne sur le fameux EMT, et mes cheveux s’en dressent sur ma tête… Un bonne
nouvelle forme d’esclavage pour lequel l’employeur, en plus, est payé…  :
ÉVALUATION EN MILIEU DE TRAVAIL C’est quoi :
« L’évaluation en milieu de travail dite E.M.T est un dispositif de « réinsertion » dont le but originel était de permettre à des demandeurs d’emplois de démarcher des entreprises pour évaluer leurs compétences dans une profession donnée.
La durée de cette évaluation est de 5 à 10 jours, cette période n’est ni rémunérée, ni défrayée pour le demandeur d’emploi.
L’employeur quant à lui perçoit une indemnisation de 2 € par heure soit 70 à 140 €. »

On peut également halluciner total sur le site de AC!. C’est révoltant. Plus je suis confrontée à l’administration (j’ai envie de faire suivre le mot pénitenciaire, à défaut de prison, c’est vraiment une pénitence…), plus je tombe des nues, et dans l’incompréhension totale. Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment est-ce possible que de telle mesures aient pu prendre forme ? Quels cerveaux tordus à l’origine ?

Bon, je poursuis…

Dans l’après-midi, mon ex-conseillère rappelle. Comme j’étais absente, c’est Fred qui a pris l’appel, malheureusement, car malgré sa bonne volonté, il reste un point assez obscure dans les explications de cette brave dame. Bien entendu, comme je le savais, elle ne pouvait plus grand chose pour moi n’étant plus ma conseillère. Elle a cependant tâcher de donner quelques conseils (les explications obscures dont je ne peux pas faire grand chose…) et surtout, elle m’a appris la pire nouvelle de la journée : ma conseillère référente est désormais la salope dame que j’ai vu hier. Je pense que ça va tout simplement pas être possible.

‘Heureusement’, la CGT me rappelle, me demandant mon autorisation pour intervenir. Je suis OK évidemment. Tout pour valider au plus vite mon projet de formation et également pouvoir partir en vacances. Quand il rappellera, après intervention, ce sera pour m’attendre qu’il a pris contact avec la directrice départementale pour que j’obtienne très rapidement un rdv avec la directrice de l’anpe agri, rdv auquel je devrais me rendre accompagnée d’un ‘camarade’. C’est mon seul espoir.

Je suis fatiguée, mais fatiguée…

Juin 252008
 
Ou pourquoi c’est pas si évident de retourner dans le monde du travail même avec de la bonne volontéJe suis en dessous de tout. Je pensais pas avoir à subir pire qu’une tentative de radiation, et ben en fait, si, c’est possible.Je vous refais un p’tit topo des mes antécédents, apparemment un peu trop particuliers pour que l’ANPE puisse s’occuper correctement de moi (même pas ‘bien’, juste ‘dans l’ordre des choses’. C’est pourtant pas trop demandé…).
Or donc, je me suis fait licenciée en juillet 2007 pour inaptitude suite à maladie professionnelle. Pas de chichis, ce boulot commençait sérieusement à me courir sur le haricot, j’ai saisi cette opportunité pour changer d’air. Enfin, en espérant changer d’air.

Rapport à cette maladie pro, j’ai constitué en mai 2007 (les délais sont assez hallucinants, vous verrez) un dossier à la maison départementale du handicap (MDPH-y’a des chances pour qu’un jour j’en fasse une note, mais là, ça me fatigue), pour être reconnue en tant que travailleur handicapé, ce qui était sensé m’aider dans ma reconversion professionnelle. Donc pourquoi s’en priver ?

En août 2007, premier rdv à l’ANPE A. Celle spécialisée dans les métiers agricoles, puisque c’est dans ce domaine que je veux me reconvertir. La conseillère, en apprenant que j’ai un dossier de reconnaissance de travailleur handicapé pour reconversion pro en cours m’annonce que l’ANPE ne s’occupera en aucun cas de ma reconversion. De ce fait, ma volonté de reconversion n’est absolument pas mentionnée dans mon dossier. De plus, comme j’ai certains problèmes mécaniques, elle m’oriente ‘en attendant’ que je me fasse opérer dans un domaine qui permet d’aménager ses
horaires de travail (en quantité et en fréquence) et qui ne nécessite pas de diplôme. En l’occurrence, aide à domicile. Ce qui fait que je dois changer d’ANPE, pour passer à l’ANPE B.

