Sep 152006
 
À rapprocher des problèmes des semences Kokopelli…

Appris hier soir, par Fred, c’est une info qui a été relayée ces dernier jours, il est maintenant INTERDIT de diffuser les ‘recettes’ ancestrales des traitements naturels des plantes, jardin et potager…

J’ai du mal à y croire. Une perquisition a été effectuée chez un type qui écrivait à ce sujet, d’autres sont condamnés à amende…

Je relaie quelques articles ci-dessous :

Interdiction du purin d’ortie

in : biofrais.com

La marchandisation du vivant est en marche !
Vive le triomphe de l’Ordre !

Rédigé par Driss Ouahran le Jeudi 07 Septembre 2006 – 09:52 modifié le Jeudi 07 Septembre 2006 – 10:00

La nouvelle avait perturbé les ondes…

Un chroniqueur horticole courageux (Alain Baraton) s’insurgeait, sur France Inter, de la parution imminente d’un décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006), qui l’empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons…

Interdit de dire que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées…

Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux…

Interdit de donner la recette séculaire d’un extrait d’ortie, appelé purin ! L’information paraissait si énorme que personne n’y a cru ! L’interdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait d’en parler, avait beau être assortie d’une peine 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, elle faisait sourire !

Et pourtant l’action menée vendredi dernier conjointement par les services de l’Inspection Nationale des Enquêtes de Concurrence, de Consommation et de Répression des Fraudes et le Service Régional de la Protection des Végétaux de l’Ain chez un promoteur de techniques agricoles alternatives marque un tournant nouveau dans ce que l’on appelle désormais la guerre de l’ortie ! L’intervention des services de l’état s’est conclue par la saisie de cours théoriques (quid de la liberté d’expression et d’enseignement ?), la profération de menaces non dissimulées et l’interdiction de pratiques aussi diverses et incongrues que celles d’aller récolter avec les stagiaires des plantes sauvages dans la nature !

Qu’on se le dise, il est donc bien désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires qui sont pourtant un inaliénable bien commun ! Voilà pourquoi l’Association des Amis de l’ortie souhaite interpeller les pouvoirs publics et sollicite pour cela le soutien des médias concerné par une telle confiscation de nos libertés fondamentales…

Comment un décret pourrait-il amputer les citoyens d’un pays de leur mémoire collective ?

En vertu de quel principe un décret prive-t-il le citoyen de ses droits démocratiques les plus élémentaires, à savoir celui d’expression, gravement menacé ici, mais aussi celui du choix de cultiver son jardin comme il l’entend ? C’est Voltaire qui doit se retourner dans sa tombe ? Qui a pu initier une telle ineptie législative qui prétend confisquer le savoir des anciens et prône l’inquisition contre les techniques alternatives et naturelles de production, qui jusqu’à preuve du contraire ne sont que bénéfique pour la santé publique ? Voilà quelques-unes des interrogations soulevées par l’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier, qui a n’en pas douter sera la première d’une longue série, si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive…

Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie…*

Contact : bernard@terran.fr ou 06 33 11 02 08

Dominique Jeannot, président de l’association des Amis de l’Ortie

En prison pour du purin d’ortie ?

in : paris.indymedia.org

2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, pour avoir écrit… utiliser les cendres de cheminée pour nourrir le sol ou éloigner les limaces, fabriquer son purin d’ortie

Article d’Adamantane-Freemen69 sur agoravox : En prison pour du purin d’orties ?

Les faits :

1- Une correspondante d’un des groupes de discussion dont je m’honore d’être contributeur alerte la compagnie (je la cite) :

Figurez-vous que je suis passible de 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, pour avoir écrit… utiliser les cendres de cheminée pour nourrir le sol ou éloigner les limaces, fabriquer son purin d’ortie… dans mon dernier agenda utile (il sort dans 15 jours, photos de Yann Arthus-Bertrand, j’en profite pour faire la promo…). Car depuis le 1er juillet 2006, tout produit fabricable par soi-même, utilisable pour la protection des plantes de façon naturelle, est désormais hors-la-loi. Voir le décret d’application de la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agricole.

