Oct 262012
 

Un article fort intéressant que je vous invite à lire.

http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2012/10/economie-des-oompas-loompas.html.

  5 Responses to “Économie des oompas loompas”

  1. un article très intéressant, c’est vrai. Dans un autre domaine, cela me fait penser au travail gratuit que l’on fourni au fast food en débarassant sa table ou à la caisse automatique de supermarché…

  2. Très intéressant effectivement mais après, il y a aussi des initiatives qui ne pourraient jamais voir le jour sans travail gratuit. Je pense par exemple à notre journal, où tout le monde est bénévole. On est obligé de le vendre pour payer l’impression et le routage, mais sinon aucun chroniqueur, illustrateur, rédacteur, gestionnaire, etc. ne gagne un kopek dessus et je trouve ça tout simplement beau !

  3. bah moi je trouve ça gênant un travail non rémunéré.
    On vivrait dans un monde idéal sans relation d’argent, pourquoi pas, mais vu que ce n’est pas le cas, je trouve que le travail bénévole ou non rémunéré est un vrai problème éthique.
    (je différencie bien entendu cette notion de celle de rendre service).
    Pour moi, le travail bénévole fausse plusieurs choses :
    -d’une part pour la plupart des actions menées bénévolement qui sont dans le domaine du social, ça dédouane la société et l’état de prendre en charge quelque chose qui est de son ressort voire même selon moi d’une obligation de prise en charge
    -d’autre part, ça pose le problème de la juste rémunération des personnes qui font leur métier et qui n’ont pas l’intention de le faire bénévolement : puisque ce travail peut être fait bénévolement par quelqu’un d’autre, pourquoi rémunérer cette même action quand elle constitue un travail ? C’est le même problème qui se pose quand quelqu’un casse les prix.

  4. Je suis globalement d’accord avec toi, mais je ne suis pas contre le bénévolat (associatif) pour autant. Je trouve ça plutôt sain que tout acte ne soit pas considéré comme travail avec tout ce qui s’en suit. Je trouve cela « rassurant » que des gens soient capables de se motiver à faire quelque chose (qui ne prend pas tout leur temps et qui ne les empêche pas de gagner leur vie à côté) pour promouvoir leurs idées et essayer de conscientiser à d’autres possibles, sans avoir l’argent comme but. C’est un engagement militant, quoi !
    Sans l’implication volontaire et bénévole de tous ces gens, si on devait payer (même peu) les participants, on devrait vendre le journal à prix d’or (puisque pas de pub ni autre mécène), autrement dit personne ne l’achèterait : projet à l’eau et aucune diffusion des idées/infos qu’il veut transmettre. Entre ne rien faire et faire avec les moyens du bord, il n’y a pas beaucoup d’alternatives…
    Après, les dérives du genre la multinationale qui te demande des photos HD gratos pour son magazine de comm’ parce qu’elle « n’a pas de budget », les entreprises qui veulent des stagiaires à l’œil, etc. c’est autre chose ! Ce sont des abus de la part de profiteurs qui veulent faire du lucratif à bon compte.

  5. Un exemple qui se trouve « sur la limite » : les magasins du monde Oxfam. Ils ont été attaqués en justice car cette association sans but lucratif a une activité marchande : elle vend des produits équitables dans des petits magasins tenus par des bénévoles. Certains de ces produits peuvent se retrouver aussi dans le secteur de la grande distribution. Bref, situation un peu sur la frontière… mais ils ont eu gain de cause au tribunal (http://www.edipro.info/Lettre_info/asblactu68_art%204.htm).
    Je ne pense pas que, par cette « concurrence déloyale » (vu qu’ils ne paient pas l’impôt des sociétés ni les vendeurs), ils aient mis en danger d’autres magasins ni contribué au chômage…

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