Je n’ai ensuite plus eu de nouvelle de l’ANPE et malgré mes demandes, il a fallu attendre janvier 2008 pour que j’ai enfin rdv avec ma conseillère de l’agence B (et éviter de justesse la radiation…).
En janvier 2008, j’ai donc eu rdv avec ma conseillère pour la première fois de visu. Elle a bien entendu (mais pas noté encore une fois) que j’allais me faire opérer en mai, que je comptais entamer une formation en agriculture à la rentrée, et m’a inscrite sur un atelier de construction de projet, un truc du genre. Cet atelier, qui avait lieu en mars a été annulé le jour même (je l’ai su en arrivant à l’ANPE B…), et comme après, je bossais loin à garder mes neveux chéris, et qu’ensuite j’étais en arrêt maladie, je n’ai pas été reconvoquée.

C’est à partir de janvier aussi que j’ai commencé à stresser pour cette histoire de reconversion. D’après moi, il me fallait absolument en entamer dès septembre 2008 pour ne pas me retrouver dans la merde parce que je n’aurais plus de droits assedic à peu près à partir de juillet 2009 (j’espère que vous suivez). Donc j’ai commencé à presser semaine après semaine la MDPH puisqu’il fallait que j’en passe par eux pour ça. À force d’insister, j’ai pu avoir le premier rdv, qui est celui avec le médecin, qui devait déterminer si oui ou non, j’avais bien un problème d’ordre médical et handicapant pour le travail. Je n’ai jamais reçu de conclusion à ce sujet, je pense pas que ça soit normal. Après ce rdv, la procédure était, toujours via la MDPH, que je voie un psychologue du travail de l’AFPA (organisme de formation pour adulte), pour déterminer si mon projet de reconversion était viable et le cas échéant, ou si je n’en avais pas, en déterminer un.
J’ai mis des mois à obtenir ce rdv, à m’épuiser à expliquer que c’était important que ça se fasse rapidement afin de pouvoir déposer des dossier en temps et heure (ce qui ce fait en général vers avril-mai) Heureusement que j’ai été aidée par un structure de la clinique où j’ai été opérée, sinon, je ne suis pas sûre que j’aurais déjà obtenu ce rdv. J’y suis donc allée voir la conseillère de l’AFPA le 30 avril 2008. Ce rdv a été précieux car il m’a bien permis de cerner les formations qui me convenaient et de pouvoir enfin entamer les démarches de dossiers. Cette psychologue m’a de plus conseillé de les entamer en tant que demandeur d’emploi, et non de travailleur handicapé, étant donné les délais de dossier de la MDPH. Un entretien  téléphonique avec quelqu’un de la MDPH m’a confirmé ce détail.

De mon propre chef, et comme j’allais être en arrêt maladie (je ne connaissais pas à l’époque sa durée), j’ai commencé à faire les dossiers, à contacter les écoles, à rencontrer des gens pour avoir les plus de renseignements possible, , à réfléchir à celle qui me conviendrait le mieux, et comme je supputais ne pas pouvoir voir de conseiller ANPE durant une période assez longue, à me renseigner sur les prises en charges et le fonctionnement d’une formation via l’assedic-ANPE.

Pendant mon arrêt maladie d’un mois en mai 2008, je me suis rendue à une consultation sans rdv de l’ANPE B pour rencontrer un conseiller susceptible de me renseigner sur les démarches que je pourrais quand même déjà entamer pour monter ce dossier de demande de prise en charge de formation. Il m’a expliqué tout un tas de trucs, et entre autres, que dès la fin de mon arrêt maladie, j’allais être reconvoquée par ma conseillère actuelle, que nous ferions le point et en particulier par rapport à cette formation.

