Lundi, on a déjà eu une surprise en trouvant une poule dans l’enclos des chèvres.
Fred a remis en place les planches qui étaient enlevées, mais on aurait dû se méfier, quand les biquets, qui restaient très attentifs à l’opération sont restés plantés devant la réparation pendant un long moment après…
Hier, du haut des champs, je jette un oeil par habitude sur la pâture et je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre que je n’ai pas de problème de vue, mais que ces satanés bestioles ne sont pas à la place attendue.
Ils avait tout simplement pris le chemin inverse des poules pour se retrouver derrière leur grillage, après bien entendu, avoir proprement défoncé les planches remises en place la veille…
Et de là, m’appelaient avec perte et fracas pour réclamer à manger (ouais, une sale habitude qu’ils ont prise)… Cela dit, ils étaient pas malheureux du tout, ils y on trouvé plein de nouvelles herbes, et le p’tit Faruk, des combattantes à sa mesure :
(ces grands bêtas aux milieu des poulettes)
Comme d’habitude, seul Fuji se demandait encore ce qu’il faisait là, lui qui panique dès qu’il ne voit plus ses frères. Pour le coup, il était empoté comme une poule qui aurait trouvé un rasoir !
Cependant que les 3 autres ne se font pas prier pour dévorer les épines et le haut sec des orties qui poussent là (oui, car voyez-vous, ce qui est bon dans les orties, c’est quand c’est sec, et uniquement).
Un peu perturbées au début, les poules ont fini par reprendre rapidement leur vie de poules. Les biquets me semblaient être un peu plus à l’aventure. Ce qui n’a surtout pas empêché cette grande bringue de Farenne de continuer à faire valoir ces droits de chef et de revendiquer la meilleure place aux orties à son jumeau :
(vous remarquerez que ces poltrons s’arrêtent dès que les poules font trop de bruit)
Fuji, après un temps incertain à tourner en rond et faire le malheureux
s’est finalement résigné à attendre que le temps passe…
On en était là avant le déjeuner, l’entente était cordiale et, somme toute, les bêtises limitées.
Mais mais mais mais ! 1 heure plus tard, c’était vraiment le bazar partout !
chez les biquets…
… et carrément, tranquille émile, la grande liberté de l’autre côté des murs…
Bref, les poules chez les biquets (et des les champs), les biquets chez les poules, il était temps de mettre un peu d’ordre là dedans. Et encore, je ne vous parle pas du lapin chez les biquets (juste parce que je n’arrive pas à le prendre en photo).
Aline a remis les 3 poules en ballade dans le poulailler (je faisais la rabatteuse) et j’ai fait rentrer les biquets dans leur enclos (ça c’est trop facile, on leur montre des carottes et le tour est joué). Des planches, des clous, du grillage et j’ai réparé vite fait le trou, pendant que Faruk, toujours très intéressé par ce que peuvent faire les humains, faisait son intéressant :
Ils étaient repus de leur agapes matinales, et c’est tant mieux parce que quand ils ont décidé d’être taquins, on ne peut plus rien faire comme boulot. Et puis surtout, ils ont trouvé à mangé tout ce qu’on leur avait mis après nos récoltes du matin, et donc beaucoup plus en un coup que d’habitude. Pour être sûr d’avoir sa part de chef, Farenne n’a rien trouvé de mieux que de s’allonger sur les légumes (Fuji et Firmin ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, ils ont été voir ailleurs, plutôt que de ce frotter à cette teigne)…