Nov 202013
 

Je viens à peine de m’asseoir pour prendre mon déjeuner de 13:00 donc (il est 16:10) que mon fournisseur de terreau me rappelle pour me demander de faire des photos du sol de l’entrée de la ferme et de jusqu’où j’ai demandé de déposer les palettes.


Pour vérifier si il est meuble ou non. parce que si par hasard il était meuble le transpalette n’aurait pas pu passer, et que donc ce n’était pas la faute au transporteur mais au fournisseur.


Oui, même si le transpalette était défectueux et ne pouvait même pas fonctionner dans le camion.

Nov 202013
 

3 heures plus tard alors que je viens à peine de finir le mail ci-dessous et que je viens juste de m’asseoir pour déjeuner (il est 15:55…) je vois un camion plus petit rentrer dans la cours.


Je me dis « chouette ils ont renvoyé quelqu’un refaire les palettes et les transporter au bon endroit »


Mais non en fait, après qu’il ai fait un petit tour dans la ferme, le chauffeur m’apprend qu’en fait il ne vient chez un autre maraîcher.

Nov 202013
 
(Il faut ajouter à ça et à sa suite ci-dessous et pour la bonne bouche que l’an passé c’est 2 ou 3 palettes de terreau que le livreur a laissé dans le chemin -celui du hameau-)
Vu que j’ai du faire un mail pour mon fournisseur, je le recopie ici. Vu que c’est un mail pro, bon, ben c’est beaucoup plus soutenu (et moins drôle) que d’habitude comme langage mais sachez que je n’en pense pas moins.

Je dois préciser que dès le début de son intervention cette personne est très très agacée voire énervée parce qu’elle a eu un tas de problème depuis le matin (dont une crevaison) et que son matériel ne fonctionne pas et n’a pas d’outils pour le réparer.


Arrivée à 11:40 la livreuse me demande d’entrée si j’ai de quoi prendre les palettes parce que son transpalette ne fonctionne pas.
Je n’ai pas de transpalette ni de moyen de levage, on n’en a pas besoin on fait pas dans le gros ni le demi-gros.


À ma réponse négative, elle dit qu’elle va quand même essayer de faire fonctionner le transpalette. Cela semble difficile car il n’est pas chargé du tout et qu’elle doit donc porter le poids de l’engin en plus de le manier. Elle n’arrive pas à manipuler la palette de terreau comme elle le souhaite et m’informe qu’en sus la palette est trop lourde et/ou le transpalette (100kg si j’ai bien compris) sous-dimensionné pour cet usage.


Voyant ses efforts vains, je lui propose de revenir un autre jour avec du matériel qui fonctionne pour pouvoir livrer correctement sans peiner et risquer de se blesser. Elle refuse au motif qu’elle doit absolument livrer tout son camion ce jour (les palettes de terreau son en bout de camion près du hayon, et le camion semble plein). Je lui demande si elle n’a pas quelque chose pour réparer elle me dit que non. Elle peste beaucoup après son entreprise et ses conditions de travail prétendant à plusieurs reprises qu’elle va laisser tomber.


Un énième essai voit hayon complètement abaissé et le transpalette bloqué en partie dessus et en partie sur le chemin : sans batterie elle n’arrive pas à remonter le transpalette sur le hayon car c’est la partie de commande avec la grosse roue qui est sur le sol et qu’on ne peut soulever pour remettre sur le hayon (il n’y a pas de palette sur l’engin). La livreuse s’agace, je lui demande si elle ne peut pas demander de l’aide. Elle me repond que non que personne ne s’en soucie (en termes moins polis) qu’il faudra des barres de métal pour soulever le transpalette et va voir dans sa cabine si elle trouve quelque chose, puis reviens énervée en pestant qu’elle n’a rien que c’est toujours comme ça etc etc…


Je pars chercher des barres (sans l’en informer toutefois) et reviens 5 minutes plus tard pour voir que finalement elle a pu décoincer le transpalette qui est maintenant vide dans le chemin, et remonter le hayon. elle est en train de dépalettiser les sacs de terreau. Ce que voyant je lui dit que je refuse des sacs en vrac et réitère ma demande qu’elle revienne. Ce qu’elle refuse à nouveau en répétant qu’elle doit tout livrer et qu’elle va tout faire toute seule. J’essaie de la dissuader en disant qu’elle risque de se blesser que ce n’est pas son rôle de porter des sacs de 40 kg et que ça va prendre trop de temps, que ni elle ni moi ne pouvons nous le permettre. Toujours de façon vindicative et de plus en plus énervée, elle répète que je n’ai qu’à la laisser seule et qu’elle va le faire quand même. Elle continue pendant ce temps de porter des sacs.


