Déc 302009
 

Dernier jour en République Tchèque.
Prévu au dernier moment, on décide de le passer à Plzen, puisque notre amie K. qui devait être absente est finalement là. Ca fait une heure de moins de route le lendemain pour rentrer en France, sur 10-12 heures de route, c’est appréciable (finalement, on mettra 9:30 pour rentrer, un exploit absolu. Je préfère pas savoir à quelle vitesse a roulé Fred pendant que Tom et moi dormions).

Nous avons prévu un petite marche le long de la Radbuza pour en voir où en sont les canards apocalyptiques et rejoindre ainsi le musée.
J’ai refait (essayé de refaire serait plus juste)  les mêmes photos que le jour du dernier jour du monde, pour la comparaison.

La glace a bien fondu en surface. En fait, il ne reste plus qu’une pellicule. Même une boule de neige la brise.


On voit quand même la marque de la vague de la semaine précédente :

On se dirige ensuite vers le musée de Bohème occidentale (et vite, il fait super froid, et il pleut) :


Les expos ne sont pas transcendantes, mais tout de même intéressantes. On a vu une expo photos (et texte,mais bon…) des belles demeures de la région de Plzen, une exposition sur les uniformes de police pendant les périodes de répression. À cette occasion, j’ai encore pu discuter en tchèque avec le gardien de l’expo, qui pour mon malheur était très bavard ! Mais à sa décharge, il voulait qu’on en comprenne le plus possible, c’était très louable de sa part et vraiment adorable car il a fait des efforts pour simplifier au maximum ses propos que je puisse en comprendre au moins une partie.
Puis enfin, une expo sur le cristal de bohème (quelques belles pièces, mais surtout du kitschos…).
Mais c’était bien agréable, c’est pas du tout cher (90 kc pour 3 salles et 3 personnes, soit moins de 4€), il faisait chaud, et c’était quand même intéressant.

Le plus intéressant réside peut-être dans le bâtiment lui-même. Quelques photos :

(art nouveau et compagnie !)


Une lampe étrange… À quoi peut bien servir le mécanisme dans la douille ?

Nous avons fini la soirée au resto (bondés les resto ! On a dû en faire 4 avant de trouver un endroit libre !) On a enfin pu liquider nos liquidités. La dernière photo puisque les photos de bonheur familial vous aggréent .

Déc 292009
 

Notre dernier jour à Prague…
Après quelques déboires horaires (il nous a fallu attendre un copain de V. venu nous remettre le sac anti perte d’enfant de Tom qu’il avait oublié la veille à Turnov) nous nous sommes mis en route pour Malá Strana en tram. On espérait trouver à nový smíchov un modèle réduit de train sur une miniature de la Tchéquie comme nous l’avait indiqué la mère de V.. Sans succès malheureusement ! On s’est rabattu sur le parc à jeu avant de monter dans la tour de l’église St Nicolas de Malá StranaKostel svatého Mikuláše (Malá Strana)-.

(carte)

La montée n’est pas vaine, on peut visiter trois pièces où sont expliqués les mystères des cloches, des veilleurs et des sonneurs. On y apprend notamment que la cathédrale n’est plus dotée que d’une cloche la bien-nommée Nicolas, contre 3 à l’origine (si je me souviens bien, oué c’est un peu approximatif, j’ai pas pris de note).

Arrivé en haut, malgré la foule (horrible) un bien beau point de vue.




Qui aurait pu dire que le soir même il allait neiger ?
Après je suis redescendue fissa avec Tom (on avait perdu Fred en route dans la foule, c’est dire, c’est peut-etre à lui qu’il aurait fallu le petit sac
anti perte d’enfant), parce que d’un coup, j’ai commencé à flippé grave de grave tout ce monde sur la tour, je me suis imaginé le poids que ça faisait et si jamais ça s’écroulait hein ?

On peut visiter virtuellement l’intérieur de la cathédrale sur ce lien. Avec en prime, un peu d’histoire.Il faudra attendre un prochain article de Strog pour avoir un article aussi complet que chouette à lire.
Il a promis d’en parler plus tard…

Ensuite, resto, flannerie. On a essayé sans succès de dépenser les milliers de courronnes qu’il nous restaient. On s’est décidé pour un rouleaux à patisserie en inox (vous avez déjà vu ça en France ?) pour le transformer en moule à Trdlnik. À suivre…

Déc 282009
 

Lundi 28, nous partions pour Turnov, en Bohème du nord-est et à 1 heure de route. Je ne sais plus si je l’ai déjà dit quelque part, mais la campagne tchèque ressemble assez aux Vosges française ou au Jura. Le climat y est d’ailleurs similaire bien qu’un peu plus froid. C’est donc de tel paysages que nous avons traversés, encore (ou déjà) verts des cultures et des sapins. Mais arrivés au niveau de Mladá Boleslav, il a commencé à neiger et tout s’est rapidement recouvert de blanc (et d’autant plus vite qu’on arrivait dans les coins où il avait neigé la veille).

