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Enfin, la neige !! 4-5 cm ici c’est pas beaucoup, mais quand même. Et puis, on a un sacré trésor : 5,5 ha rien que pour nous de neige immaculée, c’est la grande classe.
Allez, un article sur les stars de la ferme pour fêter ça.
Ce qui est rigolo, c’est qu’au début, les bestioles sont un peu dépourvues face à la neige, et du coup, elles sont toute bien rangées :
(clic dessus pour voir autre chose…)
Bon, la neige c’est bien connu, ça rend les enfants tout excités :
R’gardez donc ce paysage bucolique. On aurait dit des p’tits chamois mes cabris aujourd’hui.
Lundi, on a déjà eu une surprise en trouvant une poule dans l’enclos des chèvres.
Fred a remis en place les planches qui étaient enlevées, mais on aurait dû se méfier, quand les biquets, qui restaient très attentifs à l’opération sont restés plantés devant la réparation pendant un long moment après…
Hier, du haut des champs, je jette un oeil par habitude sur la pâture et je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre que je n’ai pas de problème de vue, mais que ces satanés bestioles ne sont pas à la place attendue.
Ils avait tout simplement pris le chemin inverse des poules pour se retrouver derrière leur grillage, après bien entendu, avoir proprement défoncé les planches remises en place la veille…
Et de là, m’appelaient avec perte et fracas pour réclamer à manger (ouais, une sale habitude qu’ils ont prise)… Cela dit, ils étaient pas malheureux du tout, ils y on trouvé plein de nouvelles herbes, et le p’tit Faruk, des combattantes à sa mesure :
(ces grands bêtas aux milieu des poulettes)
Comme d’habitude, seul Fuji se demandait encore ce qu’il faisait là, lui qui panique dès qu’il ne voit plus ses frères. Pour le coup, il était empoté comme une poule qui aurait trouvé un rasoir !
Cependant que les 3 autres ne se font pas prier pour dévorer les épines et le haut sec des orties qui poussent là (oui, car voyez-vous, ce qui est bon dans les orties, c’est quand c’est sec, et uniquement).
Un peu perturbées au début, les poules ont fini par reprendre rapidement leur vie de poules. Les biquets me semblaient être un peu plus à l’aventure. Ce qui n’a surtout pas empêché cette grande bringue de Farenne de continuer à faire valoir ces droits de chef et de revendiquer la meilleure place aux orties à son jumeau :
(vous remarquerez que ces poltrons s’arrêtent dès que les poules font trop de bruit)
Fuji, après un temps incertain à tourner en rond et faire le malheureux
s’est finalement résigné à attendre que le temps passe…
On en était là avant le déjeuner, l’entente était cordiale et, somme toute, les bêtises limitées.
Mais mais mais mais ! 1 heure plus tard, c’était vraiment le bazar partout !
chez les biquets…
… et carrément, tranquille émile, la grande liberté de l’autre côté des murs…
Bref, les poules chez les biquets (et des les champs), les biquets chez les poules, il était temps de mettre un peu d’ordre là dedans. Et encore, je ne vous parle pas du lapin chez les biquets (juste parce que je n’arrive pas à le prendre en photo).
Aline a remis les 3 poules en ballade dans le poulailler (je faisais la rabatteuse) et j’ai fait rentrer les biquets dans leur enclos (ça c’est trop facile, on leur montre des carottes et le tour est joué). Des planches, des clous, du grillage et j’ai réparé vite fait le trou, pendant que Faruk, toujours très intéressé par ce que peuvent faire les humains, faisait son intéressant :
Ils étaient repus de leur agapes matinales, et c’est tant mieux parce que quand ils ont décidé d’être taquins, on ne peut plus rien faire comme boulot. Et puis surtout, ils ont trouvé à mangé tout ce qu’on leur avait mis après nos récoltes du matin, et donc beaucoup plus en un coup que d’habitude. Pour être sûr d’avoir sa part de chef, Farenne n’a rien trouvé de mieux que de s’allonger sur les légumes (Fuji et Firmin ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, ils ont été voir ailleurs, plutôt que de ce frotter à cette teigne)…
Un petit article sur les biquets pour alimenter le fan-club.
