YESSSSSS !!!
Je suis prise à l’institut de formation le plus près de chez moi pour devenir fermière.
Il me reste que le financement et l’accord de l’ANPE pour que ça soit validé.
J’en suis trop fière parce que c’est quand même un peu grâce à moi qu’il s’est mis aux collages et qu’il à fait celui- là, sur commande pour l’annonce de PACS précédemment citée. Cindy m’a donné l’autorisation de le mettre là :
Comme je vous le disais précédemment, j’ai été contactée par
la maison écologique pour
expliquer ce que nous avions fait et étions en train de faire comme rénovation dans notre appart’. Ce faisant, je me suis rendue compte que je ne l’avais jamais vraiment expliqué ici. Je reprend
donc en partie le mail que je viens de mettre plusieurs heures à écrire (eeeeet oui, c’est ça aussi le recyclage ;-)), cela me semble intéressant :
Nous sommes un couple d’une trentaine d’années, sans enfants et sans intention de. Nous avons choisi la taille de
l’appartement en fonction. Nous souhaitions rester en ville pour ce premier achat, afin de limiter nos dépenses énergétiques, notamment de pouvoir continuer à se rendre au boulot à vélo. Le fait de
ne pas avoir d’enfants nous a permis de rester effectivement en ville. Avec des enfants, nous aurions dû partir à une vingtaine de kilomètres pour pour pouvoir acheter ou, en ville, acheter un
appartement « en barre » (pas vraiment de possibilité de rénovation écolo dans ce cas là, et puis c’est trop moche).
Nous souhaiterions poursuivre ce style de vie en achetant une ferme à la campagne d’ici quelques années, et s’approcher de l’autosuffisance alimentaire. En espérant trouver quelque chose assez
proche d’un travail pour l’un de nous deux l’autre étant voué à s’occuper de a ferme (reconversion professionnelle prévue à la rentrée à ce propos). Voilà pour expliquer un peu notre démarche
puisqu’elle est la suite logique d’une certaine façon de vivre.
Concernant notre appartement, un « 2 pièces » de 50m2 créé à priori à la fin des années 50 dans un ancien grenier, en plein centre d’Orléans.
Orientation est-ouest (nous avons pris garde à l’achat à ce que l’orientation soit la moins pire).
La maison, d’un étage à l’origine, est à colombages, comme la plupart dans ce quartier. Elle doit avoir 2 ou 300 ans.
Nous l’avons acquis en juin 2006, comme appartement à rénover. Bien qu’il n’ai pas été vendu comme tel, c’est ainsi que nous l’avons estimé, les photos sont assez explicites à ce sujet (voir les
autres articles de cette catégories…). Il était clair pour nous que nous allions nous lancer dans un chantier « écolo ». Du moins, le plus possible.
Nous avons débuté le chantier de suite, en juin 2006. Nous avons tout fait tout seul, avec quelquefois l’aide d’amis ou de la famille. À l’heure actuelle, la rénovation est presque terminée. Il
nous aura fallu un peu plus de deux ans, en habitant dedans. Toutefois, nous n’y avons emménagé que fin août 2006, une fois que la pièce principale était vivable et nous permettait d’y habiter
comme dans un studio.
Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il n’y avait aucune isolation, et que tout l’électricité était à refaire. C’était complètement imprévu, nous ne pensions avoir à isoler que la partie
sous le toit.
Il y avait un faux plafond dans tout l’appartement à moins de 2m de hauteur. Nous l’avons fait sauté partout, et laissé tout le volume dans la partie salon-cuisine.
Dans l’autre partie, il y avait un faux grenier et nous avons décidé d’aménager ‘une mezzanine’ pour y mettre un lit et des rangements. Il a donc fallu rajouter du soutènement et faire un
plancher.
Nous avons déplacé la cloison de la chambre qui était beaucoup trop grande et pour pouvoir faire une mini pièce dans l’entrée qui servirait d’accès à l’escalier et laisserai un peu d’intimité à la
mezzanine. Cela sera la chambre d’amis.
Nous avons rajouté des velux.
Nous avons changé les radiateurs. Nous avions pensé mettre un poêle à bois mais, d’une part, le mur de pierre est assez conséquent pour que le poêle ne serve pas à la deuxième partie de l’appart’,
d’autre part on ne peut pas stocker de bois. Nous avons donc mis des radiateurs électriques à brique réfractaire, programmables, et un sèche-serviette dans la sdb.
Nous avons partout rajouté des placards et des étagères. Nous avons fait tout l’aménagement de la cuisine (construction du plan de travail et des placards) nous-même à l’exception des portes et
d’un tiroir.
La chambre et la mezzanine ont un parquet. le salon du jonc de mer, la cuisine et la salle de bain du carrelage. nous mettrons du carrelage dans l’entrée et la mini-pièce.