Arrivé à Turnov, il y avait assez de neige pour qu’on commence à stresser pour le retour, parce que malgré notre expérience de l’année dernière, on était encore parti les mains dans les poches et sans pneu adapté .
Bref, Turnov donc (
carte) et sa région, reconnus comme le paradis tchèque ou le paradis de Bohème -Český ráj- pour la qualité de ses paysages (verts, vallonnés et si romantiiiiique). Vous trouverez ici un article sur la question du paradis tchèque. Pour notre part, nous manquons (encore et oui) de comparaison. Le paysage sous la neige était magnifique c’est un fait, et j’ai pas de mal à croire qu’au soleil on s’y sente aussi au paradis pour peu qu’on kiffe les paysages bucoliques (ce qui est mon cas).
Bref, paradis ou pas, nous avons passé en compagnie de V. et de sa mère une excellente après-midi, sûrement une des journées que nous avons préférées. Elles ont décidé de nous emmenés sur la colline la plus proche de chez elles, faire une ballade près du château
Valdštejn. La famille Valdštejn est une riche et importante famille de Bohème (Allemande et Tchèque) et possède de nombreuses demeures partout en Europe Centrale, si j’en crois V.

La montée sur la colline a fait la joie des enfants, qui se sont bien amusés dans la neige, dès les premiers pas ! Je dois dire que la mère de V. n’était pas la dernière ! Moi j’ai regretté de n’avoir pas pensé à prendre mes gants de neige (que j’avais pourtant dans ma valise) et de n’avoir que de fragiles gants en cuir (mais chics).

On arrive (en temps normal) assez rapidement au château…


…doté d’un fort joli pont. Il faut croire que si le château n’avait pas été construit sur le roc et de ce fait, pas doté d’un magnifique pont de grès, il n’aurait eu aucun intérêt. On notera que tout autour du château, c’est plat sur plusieurs hectares….


(je sais que vous kiffez trop les photos de famille heureuse -même si on a emprunté le gosse-)


Le soleil commençait à faire son apparition, et a tenu jusqu’à la nuit tombée ce qui a bien arrangé nos p’tites affaires. En plus de nous accorder un paysage sublimé !


Ce château est toujours caché derrière les arbres nom d’un chien  !! On peut donc voir plusieurs photos du château sans arbre et sans neige sur wikimedias commons.
C’est un petit petit château. Plus probablement un pavillon de chasse, la forêt étant très giboyeuse :

Après encore un peu de marche, nous arrivons au clou de la ballade : příhrazské skály, les formations de grès imposantes dont nous avions eu un aperçu un peu plus tôt dans la ballade.

 

Retour paisible avec les enfants sous le soleil couchant d’hiver. Et descente un peu plus scabreuse, je me suis cassé la gueule…

Après quoi, nous avons passé le reste de l’après midi chez V. à boulotter les gâteaux de Noël. Ceux qui sont les mêmes que tout le monde mais en fait non. Et c’est vrai !
Tom a joué comme un fou avec le chien de la famille et vice versa, ils étaient je crois aussi contents l’un que l’autre…
J’en ai profité pour mettre à profit mon tchèque balbutiant, avec les parents de V. qui ne parlent ni français ni anglais. J’étais contente. J’ai compris presque tout ce qu’ils m’ont dit (bon c’était simple hein…), mieux que je n’ai su répondre correctement, mais enfin, on a communiqué sur autres choses que les indispensables choses de la rue en pays étranger.


Bilan, on a gagné le gîte le couvert et le guide, pour quand on veut dans les années à venir ! Adorable.

Déc 272009
 

Après une bonne nuit dans un bon lit pour tout le monde (« Ah tata, mon matelas gonflable est vraiment très confortable et très douillet parce qu’il est très moelleux. Je le préfère à mon matelas de la maison »… Il se rend pas compte), on s’est préparé à aller visiter le tout nouveau musée des marionnettes de Plzeň (Après un passage inoubliable le long de la Radbuza).

(carte)

Il faut se rappeler que les tchèques ont une grande tradition de marionnettistes, et que la République est considérée comme LE pays des marionnettes. À cet effet, la ville a rénové une vieille baraque de la place principale -Náměstí Republiky-. On avait de droit de faire des photos, youpi !! Alors je vous laisse voir celles que j’ai préférées :

étapes de construction d’une marionnette en bois

Originaires de Plzeň et stars des marionnettes, Spejbl et Hurvínek (le père et son fils), étaient bien sûr présents.