À ce stade, à la fin de mon arrêt maladie voici le point qu’on pouvait faire (et qui est d’ailleurs à peu près toujours identique) :

  • aucune nouvelle de la MDPH depuis mon rdv à l’AFPA (heureusement que je n’ai pas attendu après eux…),
  • aucune aide de l’ANPE par rapport à cette demande de formation,
  • je suis prise dans le centre de formation le plus proche de chez moi pour la formation qui m’intéresse et j’ai fait toutes les démarches toute seule (c’est pas un exploit, loin de là, mais normalement, j’aurais dû être conseillée et aidée),
  • j’ai des gages qu’il y a une demande d’emplois dans ce secteur (et de toutes façons,qui pourrait nier que les emplois dans l’agri bio ne sont pas des emplois nécessaires et d’avenir, certainement pas DdC...).

 

Comme ça fait maintenant 3 semaines que je ne suis plus en arrêt maladie et que je devais sensément recevoir une convocation de ma conseillère de l’ANPE B, qu’il me semblait que cette histoire de monter un dossier de demande de formation commençait à devenir urgente, je me suis renseignée hier par téléphone auprès du service adéquat. La personne m’a conseillé d’aller au plus tôt rencontrer une personne de l’ANPE A, celle de l’agriculture, lors des consultations sans rdv du matin. De plus, elle a retransférée mon dossier à l’ANPE A. J’ai donc changé en deux clics d’ANPE, et perdu ma conseillère. J’ai appris par la même occasion que c’était normal que je n’ai pas reçu, contrairement à annoncé, de convocation, parce que j’avais moins de 6 moins d’inscription avant mon arrêt maladie (ahahahah !! et vous savez pourquoi ? Parce qu’ils ont compté comme date d’inscription celle de la réinscription bidon qu’ils ont faite après avoir de tenter de me radier… radiation qui a été annulée, mais pas la date d’inscription, qui reste cependant fausse…).

Je me suis rendue aux aurores ce matin à l’ANPE. Alors déjà, ils étaient pas trop, trop contents à l’ANPE A parce que j’avais été disons ‘déplacée’, manu militari, pas trop dans les formes apparemment. En plus, comme par hasard, aujourd’hui la meuf conseillère  qui s’occupait des gens qui viennent sans rdv (ou ceux qui viennennt pour de la formation j’en sais rien), est une conne personne qui arrive tous les jours en retard et personne lui dit rien (j’ai surpris les conversations entre la directrice avec une autre conseillère à ce sujet, la directrice se demandant où bon dieu était elle alors qu’il y avait déjà deux personnes à l’attendre). Du coup, cette conne personne se permet de surcroît d’arriver énervée parce qu’elle anticipe que ses collègues sont enervés après elle parce qu’elle est en retard. Et comme si ça suffisait pas, est  pas aimable, hautaine etc…

 
Elle m’a mise tout de suite dans la bain, ça a été radical, en me disant que je ne pouvais pas faire de formation parce que j’avais pas de conseiller.
Ensuite, elle a essayé de comprendre un peu ce que je lui disais, je lui ai expliqué tout le topo du dessus en plus rapide quand même, ce que  j’envisageais de faire, les démarches entreprises et le fait que j’étais prise à l’institut de formation (IREO).
Au sujet du fait que j’avais un dossier à la MDPH, elle a bien insisté sur le fait que sans avis du médecin, on pouvait pas me faire faire de formation. Mais ça, c’est faux j’en suis presque sûre. Tout du moins, je ne pense pas que ce soit de la compétence de l’ANPE de faire ce genre d’investigation. J’aurais pas dû parler de la maison du handicap, à vouloir être honnête, de toute évidence, ça me dessert. Mais, d’un autre côté, je suis obligée d’en parler pour expliquer pourquoi l’anpe s’est jamais occupée de ma reconversion.
 