Voici maintenant pour les caractéristiques matérielles :
-
*Bois massif contrecollé local pour les plans de
travail -
*Bois massif et local pour les poutres et le plancher
(chêne) de la cuisine et de la sdb et pour certaines étagères (hêtre) -
*Bois massif contrecollés (sapin) pour les autres meubles
et étagère, pins pour l’intérieur des placards. Provenance france. -
*Laine de chanvre en panneaux pour l’isolation de la
toiture (20cm) et des murs (5cm). Provenance inconnue (à priori région bourgogne) acheté chez un revendeur local -
*Mur en pierre au centre de l’appartement avec lequel on
a compté pour l’inertie thermique -
*Rénovation des joints du mur de pierre et des conduits
de cheminée en brique avec un mélange chaux/sable -
*Peintures écologiques (natura, biofa,
biopin) -
*Traitement des parquets (chambre et mezzanine) et plans
de travail et certains meubles à l’huile dure ecolo -
*Traitement de certains meubles et des poutres à la
cire/lasure ecolo -
*Traitement de la charpente au
borax -
*Sur-isolation du ballon d’eau
chaude -
*Bémol : cloison et parement en plaque de platre. On a
réfléchit et trouvé que c’était la meilleure solution pour notre appartement, le fermacell ne nous ayant pas convaincu, le bois étant trop cher. -
*CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE : pas de données avant notre
arrivée. Après : 80kW/m2/an cette année (2007-2008), il reste un peu d’isolation à faire. On peut ajouter qu’avant travaux l’appartement était froid et humide. Je suppose mal ou peu chauffé, et
pas aéré. -
*Coût des travaux estimé à 15000 €. Nous avons eu un prêt
travaux de 10000€ que nous avons vite engloutit car nous avons fait le maximum d’achats au début. Nous n’avons pas fait la somme des factures depuis.
Bon, vous m’excuserez, mais j’dois y’aller là, j’ai manif.
(je le tiens de sa mère)
L’autre jour a la TV il entend parler de sarko….
et il me dit « si on parle de nicolas sarkozy c’est parce qu’il est rentré de vacances ! «
Ca remonte à ce matin. Et tout vient de là je pense. Je suis passée devant une dame qui faisait la manche, typée rom, et comme je ne lui ai rien donné, elle a crachée sur mon passage.
J’ai eu ma dose de crachat, j’ai pas relevé, j’ai tracé ma route (mais je me suis fais mon p’tit film dans ma tête de si j’étais revenue sur mes pas, ça m’a occupé sainement l’esprit quelques temps).
C’est elle.
Je suis sûre.
Elle m’a balancé une malédiction.
Ca a commencé à la caisse à carrefour (alors là, je mets sans vergogne le nom de la chaîne, je vais pas me gêner pour balancer…). Il y avait derrière moi un petit vieux. Moi j’ai le bras en vrac, je sors d’opé, j’ai du mal à faire certains gestes comme porter les courses de ma charrette au tapis, j’allais ni me presser, ni faire des mouvements inconsidérés. Ce sale malpoli n’a pas arrêté de me pousser et quand enfin j’ai pu déposer mes affaires sur le tapis, il s’est pas gêner pour y déposer les siennes et continuer à me pousser. Je lui ai fait remarquer que j’étais loin d’avoir terminé (ni même à peine commencé) et ai poussé ostensiblement ses affaires plus loin. Il m’a regardé en souriant de toutes ses dents, avec plutôt un air du genre ‘je sais que je te fait chier’ plutôt qu’un air niais et il a rigolé.
Bon…
Je passe en caisse, je paie, je remballe difficilement.
Je me pousse, et avant de repartir définitivement, je regarde mon ticket de caisse. C’est là que le vigile de bout de caisse m’interpelle.
« Madame, vous voulez bien me suivre »
(Évidemment dès cet instant, moi j’ai SU que j’étais suspectée de vol)
« Euh, pourquoi ? » -pas prête à suivre-
« Venez-là s’il vous plaît »
Je ne bouge pas.
« Je voudrais bien savoir pourquoi, d’abord. »
Pas de réponse ou pas du tout explicite. Je me dit que j’ai pas vraiment le choix, alors je le suis. Je suis parfaitement furieuse, et je roule (vraiment par inadvertance) sur les pieds du type qui me tient la porte. Je m’excuse (toujours cette faculté qui m’étonne moi-même à rester calme et polie dans les circonstances extrêmes).
Petite pièce carrée, sale, néons, une table, 2 chaises.
Ambiance.
Offensive. (Je HAIS l’injustice autant que l’irrespect et l’hypocrisie. De toute mon âme)
« Vous arrêtez n’importe qui comme ça ? »
« Non pas n’importe qui »
« Alors, pourquoi moi ? »
Pas de réponse.
« Vous me suspectez de vol c’est ça ? »
Pas de réponse. À absolument AUCUN moment ce mot ne sera prononcé par le type. Rien ne me sera dit sur ce que l’on me reproche et la raison que j’ai d’être là. Je suppose que ceci est bien étudié pour éviter que les clients ne portent plainte.
