Mais mais mais ?
Mais où sont passés les biquets ?
Après 1 mois de « nurserie », nos 4 biquets ont ratissé leur jardin, et il n’y a plus rien à brouter, ils en sont contraints à se satisfaire du foin qui leur sert de litière (je les soupçonne de fainéantise). On supposait qu’ils allaient se rendre tout seuls un peu plus loin, en passant d’une herbe à l’autre. Mais c’était sans compter qu’ils ont manifestement les jetons de passer par le couloir qui mène à la pâture (couloir de fils électriques, mais enfin, y’a laaaaargement la place de passer). J’ai déjà tenté de les emmener mais ça n’avait pas fonctionné jusqu’à ce we.
Une première tentative a réussi samedi dernier (grâce à l’alléchante K. et son bouquet de fleur). Et alors, ils ont découvert là le paradis ! Il faut dire que la végétation y fait jusqu’à un bon mètre de hauteur, et en diversité, c’est autre chose que leur petit jardin ! Ils y sont restés des heures jusqu’à la nuit, et ont réussi à revenir tous seuls.
Mais il fallait encore un peu les pousser. Parce que quand même, ils sont là pour entretenir cette satanée pâture et pas à se prélasser sur le tas de bouse.
Vous voyez là Farenne, Farouk et Firmin. En bon troupeau, ils ne se séparent jamais, mais Fuji reste toujours un peu à l’écart ces derniers temps. Je ne sais pas si il se fait jeter où si il fait des manières.
Pour les sortir de leur tas de boue, il faut vraiment mettre les formes, et tâcher d’en amadouer au moins un ! Cette fois-ci, c’est Farouk qui a pris la décision de venir vers moi.
Une fois qu’on a réussi à en convaincre un, si il est bien déterminé, les autres finissent par suivre :
Et voilà ! Une bonne chose de faite ! (Bon en vérité vraie, depuis 2-3 jours, ils réussissent à se motiver assez pour y aller tous seul, mais quoi, j’avais besoin d’un film).
Une fois dans la pâture, le cirque n’est cependant pas fini ! Fuji, à force de s’écarter des autres, finit par se perdre dans cette jungle. Du coup, il se met à bêler comme un sourd pour appeler ses potes, mais ils sont pas cools, ils lui répondent pas. Du coup, pauvre gars, il est vraiment perdu. Faut dire que vous les voyez, vous là dedans ?
Quand c’est comme ça, il revient comme un foudingue vers les cabanes pour vérifier qu’ils n’y sont pas. Puis, il les appelle pendant des heures ! Hier, ça a été le summum. Il passait dans une cabane, bêlait à pierre fendre, puis passait à l’autre pour les chercher, recommençait sa java, puis allait sur la colline aux chèvres, les appelait à nouveau, retournait à la première cabane vérifier, des fois que, et encore et encore.
Il a fait tout seul une première tentative pour rejoindre la troupe dans la pâture (quand même) sans succès, les autres ne lui répondant pas. Après deux bonnes heures, j’ai craqué, je l’y ai remmené de force. (oui oui oui, il a fallu que je le pousse). Arrivé à destination, il a de nouveau brayé pour appeler les autres, qui ne répondaient pas. Moi je suis quand même un peu plus haute qu’un biquet, alors je les voyais, du coup j’essayais de pousser Fuji vers, eux,mais à travers les hautes herbes, c’était difficile. Finalement, Farenne a ENFIN ! fini par lui répondre (je soupçonne un « non mais tu vas te la fermer oui ? » parce que c’est vraiment saoulant), ce qui fait qu’il a pu les rejoindre.
Après, on était tranquille.
Ca ne lui a pas empêché de recommencer aujourd’hui, cela dit.
Aller, une belle photo pour finir.
le pauvre petit Fujichou 🙁
(je crois que je perds tout sens commun quand il s’agit de biquets)
(faut dire qu’ils sont trop choubidous)
Je crois surtout que t’es en train de te faire avoir par Fuji. Tu connais Lilou ? Ben c’est le même, en chèvre.
Merci pour ce gentil film qui heureusement fini bien … pauvre p’tit père Fuji !
Les biquets sont comme les enfants, ils ont chacun leur caractère à ce que je vois !!
Bises
Milo adore la video, il en veut encore !