Son camion bloque le chemin qui dessert 5 habitations et les habitants passent à toutes heures dans les deux sens et notamment à l’heure du déjeuner. Il n’y a aucun moyen de contourner le camion. Je lui re-signifie que cela va prendre trop de temps et le problème exposé ci-dessous, elle répond en termes fleuris que cela ne la concerne pas. Je lui redemande d’appeler quelqu’un pour l’aider ou résoudre le problème elle refuse de nouveau argant que cela ne sert à rien qu’il n’y aura personne pour ça.


Je suis quand même embêtée pour elle et un peu plus pour le chemin bloqué et décide donc de l’aider, pensant qu’après avoir enlevé une douzaine de sacs de chaque palette, elle va pouvoir utiliser le transpalette (c’était également son avis). je prend une brouette, nous chargeons des sacs, je vais chercher une palette, nous déchargeons les sacs. Je dois lui demander d’aller un peu moins vite pour remplir cette nouvelle palette correctement afin qu’elle soit redéplaçable et conditionnable après son départ. Je remarque que des sacs sont éventrés. Il est en effet difficile de le porter de façon ergonomique et elle a tendance à le projeter pour en porter le moins possible (ce que je comprends malgré tout, c’est effectivement assez pénible à porter et il ne parait pas facile de la convaincre de les porter à deux).
Nous faisons plusieurs voyages ainsi.
Elle me demande si, à l’issue de la livraison, je pourrais indiquer sur le BL les problèmes matériels rencontrés. Cela me parait tout à fait normal pour mes marchandises mais également pour ses conditions de travail et je lui indique que c’était effectivement bien mon intention.


Elle tente à nouveau de remonter le transpalette sur le hayon puis dans le camion, en pestant qu’elle va se blesser avec (ce qui est tout à fait probable, je rappelle qu’elle doit sans cesse supporter le poids de l’engin et qu’il n’est pas très stable). Elle a du mal à le faire car il parait diffcile de le faire tenir sur le hayon, et nous le repoussons à plusieurs reprises. Finalement il reste bloqué. Elle essaie de nouveau de déplacer la palette de terreau sans succès. Et donc décide de déplacer l’intégralité des sacs de 40 kg des deux palettes un par un (soit beaucoup plus que le poids que peut porter un travailleur en une journée selon les normes de sécurité). Je renouvelle mes doutes et lui propose encore une fois de revenir. Elle refuse et me propose de la laisser faire et vaquer à mon propre travail. Je suis bien tentée mais toujours très embêtée, préfère continuer à l’aider.


Je dois aller chercher une seconde palette vide pour l’entreposage des nouveaux sacs et cela prend un certain temps (c’est une palette que je dois vider avant de pouvoir l’utiliser).


Quand je reviens et pose la palette la livreuse est en train de poursuivre le déchargement. Elle pose plusieurs sacs sur la nouvelles palette d’une façon qui ne permettra pas que l’entassement des sacs soit stables et permette le déplacement à venir. Je lui demande d’arrêter 5 minutes pour qu’on réfléchisse à la meilleure façon de procéder, et c’est là que l’équilibre relationnel qu’on avait réussi à maintenir l’une et l’autre (en faisant en ce qui me concerne plusieurs concessions) se détériore complètement. Elle s’énerve encore plus disant que peu lui importe que la palette soit mal faite que ce n’est pas son affaire. Je lui signifie que j’ai payé une livraison en palette et pas en vrac. Le ton monte (des deux cotés) et je lui signifie qu’elle n’a pas à me rendre responsable de ce problème de livraison ni à pester après moi. Le ton monte encore (NDA : elle me reproche entre autre de ne pas lui avoir pas dit où elle était ni de lui avoir indiqué comment venir, et donc que je suis pas sympa avec elle depuis le début) et je lui signifie que si elle continue à s’en prendre à moi je ne signerais pas le bon de livraison de la façon dont elle m’a demandé de le faire préalablement (cf. plus haut). Elle prétend que puisque c’est ainsi elle va appeler son responsable (ce que je lui ai moi-même demandé de faire à plusieurs reprises avant d’en arriver là et pour régler le problème de livraison : j’ai l’impression que c’est enfin possible parce qu’elle estime qu’elle a maintenant un problème avec le client).


