« Oooooh ! Mais c’est des chaussettes avec des doigts de pieds ! J’avais jamais remarqué. C’est trop beau ! »
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« Oooooh ! Mais c’est des chaussettes avec des doigts de pieds ! J’avais jamais remarqué. C’est trop beau ! »
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(Enfin, en tous cas, moi je bois du thé et je soliloque… Jusqu’à ce que vous n’inondiez de comm’, avec ou sans thé).
Il y a des jours ou je suis fatiguée, mais FA-TI-GUÉE, à l’idée même de devoir me battre contre le mauvais fonctionnement des services publics. Attention, je n’ai RIEN CONTRE les services publics quels qu’ils soient ni contre les entreprises privées qui ont une mission de services publics, et je n’imagine pas non plus un seul instant que individuellement, les gens qui y travaillent soient meilleurs ou pire que leurs concitoyens.
Mais est-ce vraiment normal de devoir faire des réclamations à La Poste (ça je crois que c’est vraiment le pire parce qu’il parait impossible d’obtenir la moindre ébauche de réponse) pour tous les problèmes imaginables et inimaginables, ou de se battre avec la sécu qui perd 3 fois de suite le même dossier, contre l’ANPE/Pole emploi, qui ne sait que mettre des bâtons dans les roues, sans compter (admirer la transition subtile), les réclamations à la mairie pour l’entretien de la piste cyclables (et encore, j’ai résolu une énorme partie du problème d’entretien en mettant des pneus increvables. En ce moment, les arbres débordent tellement sur la piste qu’on manque de se manger les branches dans la tête à chaque trajet….).
Pour autant, est-ce que c’est une solution de passer outre, de laisser tomber ? J’ai souvent peur en vieillissant de baisser la garde. Pas que je sois procédurière ou à l’affût du moindre problème, je pense toujours être dans mon bon droit et mieux encore agir en citoyenne, mais, et si jamais je me laissais rattraper par la fatigue, le ras le bol ? Certes, je m’éviterais des sources d’énervement (encore que pas celui inhérent à la cause du souci du jour) et des crises de migraine et/ou d’herpès, j’en suis persuadée, mais j’aurais peur de perdre une partie importante de mon caractère.
De plus, quand je pense à cette éventualité (mais je suis encore un peu jeune :-P), ça me révolte d’imaginer que la partie adverse puisse s’en tirer à si bon compte.
Je suppose qu’une partie des dysfonctionnements incompréhensible et inacceptables des services publics sont irrésolus parce que les gens ne se plaignent pas assez. J’en parlais hier avec Fred et la meilleure image qui m’est venue à l’esprit pour expliquer ce sentiment, était que j’imaginais que les gens de la poste par exemple, se disaient « boaaf aller, on va faire comme ça, d’façon, les gens vont rien dire ». Et hop, de dégradations en dégradations, de perte de service en perte de service, on se laisse doucement emballer sans rien dire.
Qu’est ce qui se passerait si chacun se plaignait quand le service payé (c’est un dû par les acquis sociaux mais aussi parce qu’on paie si ce n’est en direct comme les timbres au moins par les impôts) n’est pas fourni voire qu’il vous coûte encore plus cher sans la prestation attendue (quand on envoie des courriers pour faire des réclamations par exemple) ?
Qu’est ce qui se passerait si je ne réagissais jamais ? Je pense que je ne serais pas très contente de moi. Mais est ce qu’on peut penser que ça changerait quelque chose ?
« Tata, Tonton il fait bien de planter plein de haricots, comme ça on sera riche »
(référence à Jack et le haricot magique)
Si vous aviez pas encore compris, voici une vidéo plus qu’explicite :
« Ah oui ça c’est le GPS.
Un GPS de cuisine. »
Aujourd’hui, je devais faire un article de blog concernant le jardin (j’ai de belles photos et Fred y a fait des merveilles) mais à la place j’ai renié mon baptême.
Ça fait bien longtemps que j’aurais dû le faire, étant donné que je suis fermement athée depuis le jour de ma confirmation (ça doit faire plus de 18 ans). Mais en fait je savais pas qu’on pouvait le faire.
En clair, depuis aujourd’hui, je suis OFFICIELLEMENT ATHÉE.
Eh ben, finalement, je me sens soulagée.
Maintenant, on part au théatre, donc la note de jardin ça sera pour plus tard.
La commission d’anciens combattants devant laquelle je devais passer demain est reportée aux calendes grecques.
Du coup je vais être obligée d’aller quand même en cours.
Chouette.
7 cardamome
1 anis étoilé
1 morceau de gingembre frais de la taille d’un bouchon à vis de bouteille type huile d’olive
1 demi citron
plein de sucre en poudre roux de canne de préférence, enfin un sucre qu’à du goût quoi
1L d’eau bouillante
Éplucher et râper le ginger
Couper les cardamomes dans leur longueur de façon à ce que les graines puissent se liberer
Écraser l’anis étoilé
Presser le demi citron
Foutre tout ça dans une casserole
Ajouter plein de sucre
Verser l’eau dessus
Laisser infuser (une bonne heure c’est bien)
Filtrer
Réchauffer avant de boire.
Ça tue sa reum. Encore mieux que l’infu de gingembre.
Tom allongé sur le lit :
« oh ! J’entends mon coeur battre, c’est mignon ! »