Puis, elle a eu du mal à admetttre que j’ai jamais bossé en agriculture (mis à par deux sessions de cueillette, tout de même), que mes parents ne soient pas fermiers avec une ferme à me refourguer.
(Je pense que c’est à partir de ce moment là que je n’ai plus réussi à me retenir de pleurer, ce qui m’a en plus profondément humiliée).
Ensuite, (je cumule les handicaps…), j’ai pas validé mon projet avec ma conseillère (et pour cause, personne ne s’en est jamais soucié et quand j’ai eu un atelier il a été annulé, bref que des dysfonctionnements imputable à l’ANPE, même si ils peuvent s’expliquer) j’ai éventuellement un pb médical. J’aurais dû bosser en agri depuis que je suis au chômage (cela dit, avant de me faire opérer, j’aurais vraiment pas pu je pense).
Bref, un démolissage méticuleux et en règle, avec la nette impression que je n’étais pas du tout crédible à ces yeux : du genre « oh ben tiens si je faisais ça olé olé… ». Trop quoi ? Pas assez quoi ?
Trop conne, elle, en tout cas. La pute. La vieille pute.Donc en gros, d’après elle, il y a peu de chance que j’ai le droit de faire cette formation.

Sachant que je me suis démerdée toute seule depuis le début. Et que j’ai parlé de formation agricole dès le début dans cette même ANPE A.
 
Du coup, je suis obligée de faire un bilan de compétence, comprenant 2 fois deux semaines d’emploi en exploitation agricole de maraîchage bio, d’ici septembre. Parce que la formation commence en septembre. Ca tombe bien, ça fait un an que j’ai prévu des vacances familiales en plein mois de juillet. Et que j’ai payé la location. Et que de toute façon, je m’étais prévues 4 semaines de vacances, après tout, j’y ai droit comme tout un chacun.

Après quoi l’ANPE donnera son avis sur mon projet de formation.

Je sais pas qui est sensé trouver où et quand bosser, moi ou eux, ce qui signifie, je crois, que je n’aurais pas tellement le choix dans les dates.

 

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, enfin, c’est au moins une maxime qui est souvent justifiée pour moi, ça merde aussi côté formation : il me faut trouver une exploitation de maraîchage bio pour mes deux fois deux semaines de stage en entreprise (octobre et avril). Je voulais aller chez notre petit producteur du marché, un peu foufou et surtout, qui se prend pas la tête, une approche réellement intéressante de mon point de vue ; mais, malheureusement, son exploitation est trop petite pour que ça soit intéressant pour moi (d’après lui). Donc je devais en trouver un autre, à distance respectable à vélo. J’ai eu unexploitant au téléphone aujourd’hui. Un type pour lequel le responsable de l’IREO m’avait garanti qu’il prenait des stagiaires et que j’avais vraiment de bonnes chances.

Il arrête son exploitation à la rentrée justement.
 

Cet après-midi, j’ai tâché de réagir tout de même, après avoir bien pleuré, et ai rappelé le service téléphonique de l’ANPE pour demandé d’avoir rendez-vous avec mon ex-conseillère de l’agence B. Car en effet, l’argument principal énoncé pour mon bilan de compétence, est que mon projet n’a pas été validé par ma conseillère historique. J’espère donc que son intervention pourrait changer les choses, m’éviter le bilan et surtout les 2*2 semaines en pleines vacances, et surtout permettre d’entamer mon dossier loin de cette harpie. Du coup, je dois attendre qu’elle me recontacte, ce qui m’empêche peu ou prou de sortir de chez moi. J’étais pourtant bien repartie pour le sport.

Sinon, je pense que je me rapprocherais de mon syndicat.

 

ÉDITH a trouvé des infos sur internet, où on apprend que l’évaluation en milieu du travail (donc les 2*2 semaines de taff à faire cet été) doit permettre « de tester (mes) compétences professionnelles en entreprise et d’identifier les lacunes éventuelles qui pourraient être comblées par un
parcours de formation adapté. ». À quoi doit servir ma formation à votre avis ? Celle que j’ai déjà trouvé tout seule moi-même ?