Elle remonte dans sa cabine en ferme la porte et je la vois qui parle et qui fume. je n’entends pas.
Quand elle redescend, je lui demande ce que lui a proposé son responsable, elle répond argneusement qu’il lui a dit de se débrouiller. Comme elle continue de pester de plus en plus rageusement, je lui resignifie qu’il va falloir qu’elle arrête de s’en prendre à moi (je pensais encore l’aider -mais sans lui avoir mentionné, c’est vrai- ). Cela ne lui permet pas de raison garder et je décide donc de retourner à mon propre travail.


À 13:30, le vois que le déchargement est enfin terminé.
Je retourne vers le camion dans lequel est remonté la livreuse et j’ai la suprise de la voir démarrer sans me remettre le BL. Je cours au devant du camion pour l’obliger à s’arrêter et lui demande le BL. Elle s’étonne car elle a retenu que je ne voulais pas le signer, mais m’en remet un premier quand même. Je lui demande confirmation du fait qu’il va bien y en avoir deux, ce qu’elle confirme et je commence à remplir le premier. Elle lit par dessus mon épaule et quand elle voit que je commence à écrire des réserves sur la livraison, elle refuse d’attendre que j’ai terminé, remonte dans le camion avec le second BL vierge et s’en va.


Je tiens à signaler que, je n’avais pas l’intention de mentionner le comportement de cette personne sur le BL et que  j’ai même tenté de lui expliquer ce que je comptais indiquer mais elle ne m’a pas écoutée.


Bilan :  1:30 de livraison (dont 3/4 heure pendant lequel j’ai aidé la livreuse), une dizaine de sac éventrés. Du travail à prévoir pour refaire à nouveaux les palettes correctement jusqu’au lieu de stockage permanent 500m plus loin.



J’ai conscience que le défaut d’équipement du camion et le mauvais état du matériel n’est pas de la responsabilité de la livreuse qui pourtant a à le subir pendant toute sa journée de travail. Je ne tiens pas cette personne responsable de cet état de faits, et juge que c’est une raison suffisante pour avoir du ressentiment envers son travail et son employeur et d’être de mauvaise humeur.

Pour autant je suis très mécontente de cette livraison et de la façon dont elle s’est déroulée et de ces conséquences. Je suis également très mécontente du comportement de la livreuse.
Nov 202013
 

Après le débile mandaté pour livrer les plants de poireaux qui n’avait pas pris l’adresse de la ferme, n’avait pas vraiment écouté mes indications, pas vu le panneau « le h… » (en clamant de très très muavaise foi qu’il n’y avait aucune indication par ici alors que la mairie a fait installé depuis 1 an de ‘magnifiques’ panneaux bordeau avec une police (font) moche, et passé 10 min à chercher un autre agriculteur pendant que je poireautais devant son camion -il m’avait pas vue, je suis une fille…)

la livreuse de terreau !!!
qui m’appelle pour me dire qu’elle doit me livrer du terreau et qu’elle est là.
Quand je lui signifie qu’apparemment, vue que moi je la vois pas, elle est pas chez moi
« bah je suis bien dans une ferme mais elle est vide »
Je la laisse mariner 5 sec., vu que 1/que répondre à ça ; 2/il serait bien qu’elle se rende compte de sa bétise quand même… (ça n’a pas eu l’air de fonctionner)
Finalement je lui demande où elle est, elle ne sait pas mais :
« mais vous habitez où ? »
« mais, je dois venir à L…. ? »
EDITH vous précise que, arrivée à 11:40, elle est toujours là à 13:00, en train de sortir 2 tonnes de terreau de son camion sac par sac parce que le transpallette marche pas. Je l’ai aidée jusqu’à ce qu’elle soit tellement désagréable qu’on allait finir par s’insulter.