Nos biquets ont 4 ans aujourd’hui !
Mais ? Y’a même pas de bique !
Milo me sort : « Tata, t’as plus ton bouton sur le front ? »
(déjà, sympa le gamin, mais en plus il parle d’un truc d’il y a 2 -DEUX !!!- ans, qu’il me ressort d’ailleurs assez régulièrement, j’ai dû vraiment le traumatiser)
« Mais enfin, Milo, arrête de me parler de ça, ça fait au moins 2 ans ! »
« Mais ça faisait un gros truc noir sur le front, ça faisait comme le Golem de Praha » (le mec, il fait le malin dès qu’il peut, genre, je sais parler tchèque)
Ok… Le Golem…
Quelle petite enflure.
Trop classe les mercredis avec Milo (6 ans 1/2) à écouter du bon gros rock à donf en dodelinant de la tête et en battant la mesure chacun de notre côté.
Bon ben c’est officiel, la France est un pays de vioques qui préfère investir sur ses vieux au détriment des jeunes :
Les cotisations salariales et patronales pour la retraite sont passées à un total de 17.25% du salaire brut (contre 16.85 en 2013 soit +0.4%) ; alors que dans le même temps, les cotisations totales pour les allocations familiales ont baissé de 0.15% pour passer de 5.4% à 5.25%. En proportion la baisse de la part des allocs est plus importante que l’augmentation de la part dédiée à celle pour les retraites.
C’est normal, après tout, que la génération qui a bien profité de 30 glorieuses puisse continuer à profiter de sa retraite bien tranquille. Tant pis pour les suivants.
Bientôt ça risque d’être pire avec la suppression prévue des charges patronales dédiées aux allocations familiales, pour complaire au patronat et leur permettre d’embaucher, soit-disant.