Les dernières nouvelles (qui datent) : on leur a fait leur première pédicure en août (il faut couper les onglons pour ne pas qu’ils se blessent les pattes), ils ont fini par ratiboiser la pâture et il a fallu bouger le fil électrique pour qu’ils puissent avoir encore à manger. En attendant, je leur ai donné un peu à manger. Oui, bon, le temps que j’ai le temps de m’occuper de leur barrière, ils me faisaient un peu peine. Pas qu’il leur manquait à manger, mais après une période de bombance, le reste leur semblait peu.
Du coup, ils ont appris qu’ils pouvaient me réclamer à manger et appris à aimer d’autres chose que l’herbe et le bois de leur cabane…
Ils raffolent des carottes, même si ce n’est pas toujours facile à manger :
(surtout quand on se les prend en pleine poire, n’c’pas Farenne ?)
(Firmin-Jé, fidèle à lui même, paisible en toute occasion)
Après 1 mois de « nurserie », nos 4 biquets ont ratissé leur jardin, et il n’y a plus rien à brouter, ils en sont contraints à se satisfaire du foin qui leur sert de litière (je les soupçonne de fainéantise). On supposait qu’ils allaient se rendre tout seuls un peu plus loin, en passant d’une herbe à l’autre. Mais c’était sans compter qu’ils ont manifestement les jetons de passer par le couloir qui mène à la pâture (couloir de fils électriques, mais enfin, y’a laaaaargement la place de passer). J’ai déjà tenté de les emmener mais ça n’avait pas fonctionné jusqu’à ce we.
Une première tentative a réussi samedi dernier (grâce à l’alléchante K. et son bouquet de fleur). Et alors, ils ont découvert là le paradis ! Il faut dire que la végétation y fait jusqu’à un bon mètre de hauteur, et en diversité, c’est autre chose que leur petit jardin ! Ils y sont restés des heures jusqu’à la nuit, et ont réussi à revenir tous seuls.
Mais il fallait encore un peu les pousser. Parce que quand même, ils sont là pour entretenir cette satanée pâture et pas à se prélasser sur le tas de bouse.
Vous voyez là Farenne, Farouk et Firmin. En bon troupeau, ils ne se séparent jamais, mais Fuji reste toujours un peu à l’écart ces derniers temps. Je ne sais pas si il se fait jeter où si il fait des manières.
Pour les sortir de leur tas de boue, il faut vraiment mettre les formes, et tâcher d’en amadouer au moins un ! Cette fois-ci, c’est Farouk qui a pris la décision de venir vers moi.
Une fois qu’on a réussi à en convaincre un, si il est bien déterminé, les autres finissent par suivre :
Et voilà ! Une bonne chose de faite ! (Bon en vérité vraie, depuis 2-3 jours, ils réussissent à se motiver assez pour y aller tous seul, mais quoi, j’avais besoin d’un film).
Une fois dans la pâture, le cirque n’est cependant pas fini ! Fuji, à force de s’écarter des autres, finit par se perdre dans cette jungle. Du coup, il se met à bêler comme un sourd pour appeler ses potes, mais ils sont pas cools, ils lui répondent pas. Du coup, pauvre gars, il est vraiment perdu. Faut dire que vous les voyez, vous là dedans ?
Quand c’est comme ça, il revient comme un foudingue vers les cabanes pour vérifier qu’ils n’y sont pas. Puis, il les appelle pendant des heures ! Hier, ça a été le summum. Il passait dans une cabane, bêlait à pierre fendre, puis passait à l’autre pour les chercher, recommençait sa java, puis allait sur la colline aux chèvres, les appelait à nouveau, retournait à la première cabane vérifier, des fois que, et encore et encore.
Il a fait tout seul une première tentative pour rejoindre la troupe dans la pâture (quand même) sans succès, les autres ne lui répondant pas. Après deux bonnes heures, j’ai craqué, je l’y ai remmené de force. (oui oui oui, il a fallu que je le pousse). Arrivé à destination, il a de nouveau brayé pour appeler les autres, qui ne répondaient pas. Moi je suis quand même un peu plus haute qu’un biquet, alors je les voyais, du coup j’essayais de pousser Fuji vers, eux,mais à travers les hautes herbes, c’était difficile. Finalement, Farenne a ENFIN ! fini par lui répondre (je soupçonne un « non mais tu vas te la fermer oui ? » parce que c’est vraiment saoulant), ce qui fait qu’il a pu les rejoindre.
Après, on était tranquille.
Ca ne lui a pas empêché de recommencer aujourd’hui, cela dit.