Créés en 1930 par le maître Skupa, ils continuent de tourner, et se produisent même sur les écrans : (pas de VF disponible, mais ça reste tout à fait chouette à regarder)

Les marionnettes, comme partout sont faites de tous bois. Ici en laine. Ce sont mes préférées :


Chaque troupe de marionnettes a son histoire déclinée en plusieurs versions. J’aimerais savoir quelle était celle-ci ! Pour preuve que ce n’est pas que pour les enfants…

La plupart des marionnettes exposées étaient des marionnettes à fil.


C’est vrai qu’en terme d’animation, c’est ce qui reste le plus impressionnant. Mais il y avait aussi une quantité non négligeable de marionnettes à contrôle (l’animateur se place à côté de la marionnette qui fait une taille humaine et bouge à la main les différentes parties du corps. Il est souvent habillé de noir pour passer inaperçu). On a vu un petit film d’animation, avec la marionnette ci-dessous et sa commère, mais franchement, ça n’a rien à voir. C’est même un peu emmerdant. Bon on avait le droit de les tripoter alors on y est tous passé, pour la photo :


À la fin, les efforts des enfants sages sont récompensés dans la dernière salle qui tient lieu de théâtre d’improvisation de marionnettistes amateurs, avec la mise à disposition de toutes les sortes de marionnettes. Et de belles pièces en plus. Eh ben, je dois dire qu’un marionnette, ça pèse son poids ! Même une princesses de 50 cm de haut, c’est dur à tenir à bout de bras, alors à manipuler ! Je préfère ma binette tient !

marionnette portée

marionnette à contrôle semble-t-il me souvenir. Vous trouvez pas la confrontation rigolote ?

Déc 272009
 

L’horloge astronomique de Prague -Pražský orloj- possède des marionnettes qui s’animent et changent de place toutes les heures.
Pour différentes raisons (je m’étendrais pas dessus, c’est la honte), je n’ai jamais vu le spectacle en 4 séjours à Prague.

Mais ce 27 décembre, on a atteint le fond du ratage complet, pour une fois que l’horloge a fait du spectacle pendant 1h d’affilée, on était à Plzeň…

 

Déc 272009
 
Aujourd’hui, à Plzeň, on a vu un truc terrible.
Déjà, une petite idée du froid qu’il fait, avec cette vue sur la rivière Radbuza :
Au niveau du pont de la rue Americká, on s’arrête pour s’extasier sur les p’tits canards, qui se réfugient là parce la chute d’eau empêche la prise de la glace.

Comme ils voient Tom, 4 d’entre eux s’empressent de se radiner à toute vitesse, avec force amerrissage, des fois qu’il leur jetterait du pain :

Et soudain, c’est LE DRAME !!! La vaguounette qu’ils ont provoquée entraînent une onde fatale qui de proche en proche casse la plaque de glace :

Les plaques se précipitent avec pertes et fracas vers la chute d’eau, pour notre plus grand bonheur. Le spectacle était excellent :


Plzeň- Radbuza – Americká (most) (091227)

 Ce gamin ne fait que des conneries . Voila le résultat, APRES notre passage…

Déc 262009
 

Ce jour, en se rendant à Plzeň pour voir nos amies, nous nous sommes arrêtés sur la route au château de Zbiroh zámek Zbiroh– (carte).

Alors, l’arrivée sur le village et le château est assez sympa puisqu’on aperçoit la tour, qu’il est ensuite impossible de voir depuis les abords du château (on se situe toujours en contrebas) et qu’on a à peine vu depuis l’intérieur du château puisqu’on est passé devant alors qu’il faisait nuit.
Je vous en donne quand même ce petit aperçu que j’ai chipé sur le site du château :


Il s’agit d’un château à priori du XIIIème siècle complètement et récemment rénové.

Un petit tour du château avant la visite et avant qu’il fasse nuit :

Un grand parc, bois compris, dans lequel on rencontre d’étranges statues :

Je cite : « Tata, je fais la statue et toi tu prends une photo »


Il faisait très beau, mais très froid. On a failli se casser la gueule à plusieurs reprises sur les chemins verglacés et pentus. Le paon quant à lui était complètement transi, j’ai pu l’approcher de très très près, même si il était visiblement effrayé.