« Vous pouvez vider votre charrette s’il vous plait ? »
J’ai enlevé un truc et puis j’ai dit : »
« Écoutez, je vous laisse le faire, je viens de me faire opérer du bras, ça m’est très pénible ». Et je me suis assise.
Il a juste pris 4-5 trucs et le ticket de caisse, et puis manifestement il y avait dans le tas ce qu’il cherchait. J’ai capté immédiatement que c’était le mascara que je venais de mettre 3 plombes à choisir, et l’a cherché sur le ticket de caisse.
Sueurs froides… Il a du mal à le trouver. Je commence à flipper sa race. Je revois pourtant le mascara arriver sur le tapis d’après caisse, délicatement posé sur les éponges. Bordel, ça veut bien dire que je l’ai payé non ? Je me repasse le film, je peux pas voir le ticket…
Son téléphone sonne.
C’est son pote, celui qui était tout fier de m’avoir ‘chopée’ en magasin qui l’appelle pour savoir si J’AI VOLÉ. J’en profite pour me rassurer, vite, vite, OUOUOUOUFFFFFF. C’est bon, il est bien sur le ticket.
Je lui montre en disant bien fort, et bien sêchement « Il est là l’article que vous cherchez »
Il vérifie avec son pote la nomenclature du bidule. Puis, il m’oblige quand même à vider mon sac à mains et n’y trouve rien de suspect. J’ai insisté en posant le tampon-et-les-lingettes-intimes-ça-peut-toujours-servir-ma-brave-dame devant lui. Évidemment, rien de répréhensible.
Et voilà c’est terminé, il remballe ma marchandise (pas celle du sac à mains) et me dit que c’est ok que je peux repartir.
En ouvrant la porte il commence à me dire
« Excusez-moi mais on a cru que … bafouilli… »
« J’ai bien compris, vous avez cru que j’avais volé du mascara »
« Oui mais excusez-nous mais on a cru que … »
« Oui, oui c’est suspect de mettre 3 heures à choisir quelque chose j’ai BIEN compris »
Il continue à vouloir me parler.
« Bon aller, c’est bon j’en ai assez, au revoir »
Et je pars.
AHA
Mais non. C’était pas fini.
À peine avais-je tourné le coin de la prochaine boutique de la galerie marchande qu’un vieux monsieur (j’ai cru un moment que c’était le même qu’auparavant mais non), m’interpelle.
Toute encore dans mon aventure, je l’ai direct soupçonné témoin et de vouloir ou faire preuve de commisération (ce qui m’aurait prodigieusement agacée de la part d’un gens), ou de me faire la morale. J’ai donc répondu pas très commodément je pense, en me retournant vers lui.
Bon déjà c’était pas le vieux de la caisse.
« Vous êtes très… » geste de la main, depuis son cou vers son nombril.
Soulagement. Il vient pas me parler de vigiles.
« Oui ? Je suis très quoi ? »
« Non c’est pas grave »
Merde alors mon coco tu vas pas t’en sortir comme ça. J’ai fait la guerre des années à mon cousin V. qui finissait pas ses phrases, je suis rodée.
« Comment ça ? ben si, dites-moi ? »
« Vous êtes très… » et rebelote.
Comme j’avais un pull à col en V assez plongeant, j’ai cru qu’il trouvait à redire sur ma tenue mais bon, je trouvais ça grave abusé étant donné qu’en dessous je portais un T.shirt à col rond classique à hauteur plus que raisonnable au-dessus des seins.
« Bon aller dites-moi maintenant »
« Vous êtes très maigre »
Alors là, ça m’a fait marrer. Bingo.
« Je suis pas maigre je suis mince, regardez »
Et hop que je remonte mon pull-t.shirt pour pincer un bon gros bout de chair en guise de preuve.
« C’est parce que j’ai une petite fille et… » baragouin, j’ai rien compris. Je suppose qu’il trouve sa petite fille trop maigre et qu’il s’inquiète, comme mon grand-père à mon sujet avant lui.
« Vous inquiétez pas, je suis en bonne santé ! »
« Alors c’est le plus important »
Et sur cet accord, nous nous séparâmes.
Il m’a bien agacée au départ, mais rétrospectivement (ouais hein, il m’a falllu quelques heures pour digérer ma ‘garde à vue’, c’était un peu ce qui prônait dans les heures qui ont suivies), c’était rigolo et plutôt mignon. Je ne sais pas si il avait tout sa tête, il avait l’air d’être tombé car il était écorché au visage, mais enfin il était gentil.
Je crois que je l’ai un peu impressionné. 😀
Ce chat a de qui tenir, mais là, l’élève a dépassé le maître…
Fred va trop se la péter.
On a reçu un courrier de la maison écologique, qui se montre intéressée par notre rénovation écolo… Son plus grand rêve étant que notre appart’ apparaisse dans le magazine, on va en entendre
parler pendant un p’tit moment 😛