Quelques nouvelles des biquets qui fêtent 4ème semaine à la ferme.
Ils vont tous bien et je commence à les connaître chacun un peu mieux.
Les voici dans l’ordre : Firmin, Fuji, Faruk et Farenne.
Firmin, égal à lui même est vraiment un gros père tranquille, qui fait sa petite vie et ne se mêle pas forcément aux autres.
Fuji, très malheureux les deux premières semaines, pleurait dès qu’il nous voyait dans le coin pour se faire plaindre. Puis, il a eu sa période »vous êtes qui vous ? » pendant laquelle nous n’avions pas le droit de l’approcher (sauf après se faire gronder). Il commence à arrêter de faire sa mauvaise tête et se laisser câliner. C’était un gros bébé qui tétait encore beaucoup sa mère, il faut dire. L’impression qu’il me donnait d’être plus solitaire est fausse. Ca va bien quand il voit ses potes, dès qu’ils sont hors de vue, c’est l’angoisse. Contrairement à Firmin, qui peut rester seul.
Farouk semble devenir le chef. Ce p’tit biquet ne s’en laisse pas compter et doit être le premier à recevoir des égards. Il semble que ce soit lui qui prenne le plus les initiatives de déplacement du troupeau. On verra si cela dure.
Farenne, son frère, grandit à vue d’oeil. Il dépasse Firmin qui était le plus grand à leur arrivée. La séparation de sa mère l’a vraiment fait grandir. Il est très beau et élancé. Après adaptation, c’est finalement lui pour le moment qui est le plus câlin.
On peut être sûrs qu’ils se sentent désormais chez eux. Les bêtises ont commencé la semaine dernière, d’abord en faisant basculer une énorme baignoire en fonte. Je me demande encore comment ils ont fait, pas possible autrement que de s’y mettre à 4 à mon avis, et dans la foulée, ont complètement détruit une partie de la cloison d’une de leur loge ce qui leur fait désormais une superbe porte-fenêtre. Les voici avec un pavillon d’été :
Ils ont été vertement sermonnés (à 2-3 reprises, il leur a fallu quand même s’y prendre en plusieurs fois), ils faisaient pas trop les fiers sur le moment, mais je suis pas sûre que ça leur soit rentré dans la caboche. Enfin, ils m’ont quand même approchée prudemment les fois suivantes, je suppose qu’ils ont au moins compris le ton. Quand à savoir si ça servira de leçon… De vrais sacs à malice ces bestiaux.
Leur loge d’hiver, bien calfeutrée, ils n’y ont pas touché… Il faut dire que si ils nous voient évoluer dans les champs quand ils sont dedans, la réciproque est vraie. Ils savent bien passer dans l’autre qui nous est cachée quand ils ont besoin de se défouler. En tous cas, les voilà bien paisibles pendant les heures de forte chaleur :
Dans cette loge, il y a deux mangeoires qui permettent à chacun à tour de rôle d’affirmer sa supériorité. Ce gros bébé de Fuji en était le maître incontesté les premiers jours. Maintenant, c’est plutôt au premier qui s’y précipite.
Il ne manque plus qu’ils aillent brouter un peu plus loin que devant leur porte pour nous être vraiment utiles !
Nos p’tit biquets, nés au mois de février, qui vont nous servir de tondeuse (même si une débrousailleuse nous serait tout aussi utile…). Voilà notre petite troupe, ce soir, après les premières heures sans leurs soeurs, père, mères et cousines. Un peu perplexes, mais pas farouches pour deux sous.
4 petits gars qui viennent d’un futur troupeau de fromages de chèvre bio… 4, c’est pas du tout assez pour entretenir nos 2,5 ha de friche pâture, mais c’est un début.
Laissez-moi vous présenter :
FIRMIN (-Jérôme) gros père calin qui sait être très chic.
FUJI, le blondinet de la troupe. Peut-être un peu plus solitaire. L’avenir nous le dira.
FARENNE et son jumeau (remarquez leur tête symétrique)
FARUK mon préféré, faut dire qu’il me fait des câlins depuis tout bébé et qu’il était trop chou tout petit.
En attendant, je l’espère, un chien qui veille sur tout ça, Lilou les tient à l’oeil. Et c’est pas celle qu’on croit qui a le plus peur des autres…
Merci à J&J d’avoir curé et préparé les anciennes étables qui servent maintenant de chèvrerie