2- Un débat s’ensuit entre les membres du groupe ; l’étonnante nouvelle vole de blog en blog. Certain(e)s s’indignent, à juste titre, au vu de l’information. D’autres vont fouiller le texte du décret, ne voulant y croire, appellent au calme, et estiment qu’il faut évidemment faire une différence entre les produits faits à la maison pour usage personnel ou de voisinage (enfin, au jardin… mais il y a aussi les terrasses et les balcons…) et les produits objets d’un négoce (voir aussi ce billet).

Ce que je trouve stupéfiant, c’est le fait que :

des adultes intelligents, informés, responsables, soient obligés d’aller bûcher tout un texte législatif – qui existe bien, je l’ai lu – pour se convaincre que ce n’est peut-être pas aussi radical (c’est le mot…) qu’une première lecture le laisse entendre.

nous puissions envisager sérieusement que la fabrication d’une macération de plantes courantes dans une perspective de traitement potager puisse, comme on dit, tomber sous le coup de la loi.

Voilà le degré de soumission (ici, il se manifeste par l’intensité de la révolte, dont je suis solidaire) auquel les administrateurs de notre déclin d’hommes et de femmes libres nous supposent arrivés, sous la pression conjuguée de leur volonté de puissance et de leur inféodation aux groupes de pression.

Déjà, en septembre 2002, ce produit naturel inoffensif pour la santé des mammifères (donc des jardiniers… s’ils portent des gants, ou savent dans quel sens caresser les tiges) et dont les qualités sont érigées par certains en vertus médicinales, avait l’objet d’une décision pour le moins étrange d’un service de répression des fraudes (en passant, où aurait-été la fraude ?). Les amis de l’ortie s’étaient étonnés, et avaient pétitionné…

Tout ceci est assez urticant… Comment faire pour résister ?

A voir dans les réponses la condamnation d’un paysagiste pour faits similaires

Action immédiate ! Ne nous laissons pas isoler par la législation, changeons là !

Attention la promotion du purin d’orties et autres produits naturels est passible d amendes voir plus

In : ressources-solidaires.org

Le 31 aout 2006 Éric Petiot paysagiste élagueur dans le département de l’Ain a reçu la visite de 2 inspecteurs un de la Direction Nationale des Enquêtes de Concurrence de Consommation et de Répression des Fraudes (DNECCRF) et un autre du Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV). Officiellement selon un fax parvenu a E. Petiot 3 jours auparavant il s’agit d’une visite visant à « examiner la conformité » de son entreprise relative a la protection des végétaux lequel document ne fait toutefois pas mention de la présence de la DNECCRF. En fait au cours de cette inspection de nombreux documents ont été saisis.

Mais pourquoi cette descente chez M. Petiot est-ce l’un des parents du célèbre Docteur du même nom ? En fait les inspecteurs ont fait remarquer à E. Petiot (selon le PV) qu’en l’absence d’homologation des produits dont il fait la promotion il ne pouvait pas mentionner dans ses cours et stages de quelconques propriétés fongicides insecticides acaricides de ces préparations et procèdes exposes dont le purin d’ortie

Une remarque qui s’appuie sur la loi d’orientation agricole n° 2006-11 du 5 janvier 2006 qui institue l’interdiction de « toute publicité commerciale et toute recommandation » pour les produits phytopharmaceutiques contenant une ou plusieurs substances actives destinés au traitement des végétaux dès lors que ces produits ne bénéficient pas d’une autorisation de mise sur le marche ou d’une autorisation de distribution pour expérimentation. « En clair faute de leur homologation il est dorénavant interdit sans tomber sous le coup de la loi d’exposer les propriétés des produits phytosanitaires naturels comme par exemple le purin d’ortie utilisé depuis plus de deux siècles « . commente Pascal Farcy d’Echo-nature.

Mais alors quid de l’eau bouillante ? doit-on aussi cesser d’en vanter les vertus herbicides ?