Pour une fois, je me suis fendue de 10 kc pour pouvoir prendre des photos, mais la visite étant en tchèque, j’ai quasiment rien compris, Fred et Tom encore moins. Voici ce que j’ai compris et que je peux vous raconter, en partie aussi grâce à une dame a pris la peine de nous traduire deux-trois trucs en mauvais français ou mauvais anglais, ce que n’a même pas daigner faire la guide (une vieille peau celle-là !! On était deux familles, elle aurait pu faire un effort) :

  • le château a été occupé par les SS pendant la 2nde guerre mondiale. C’était même un QG d’importance parce que les propriétés de la roche de/sur laquelle est construite la tour permettrait de capter tous les radars ennemis sans avoir l’air d’y toucher
  • la tour est la plus haute de République Tchèque. Renseignements pris par la suite, c’est pas la plus haute mais la plus vieille,
  • la chapelle est la plus vieille de République Tchèque,
  • le château a été occupé par Mucha, peintre tchécoslovaque bien connue des Français, il y a même établi son atelier pendant un temps.

On a visité donc toutes les salles du château, et mes photos ne sont pas très bonnes, j’ai du les faire en 4ème vitesse pour suivre la guide marathonienne (et je suis piètre photographe, surtout).
Notre attention a surtout été retenue par les salles avec ameublement plutôt que par les salles d’exposition…


et surtout les deux pièces « Art nouveau ». C’est à ce moment et à ce seul et unique moment que la guide a consenti un effort à notre égard en prononçant Mucha à la française . Inutile puisqu’on le comprenait tous les trois dans sa langue. Le reste du temps, elle m’a demandé 5-6 fois avec un sourire cynique si on comprenait quelque chose…
Bon, ne nous éparpillons pas, le salon :

Et l’atelier de l’artiste (qu’on avait pris avant traduction et dans notre grande ignorance pour une salle de bal) :

 Enfin, nous avons terminé par la chapelle gothique, soit donc, la plus ancienne de RT :

J’ai pas compris grand chose d’autre, alors je conseille la lecture de l’article éminemment plus complet et agrémenté de récits de tous poils sur le blog de Strog.
Autres photos
.

Nous sommes ressorti de là contents de la visite quand même hein faut pas croire, et avons filé chez les vrais tchèques manger de la cuisine tchèque en l’occurrence du kuba (plat de blé et champignons cuits au four) et l’inévitable collection de biscuits de noël fait maison par toutes les familles selon les recettes perso.

(Koba, risotto aux champi et cornichons maison, kofola pour le petit et bières pour les grands)

On a tous reçu des cadeaux, et on a fini la soirée avec le kaléidoscope reçu par Tom. Je suis sûre que vous avez JAMAIS vu de photo d’intérieur de kaléidoscope.

Déc 252009
 

La carpe de Noël dans la baignoire, c’est pas toujours de tout repos.
On a bien fait de pas se lancer dans un tel défi : (et puis le smažený sýr, c’est tellement bon)

(saisissez chaque moment de Noël)

Côté tradition, on a fait de notre mieux pour le dessert, mais avec toute notre meilleure volonté, on a pas réussi à atteindre les 13 desserts. On s’est arretee à 7 et on est encore loin d’avoir tout manger !!

Déc 252009
 

Ce jour, on partait plein d’allant vers le palais Schwartzenberg –Schwarzenberský palác v Praze
Il est situe dans Hradčanské náměstí, face au château (carte) si bien qu’on est déjà passé devant une palanquée de fois. Il m’a jamais trop attirée, car la façade ne me plaît pas, mais fi des habitudes, au bout d’un moment à Prague, c’est pas la déco surcharg
ée qui t’arrête.


Nous arrivâmes donc d’un bon pas et assez tôt dans l’après midi pour visiter ce bâtiment immense.

Bon autant le dire tout de suite, on a été super déçus (sauf par les toilettes qui sont hyper classieuses et sauf Tom qui a adoré l’ascenseur). Tout le palais est une galerie d’exposition, en majorité de peintures baroques, thème religieux à donf quoi. Ben chai pas vous, mais moi,
ça va bien 5 minutes. Une seule expo m’a plue qui présentait de vieux bijoux et de la vieille vaisselle.

Pour le reste, on pensait au moins admirer le contenant à défaut du contenu, mais il reste très peu d’aménagement ou de décorations d’origine. Quelques salles (énormes les salles) possèdent encore de vieux plafonds en bois peint, extraordinaires, c’est vrai que ça valait le coup d’oeil.
Vous pouvez éventuellement voir quelques photos sur wikimedia commons.
Les meilleures sont celles de Strog, sur son article consacré au palais qu’il a beaucoup aimé. En particulier vous y verrez les photos des plafonds (mais comment fait-il ?). En sus, vous y trouverez une docu sévèrement fournie, on peut pas rivaliser avec ce mec .

Comme j’ai pas pu faire de photos et que les cartes postales étaient inexistantes, je me suis fait plais’ en sortant avec le château.