Sep 062007
 

Je ne m’en doutais pas (encore que j’aurais pu y penser…), mais le sable du ciment ne viens pas QUE des carrières de sable. Mais aussi du bord de mer. Et c’est bien "normal", le sable comme le pétrole le gaz ou l’uranium n’est pas un matière première rapidement renouvenable… :


NON   A L’EXTRACTION DE SABLE EN MER

 Avec LE PEUPLE DES DUNES, dites NON A L’EXTRACTION DE SABLE EN MER


Plus de 12 000 personnes se sont mobilisées le dimanche 25 Mars 2007, à Erdeven  (56), pour s’opposer à un projet d’extraction de sable en mer, par les cimentiers Lafarge et Italcimenti, qui entendent extraire 600 000 tonnes de sable par an pendant 30 ans, soit  18 millions de tonnes,  à 3 milles du plus grand massif dunaire de Bretagne.

Ce massif dunaire, classé pour partie Natura 2000, fait partie intégrante de l’Opération Grand Site Gâvres – Quiberon. L’État, la région et le département y ont investi des sommes importantes pour protéger la faune et la flore.

Des risques avérés :
– risque d’érosion du trait de côte en raison du prélèvement d’un sable qui date de la dernière glaciation et qui ne se renouvellera  pas. La nature ne fabrique plus de sable ; il s’agit d’un  stock fini qu’il y a lieu de préserver pour les futures générations,
– risque à terme de submersion marine du massif dunaire,
 – destruction certaine des frayères de pêche,
– mise en péril de l’avenir de la pêche dans cette zone où, depuis des siècles, est installée une chaîne alimentaire, et où travaillent en rotation une centaine de bateaux,
– atteinte à la qualité des eaux de baignade en raison de la turbidité provoquée par l’élinde qui aspire le sable,
– menace sur l’avenir touristique de cette zone qui constitue pourtant le deuxième plus beau site dunaire d’Europe,

Une épée de Damoclès : La mise en suspension des sables et des vases peut réveiller des espèces de phytoplancton indésirable, en dormance dans les sédiments. Leur éventuelle prolifération mettra en péril toute l’économie ostréicole locale.

Une catastrophe programmée : il suffit de voir notamment l’état des plages du cap Fréhel, de Saint Jean du Doigt, de Lannion ou de Wissant, de l’île Tudy, de Pornic et de la Bernerie, suite à des extractions de sable en mer.

Des études scientifiques faites par les cimentiers qui ne sont pas à la pointe de l’art : pas d’analyse d’impact sur le trait de côte de l’extraction de sable au large et pas de prise en compte des conditions climatiques plus violentes telles que nous en avons connues dans un passé récent.

Des enjeux économiques à revoir : les pouvoirs publics doivent empêcher clairement les industriels de piller les réserves naturelles et les inciter ainsi à investir sérieusement sur des projets innovants en termes de matériaux et à recycler les matériaux de déconstruction.

Une application indispensable du principe de précaution : la gouvernance environnementale exige ici, conformément à tous les textes fondateurs internationaux, européens ou nationaux, l’application du PRINCIPE DE PRECAUTION. Il y va du développement durable de toute une région. C’est notre devoir de préserver, pour les générations futures, ce patrimoine d’une richesse inouïe.

Alain Bonnec porte parole de Peuples des Dunes
http://peupledesdunes.blog.com
Alain Uguen permanent de l’Association Cyber @cteurs

COMMENT AGIR ?
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre.php?id=157

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