Mai 232012
 

C’est jamais ennuyeux la ferme. Et si jamais, on peut toujours compter sur les bestiaux pour nous sortir de l’ordinaire.

Aujourd’hui grrrrrrrand spectacle, touuuuute la journée (comme si on avait que ça à faire tiens…). Ca a commencé dès qu’on a mis le nez dehors et qu’on est descendu pour la première visite à Fuji, toujours en soins palliatifs… :

(clic sur les photos pour voir d’autre images)

Oui effectivement, y’a bien un biquet qui n’a strictement rien à faire là…

Je ne sais depuis combien de temps il s’était échappé. Je suppose pour fuir Ziggy qui est de nouveau dans une période autoritariste pour cause de changement de pâture. L’équation est simple : nouveau lieu = remise en question de l’équilibre du troupeau donc de qui décide quand on va à la pâture et quand on en revient (il est possible qu’il n’y ai que Ziggy qui se pose ces questions métaphysiques, d’ailleurs). Toujours est-il qu’il semblait nous attendre sagement, le p’tit Faruk.

Ensuite, direction Fuji. Il déplie de plus en plus mal une de ses pattes arrières, et ce matin était pire qu’hier. J’ai donc jugé qu’il fallait changer de méthode de rééducation. Jusque là, je pensais qu’il était impossible de le suspendre au plafond de la cabane, que je jugeais peu solide. Devant l’urgence de faire progresser Fuji (voire d’éviter qu’il régresse) on a quand même essayé cette technique avec Aline (on a testé de notre poids avant d’installer le biquet) :

« mais mais mais  ? Qu’est ce qu’il se passe … encore ????? »

Comme on peu le voir, ça ne l’empêche pas de manger.

On a eu quelques surprises et quelques ajustements à faire : notamment la caisse « suspendue » permet d’éviter qu’en se balançant il ne vrille et tombe. On l’a retrouvé à plusieurs reprises les 4 fers en l’air, on s’est quand même bien marré. L’essai de l’après midi a été beaucoup plus fructeux, et il n’est pas tombé en 3/4 d’heure qu’il est resté suspendu. Surtout, sa patte folle s’est bien détendue et il a même fait 1 ou deux pas !

Bon, ça ne l’empêche pas de râler…

Râler, c’est pas du tout le genre de ce bon Firmin, adorable parmi les adorables, et le plus beau, sauf quand il a une blessure à l’intérieur de la lèvre et qu’il ressemble à Fred quand il avait une rage de dent…

(pauvre chou)

Ah et sinon, on a beaucoup travaillé, entre autre, passé 10 heures de travail (réparti sur 3 personnes) à désherber les poireaux (1/8 du désherbage des poireaux de fait à peu près, ce qui laisse estimer l’ampleur de la tâche, et le désespoir qui nous atteint)