Au lieu de simplifier et d’aider financièrement les homologations des produits d’origine naturelle afin d’en faciliter la mise sur le marché, les pouvoirs publics ont choisi de céder aux pressions du lobby des fabricants de pesticides. En effet en prétendant non seulement interdire la vente de produits naturels traditionnels mais également le simple énonce de leurs propriétés insecticides fongicides ou herbicides ils ont clairement choisi le camp de l’industrie des pesticides celle qui est responsable d une pollution genévrière de notre environnement de nos aliments et de nos organismes. Le MDRGF va maintenant se battre pour que soit reconnus le droit à utiliser et à promouvoir les préparations phytosanitaires d origines naturelles dans l intérêt de notre environnement et de notre santé.

François Veillerette Président du MDRGF

Sep 122006
 

hum…
je me suis retrouvée ce matin en soutien-gorge sur la piste cyclable en enlevant mon pull le tee shirt est venu avec et cela sous les yeux ébahis de la foule en délire (les gendarmes qui courent là tous les matins).

Heureusement que j’étais cachée des automobilistes par une haie !
Toujours est-il que ce matin, lesdit gendarmes étaient particulièrement avenants… C’est tout juste si j’ai pas eu droit à la haie d’honneur

Sep 092006
 

(Titre inadapté puisque les évènements relatés pourraient tout aussi bien arriver à n’importe qui dans d’autre contextes mais il me plait)

semaine de merde au niveau habitat.

jeudi : rencontre avec un copropriétaire qui loue ses appart’ et est venu effectuer quelques réparations. Il nous voit accrocher du linge dans la cour. Vous savez, dit il, quand mon locataire reviendra de vacances, il faudra vous arrangez avec lui parce que cette partie de la cour (soit les 4/5 au moins) appartient à cet appartement

nous : ??? complètement abasourdis. mais mais mais le notaire nous a pourtant décrit les parties communes comme incluant la cour.

lui : ah bah non hein, je vous montrerais mon contrat mais ce lot m’appartient, c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai acheté

nous : mais nous aussi c’est une des raisons pour lesquelles on a acheté l’appart’ c’est à cause de la cour

pas mal l’entubage non ? le notaire a clairement et sciemment fait croire que la cour faisait partie des communs (ce qui est vrai cela dit pour 1/5 juste de quoi passer jusqu’à l’escalier) et la propriétaire précédente nous l’a affirmé haut et fort (enfin pour ce qui la concerne on ce fait pas d’illusion on sait depuis longtemps qu’elle est malhonnète)… Il me semble quant à moi que le boulot du notaire aurait dû être de nous détailler que la majeure partie de la cour était privée. Déjà que cet appart’ a coûté cher mais que comme on a pas eu de frais d’agence, qu’on a eu le prêt à taux zéro juste avant de plus y avoir droit etc… ça allait, mais sans cour on s’est VRAIMENT fait avoir sur le prix comme des bleus1.

ce matin retour de marché (ah oui finalement la petite ferme bio vend au marché du samedi matin en bas de la rue pratique non ? Mais on ira quand même de temps en temps à vélo là-bas loin, le trajet et tellement sympa !), je remarque que la porte d’entrée porte des marques de grignotage… J’accuse d’abord Fred qui bourrine parfois quand il porte des trucs (ce qui est monnaie courante voire quotidienne en ces temps de travaux forcenés). Une plus ample étude des dégats nous prouve qu’en fait il s’agit d’une tentative d’effraction… Qui a probablement eu lieu cette semaine et forcément en pleine journée…
Pas de dégat majeur, il n’y a même pas une serrure de touchée mais quand même ça fout les boules. Je ne sais pas ce qui a fini par dissuader les crapules, je n’ose croire que le chat y soit pour quelque chose.

1 :  si vous connaissez un recours à ce procédé scandaleux hein, je suis preneuse…

EDIT : et j’ai oublié de parler du frigo qui nous a lâchement lâchés…